Beaucoup de mes articles sont dans

grioo.com et dans d'autres sites voir google

www.ichrono.info

A présent je cherche à lever les voiles sur

divers aspects des cultures africaines ici en

Occident mais aussi en AFRIQUE : le problème des albinos,

des handicapés, bec de lièvre, des femmes, protection des enfants contre les mauvais traitements

( marabout, pédophiles etc ), castes, les enfants et la guerre, les viols, le sida, le paludisme,

la fausse démocratie, le racisme ethnique, les pirogues de la mort et l'immigration clandestine, etc

En Occident je participe à informer, former les professionnels de tous bords à

connaître les cultures

africaines pour mieux exercer leurs missions : Comment juger quand on a compris " Sénèque"

Février 2017 à Boissy St Léger

La culture des immigrés venus de l'Afrique Sub sahariens

Apprendre pour comprendre et bien agir

Une formation destinée aux éducateurs spécialisés, aux professsionnels de l'enfance, à la Mairie, au Conseil départemental ASE, Mission insertion, etc

On ne peut travailler avec les populations immigrées si on ne connaît pas une parcelle de leurs cultures.

On devra parler de la reprsésentation de la structure familiale

les grands parents les ancêtres ( forces vitales)

de la polygamie pour la partie musulmanne

du levirat

du rôle et du statut des épouses

des oncles et tantes

les enfants

les voisins

Il faut parler des rites d'initiations : excision et circoncison, maternage, massage, les vertus

mais aussi de la transmission et l'héritage culturel

Il faut tout un village pour éduquer un enfant

Après ce travail de situation il faut parler de l'exil

du parcours migratoire et de ses difficultés

l'Habitat,les naissances, l'éducation l'ecole , les rythmes scolaires, l'hygiène, la nutrition, les rythmes de vie

En Europe chaque parent doit s'occuper de l'éducation de ses enfants

etc

Voici une expérience

Témoignage • Voyager au Sénégal pour apprendre la réalité plurielle du métier d'éducateur spécialisé par Marcus Dupont-Besnard

Témoignage • Voyager au Sénégal pour apprendre la réalité plurielle du métier d'éducateur spécialisé par Marcus Dupont-Besnard


Karen avec Alexandre Mendy, joueur de foot professionnel qui parraine le projet. (©Page FB du projet)


Une immersion qui ne pourra être que bénéfique. Une expérience interculturelle qui profitera aux étuudiants.P B Cissoko
Partir à l'autre bout du monde pour se former de façon alternative à son futur métier, c'est une voie que vont bientôt emprunter huit étudiant-e-s en deuxième année à Askoria, une école située à Rennes (Bretagne) et qui propose une formation d'éducateur spécialisé. Ils prévoient d'intervenir à Dakar, au Sénégal, au sein de l'association « Les enfants des rues », notamment pour venir en aide aux orphelins locaux. Afin de vous expliquer cette démarche, L'Époque a interrogé Karen, qui est l'initiatrice du projet.


Quelle est ta vision du métier d'éducateur spécialisé, pourquoi t'y former ?


Selon moi le métier d'éducateur est avant tout une relation d'aide envers les personnes en difficultés. J'ai décidé de me former à ce métier pour pouvoir accompagner des personnes, des groupes ou des familles en difficultés dans le développement de leurs capacités de socialisation, d'autonomie, d'intégration et d'insertion en ayant des outils adaptés pour comprendre ces difficultés et ajuster mes actions selon les caractéristiques de la personne.
Avec ta promo, vous êtes en train de monter un voyage d'étude de dix jours à Dakar, au Sénégal, avec l'association « Les enfants des rues ». Qu'est-ce que vous projetez d'y réaliser ?
Nous avons comme projet de créer des jeux sportifs et de coopération ouverts à tous (à l'association, bien-sûr, mais également aux jeunes de tout Dakar). Nous participerons également au quotidien de l'association en allant dans les écoles apporter notre aide, en faisant des actions de rue, du soutien scolaire, des animations.
Pourquoi il est important, selon toi, d'être confronté aux pratiques éducatives de différents pays ?

Et pourquoi avoir choisi le Sénégal spécifiquement ?
Chaque pays a une approche différente du métier, une culture différente, des actions professionnelles différentes, des valeurs différentes. Le fait d'être confronté à cela permet de nous enrichir professionnellement et personnellement. Il est également possible qu'un jour nous soyons amenés à accompagner un sénégalais en France. Donc en ayant conscience de sa culture et des pratiques de son pays, cela permet de l'accompagner dans de meilleures conditions. Le Sénégal est inconnu pour tous, ce continent africain nous attirait. Il est également souvent décrit comme « pauvre ». En parallèle , de plus en plus de personnes africaines vivent en France aujourd'hui donc on a peut être des chances de travailler à leur côtés.
Comment se déroule l'organisation de ce voyage, de l'émergence de idée à son aboutissement (notamment pour se financer) ?
Tout d'abord, l'idée première est partie globalement de mes envies. Je voulais découvrir le continent africain tout en proposant un projet à base de sport, du fait de mes pratiques. Plusieurs collègues de promotion ont trouvé cette idée intéressante. Au fil du temps, chacun à échangé sur ses envies. L'envie de travailler auprès d'orphelins revenait souvent. Nous avons donc lié le sport et les enfants des rues. Nous avons par la suite proposé notre idée à notre chargée de mission à l'international. Cette dernière nous a soutenu, et tous les mois nous la rencontrons pour faire le point. Nous avons également pris l'initiative personnelle de contacter l'association SPER, notre projet leur plaisait et tout s'est emboîté au fil du temps.


Financièrement, nous avons mené plusieurs actions. Pour ma part, je suis allée à la rencontre des joueurs de foot professionnels pour obtenir des maillots portés en match, afin d'organiser une vente aux enchères par la suite. Plusieurs joueurs ont répondu présent [Cheikh M'Bengue et Alexandre Mendy sont parrains du projet, ndlr]. Une vente de brioches et de sweats promos a également été organisée. Trois collègues ont participé au service, lors de la remise des diplômes des anciens 3e année d'éducateur spécialisé. Un spectacle a également été mis en place, avec la mère d'une participante du projet. Et nous avons aussi lancé une cagnotte en ligne.


Qu'est-ce que tu ressens face à l'idée d'aller te former à ton futur métier en partant à l'autre bout du monde ?


On part un peu vers l'inconnu. Personnellement cela ne me fait pas peur. Cela va être une excellente expérience. Il y aura sûrement des hauts et des bas, mais c'est comme ça qu'on crée notre identité professionnelle à travers notre parcours.


http://lepoque.fr/2017/02/28/voyager-senegal-apprendre-metier-educateur-specialise/

 

 

DECEMBRE 2016-


Parentalité-Co-éducation -L'association SOS Casamance organise, le mercredi 14 décembre 2016, de 14h-18h avec Pape B CISSOKO /Philosophe et spécialiste des questions interculturelles,

1 Rue Fleury 75018

Il faut tout un village pour éduquer un enfant, a-t-on l’habitude de dire.

Quand tu chantes ne chante pas en solo….

L’école où qu’elle soit est un lieu de transmission de la connaissance, avec la famille elle participe à la construction de l’enfant et du citoyen de demain et de son inscription dans une civilisation de paix, de respect et de tolérance pour un Mieux vivre ensemble.

On se demande comment enseigner et éduquer dans une société dynamique, évolutive et fragile, comment résister aux mutations tout en s’ouvrant à la bonne modernité ,

L’école institution Majeure nous interpelle,Elle interroge la société et n’échappe pas aux questions sociétales, elle n’est pas neutre malgré qu’elle doit l’être et comment concilier les parents-l’enfant et l’école sans entamer la place de chacun,

L’enseignant est un être humain, on voit plusieurs figures, et la plupart sont tellement passionnés qu’ils donnent un autre regard à leur métier et n’hésitent à à associer les parents comme partenaires.

S CLERGET dira que réussir à l’école est une question d’amour : l’amour de l’enseignant, des parents, l’estime de soi, etc.

On recherche le parent parfait mais c’est un idéal fictif, l’éducation parfaite n’est pas une simple affaire et la pratique de la relation d’aide est une des voies pour que parents, enseignants et institutions, la main dans la main arrivent à produire des effets bénéfiques.

C’est en 1974 que le concept d’Interculturel est né en France grâce à Louis Porchet : faire participer les enfants d’où qu’ils soient ou viennent, à une ouverture vers les autres langues et cultures.

Ceci a permis de poser la problématique oh combien actuelle de l’interculturalisme et de la formation des enseignants.

Un enfant est facile à mettre au monde, mais il est plus difficile de l’accompagner, pour cela, il faut être des parents conscients et conséquents , présents et disponibles, aimants et rigoureux,

L’éducation de l’enfant consiste non pas à la nourrir mais à le préparer à entrer dans la vie du groupe pour se dire et servir.

Les parents seuls n’ont pas à former cet enfant il faut d’autres partenaires, d’autres relais, la CAF, L’Ecole, les Associations, les Collectivités, etc.

Un enfant est comme une plante quand on le laisse s’auto-gérer il peut prendre toutes les directions et cela peut être dangereux c’est pourquoi la présence des adultes est importante mais cela ne se fait pas souvent à cause du travail, des occupations, du chômage ou des difficultés de la vie, que faire des-lors ?

Il y a plusieurs clefs, au sein de l’école, du quartier, des partenaires peuvent relayer ou donner un coup de pouce aux parents désemparés : il faut oser en parler et savoir que vous n’êtes pas seuls.

Etre parent aujourd’hui n’est pas simple mais celui qui décide d’être parent doit être capable d’assumer ses responsabilités sauf si des imprévus perturbent cette existence,

La question de l’outillage nécessaire à la prise en compte des potentialités des scolaires issus de milieux hétérogènes exige une distance pour éviter les pièges de l’angélisme ou de l’injonction,

Que faire ?

Proposer une quo-éducation ou une éducation inclusive ie respecter les diversités sans s’enfermer dans une conception communautariste, amener les différents acteurs à coopérer, à permettre aux différents points de vue et pratiques d’évoluer dans le sens de l épanouissement intégré au respect de chacun. Il faut que les parents apprennent à s’inscrire dans le pays d’accueil, connaître son système éducatif pour pouvoir mieux accompagner ses enfants dans leur scolarité.

L'association SOS Casamance organise, le mercredi 14 décembre 2016, une conférence sur le thème de la parentalité, notamment la coéducation ( responsabilité des parents , de l'école et des acteurs d'accompagnement). Elle aura pour but d'établir un dialogue entre les parents, écoles, enfants, et les acteurs locaux.
Intervenant principal, Mr Pape Cissoko, conférencier , philosophe et militant affirmé du dialogue interculturel. Vos contributions, vos témoignages sur vos vécus sont attendus et permettront d'enrichir le dialogue. 
En espérant vous voir nombreux
Cordialement,

Association SOS Casamance

Sens de la vie et réflexions éparses

juillet 2016

B CYRULNIK  «  je ne parlais pas beaucoup mais quand j’ai décidé de parler je parlais aux personnes capables de me comprendre et de m’entendre »  Alexandre Jollien fait toujours un éloge à la joie.
Alexandre Jollien lui disait pour se définir : homme, écrivain et philosophe- ie qu’au-delà de
l’handicap il est d’abord une personne un Homme.
Je suis entrain de coatcher une fille handicapée (estime de soi, refus du sentiment d’imposture, être une Personne) et qui me dit qu’elle ne se sent pas bien dans ce monde parce qu’elle est rejetée, les gens ne l’accueillent pas et détournent le regard ce qui la blesse. Me dit Mr Cissoko voici pourquoi je me sens très joyeuse chez moi, dans mon intimité, j’ai deux chats et un chien, figurez-vous quand  je franchis ma porte mon chien est dans un état fou pour m’accueillir alors qu’il y a 5 mn les humains m’ont rejeté. L’animal domestique ne regarde pas votre état votre paraître pour vous accueillir, vous êtes son maitre son complice et naturellement il vient vers vous. Pour les deux chats ils sont attentions mais libres mais je peux lire dans leurs comportements leurs amours envers moi et ça c‘est une leçon de vie.
Un autre philosophe disait que l’essentiel est invisible à certains hommes et c’est bien dommage. Alors écoutons-nous, instruisons-nous, apprenons à respecter l’autre dans sa différence pour un Vivre ensemble réussi, ou l’autre n’est pas un ennemi mais un autre que moi.

CD94 Creteil -Valdemarne

Le jeudi 7 avril 2016 à Créteil en France
Promotion de la Santé de l’Adolescent : Le sentiment amoureux chez les enfants français  issus de l’immigration africaine.

Adressé aux clubs de prévention.

Dans le cadre de « Cet autre que moi »  La question Interculturelle –Le sentiment amoureux à l’adolescence.
Comment parle-t-on de la sexualité dans les familles d’origine sub-saharienne et au Maghreb ?
Dans les cultures où le sexe est un tabou comment informer les enfants issus de l’immigration sans les choquer ?
Quelles attitudes prendre pour éviter le choc des cultures ?
Parler du sexe est-ce consommer le sexe ?
Parler de la sexualité n’est–ce pas la meilleure façon d’éviter les grossesses non désirées ?
Parler du sexe ne favorise-t’il pas les bons liens entre les genres : Le Respect.
Informer  est-ce déformer ?
La virginité, le corps, les changements corporels, le désir, la crainte, la préparation à une vie sexuelle harmonieuse, la pornographie est-ce le vrai visage de la sexualité, les NTICS –les mobiles et les images d’une sexualité tronquée.
Dans ce monde où «google –enfants google»  nous donne accès à presque tout comment protéger nos enfants, devons- nous au nom de la tradition cacher, taire tout ce qui a trait à la sexualité.
Avec Hawa Keita nous tenterons d’apporter ou de répondre aux questions que ces professionnels rencontrent lors de leurs actions de sensibilisation dans les collèges du Val de marne.

Formateurs Pape Bakary CISSOKO philosophe et Hawa KEITA ethno-sociologue au Conseil Départemental du Val de marne.
Le jeudi 7 avril 2016 de 14h à 17h dans la salle du 4ème de Pyramide 80 avenue du Général De Gaulle Créteil.

Bakary Cissoko (Philosophe, conférencier, formateur, animateur café-philo) et Hawa Keita (chargée de mission interculturalité) ont été sollicités.

Le 30 avril 2016 à Compiègne
Forum de la différence–L’Albinisme en question
L’albinisme, le vivre ensemble et les différences qui nous unissent aujourd’hui.

21/11/2015

La pauvreté à l’épreuve notre patrimoine ou notre sécurité, quand «le mandu »  et l’éthique disparaissent….Sénégal et ailleurs

« Etre mandu selon le Pr et sage Assane SYLLA dans son ouvrage «la philosophie morale des wolofs»  c’est être intègre, honnête, être moralement  irréprochable. Tandis qu’on peut dire d’un homme qu’il est yiw, selon ce qui apparaît dans son comportement extérieur, on ne dira de quelqu’un qu’il est mandu que lorsqu’on sait avec certitude qu’il est profondément honnête et incapable de commettre certaines fautes. Sa capacité de résister à la tentation est grande parce qu’il possède la qualité d’être mun ».

Aujourd’hui le Sénégal est classé 25 ème pays le plus pauvre au monde. Si la notion de pauvreté est notion ambiguë, on ne doit pas se voiler la face, la pauvreté existe bel et bien dans notre pays. Les billets de banques ou les enveloppes distribués à la télé incitant tous les sénégalais à jouer ou à être appâtés par l’argent facile, ne doit pas cacher l’envers du décor. Nous avons de très nouveaux riches dans les pays d’Afrique comme on l’a vu en Russie (voir le tourisme à Nice et ailleurs) et pourtant la misère, et tous les maux qui cohabitent (corruption, prostitution, malhonnêteté, débauche, « truandage », faux dévots, etc pullulent dans nos pays et aujourd’hui les peuples sont en danger et pour quoi.
L’argent étant le nerf de la guerre manque dans les comptes ou les poches des agents, des fonctionnaires, des salaries. Les salaires ne suffisent plus et que faire pour arrondir les fins de mois, aider ce neveu de 35 ans qui est marié et sans emploi, ce voisin qui vous sollicite parce que chez lui il y a 10 bambins et 3 femmes qui attendent que les marmitent fonctionnent.
Tout aujourd’hui s’achète parce que l’argent est roi.
Les mauvaises personnes mues par la haine n’hésitent pas à corrompre, à donner beaucoup d’argent à des agents de secondes mains mais aussi à des hauts responsables beaucoup d’argent pour laisser faire dans les musées, brader la sécurité, etc.
Les terroristes sont très malins et ils utilisent tous les moyens pour arriver où ils veulent sans entraves parce que les agents chargés de leur barrer la route soit ferment les yeux ou fuient laissant sans résister la voie aux terroristes, aux voleurs, aux trafiquants (animaux protégés-parcs).
La pauvreté est cette gangrène qui rend poreuse tous les systèmes de protection alors que nous pouvons résister au nom du patriotisme mais aussi au nom de notre foi, notre dignité d’homme. Ces valeurs sont-elles toujours présentes j’en doute.
Nos états doivent organiser le pays, travailler pour que les citoyens puissent trouver du travail et participer au développement du pays. Ce salaire si modeste soit-il donne du sens à l’homme et le retient  au moins sur sa terre natale plutôt de lui donner des idées noires et indignent compromettant ainsi la société.
Je souhaite que chacun se dise qu’il peut œuvrer pour le bien de l’humanité, chacun peut être un éco-citoyen à la moralité forte pour résister et proposer une façon autre d’exister vertueuse et éthique sans mettre en difficulté l’autre.

13/11/2015

Avec l'association Rayon de soleil Chennevière Valde Marne

Après avoir traité du sujet " Nos enfants et la problématique de la sexualité"

voici venu le temps de parler du Métissage, le couple mixte quels enjeux aujourd'hui ?

De Aout à septembre 2015 plusieurs interventions ici et là sur la notion de parentalité, l'accompagnement et le coatching.

comment aider nos enfants dans leur scolarité les valeurs au secours des cité

http://www.ichrono.info/index.php/mobile-it-2/item/1591-comment-aider-nos-enfants-a-reussir-leur-annee-scolaire-association-rayon-de-soleil-chennevieres-sur-marne-france-avec-pape-cissoko

une battante Aisseta CISSE du 91

http://www.ichrono.info/index.php/actualite/item/1590-mme-aisseta-cisse-une-battante-qui-remotive-tout-le-monde-association-generation-ii-citoyennete-et-integration-generation-peres-citoyens-91-evry

parcours d'un immigré citoyen français  Mr Djiby SY

http://www.ichrono.info/index.php/blog/item/1587-la-veritable-histoire-de-monsieur-sy-de-djiby-sy-roger-lavergne-ed-sepia

les valeurs au secours des cités

http://www.ichrono.info/index.php/mobile-it-2/item/1586-si-instruire-c-est-construire-les-valeurs-familiales-sont-elles-dans-l-impasse-mr-sy-djiby-invite-a-penser-pour-panser-nos-maux-a-champigny-sur-marne

Pape Bakary CISSOKO
Philosophe-Conférencier et Formateur Interculturel

2014

Conférences sur la commémoration de l'esclavage 166 eme anniversaire

22 mai 2014

Les femmes dans l'esclavage par pape Cisoko

CGT hôpital Charles Fois Ivry sur seine

http://ichrono.info/index.php?option=com_content&view=article&id=10484:une-femme-bien-faite-dans-une-tete-bien-faite-pour-un-parcours-migratoire-du-senegal-aux-ameriques-voici-mme-mariama-sarr&catid=47:societe&Itemid=113

http://ichrono.info/index.php?option=com_content&view=article&id=10611:le-comportement-barbare-de-certains-footbablleurs-africains-a-la-coupe-du-monde-au-bresil-en-2014--quest-ce-qui-cloche--le-foot-cest-la-tete-dabord-et-les-pieds-ensuite&catid=58:le-coin-de-pape-cissoko&Itemid=156

 

Les visages de l'albinisme
      
                                                    ASSOCIATION ANIDA

Exposition photographique du 28 septembre au 19 octobre 2012

Vernissage le 28 septembre 2012 à 19h00
http://irea-institut.org/images/anida.jpg
Changer les regards sur l'albinisme, et lutter contre les croyances qui mènent au rejet et aux massacres des personnes albinos en Afrique, tel est le but de l'association ANIDA.
Le lancement de l’exposition itinérante se fera le vendredi 28 septembre 2012 à la Maison de l’Afrique, à Paris.
Pour l’occasion, un vernissage sera organisé le 28 au soir. Il sera accompagné d’une conférence sur l’albinisme dans le monde et les difficultés sociales et médicales engendrés par cette maladie.
Des produits seront mis en vente durant toute la durée de l’exposition dans le but de récolter des fonds. A cette fin, des tirages des photographies exposées seront également mis aux enchères.
Conférenciers:
M. Fulele Pascal Do Nascimento,intervenant qui répondra au différentes questions sur l'albinisme.
Maitre Guy Paul KIELE, avocat spécialisé dans les meurtres d’albinos en Afrique.
Pape Bakary CISSOKO, Philosophe-conférencier-formateur
CULTURES AFRICAINES / INTERCULTURALITE
ANIMATEUR DE CAFE PHILO
COLLABORATEUR DU CENTRE MINKOWSKA/PARIS
Membre de la Société Savante des Africanistes ( Musée du Quai Branly/Paris)
Membre de la Maison de la Négritude et des Droits de l'Homme de Champagney Hte Saône/France

 

 

 

 

    ETRE  PERE AUJOURD’HUI


    Avec Pape Bakary CISSOKO / Philosophe et Conférencier

    Nous  vous  invitons à  une  conférence-débat sur le thème

    « PAPA,   QUI ES-TU ?
          D’OU VIENS-TU ?
          QU’ATTENDS-TU ?

    M’ENTENDS-TU ?
            M’AIMES-TU ?

    Mercredi  13  juin  à 20h15

    Au  PETIT THEATRE DE L’ARCHE

    Place des Rencontres à TORCY (ARCHE GUEDON) France

    Des questions et témoignages seront remontés par des associations.

    Des conférenciers donneront leurs éclairages.

    Nous échangerons à partir de nos propres interrogations.

    Nous vous invitons ensuite à partager autour d’un verre de l’amitié …

    EBEAAG (Etre Bien Ensemble Autour de l’Arche Guédon), la mairie  de  Torcy et  les  associations partenaires (Culture & Solidarité, Association franco-africaine du Val Maubuée, Droit de citer des Femmes …)

    Pour tout autre renseignement s’adresser à Jean Michel BEAUVOIS (06 20 8) ou Jean INGLESE (06 07 ) ou Marcel LOAREC (06 60  

    A Pape Bakary CISSOKO

    Je reviens vers vous pour vous assurer que nous comptons si vous le pouvez sur votre présence pour notre conférence débat (le tract ci-joint vous a déjà été adressé mais a été légèrement modifié).

    Elle se déroulera en deux temps
    :

    Une première partie où il y aura des témoignages et des remontées de notre première action de janvier 2011 et peut être un court film : cela devrait durer au plus une heure.

    une deuxième partie où vous interviendrez à partir des questions suivantes que nous avons établis à la suite de plusieurs rencontres avec des pères :
    1.       Pourquoi les pères ne prennent-ils pas toute leur place dans l’éducation de leurs enfants et des jeunes, notamment ceux qui sont en échec ou violents ?
    2.       Le père est-il le seul symbole de l’autorité ? Que représente le respect ? Jusqu’où va l’obéissance ?
    3.       Jusqu’où leur donner la parole et les écouter ? Faut-il mettre des limites et lesquelles ?
    4.       Puis-je avoir recours à un châtiment corporel ou une pression morale forte ?
    5.       Comment réagir face à mes fragilités : ne pas se sentir prêt à assumer ma paternité ? avoir peur de ne pas voir les moyens de subvenir à une famille ? Réagir violemment ou fuir ? Avoir une mauvaise référence du père ou en pas avoir eu de père ?
    6.       Comment partager mon d’éducateur avec la mère de mes enfants ?
    7.       En cas de séparation avec ma conjointe, quelles sont les questions que je me pose vis-à-vis de ma place dans l’éducation des enfants ?
    8.       Quelles sont les instances vers lesquelles je peux me tourner en cas de difficultés avec mes enfants ?
    9.       Dois-je intervenir quand les enfants de mon quartier se livrent à des incivilités ? et comment ?
    10.   Quels sont aujourd’hui les rites de passage de l’enfant à l’adulte ?
    11.   Le père est-il garant de traditions ?  comment s’inscrit-il dans le changement d’aujourd’hui et la mutation de demain ?
    12.   Comment me situer dans la rencontre entre ma culture familiale et celle du pays d’accueil ?
    Nous vous en remercions par avance,

    Jean Michel BEAUVOIS, Jean INGLESE et Marcel LOAREC
    EBEAAG

 

CONFERENCE REUSSITE EDUCATIVE

Au collège Boileau à Chennevières

30/03/2012

"Etre parents aujourd'hui", voilà le thème de la conférence organisée au collège Boileau à Chennevières.
Credits : Unité de Production Audiovisuelle - Conseil général du Val-de-Marne
Permalien :

Pape cissoko et Awa Keita vendredi 30 Mars 2012

copier ce lien pour voir la video

http://www.cg94.fr/webtv#22573

lire ceci et merci aux ed Larousse et RFI

VENDREDI 30 MARS 2012
1. Réussir à l'école, une question d'amour ?
Une classe de l'école Harouys à Nantes.
Une classe de l'école Harouys à Nantes.
FRANK PERRY / AFP

La réussite scolaire n’est pas qu'une simple question d'intelligence et de Q.I., mais aussi et surtout une question d'amour, sous toutes ses formes : l'amour des parents et du cercle familial, socle de la sécurité affective ; l'estime de soi et la confiance en soi, fondamentales pour les apprentissages ; l'estime et la reconnaissance des autres enfants, signes d'une bonne intégration sociale ; l'amour de l'enseignant pour son métier et pour ses élèves : l'enfant doit se sentir reconnu, valorisé par le pédagogue.

Stéphane Clerget, psychologue et auteur de Réussir à l’école, une question d’amour ? – (Larousse)

L'atelier orientation aura bien lieu le 14 avril de 14h à 17h à la maison des associations du 14e (22 rue Deparcieux) Paris 
http://www.entraidescolaireamicale.org/l-association/presentation/en-bref,1,1,14.php

Avec la participation de Pape B CISSOKO Philosophe-Formateur et Conférencier  et Marie-Claude STOFER retraitée et doyenne dans l’éducation nationale.( Principale, Formatrice etc )
-La Parentalité : savoir pour mieux accompagner les jeunes
- L’orientation scolaire des jeunes

L’Entraide Scolaire Amicale : 
 Des hommes et des femmes impliqués chaque jour en France.

Aujourd’hui, l’E.S.A aide plus de  2 371 enfants grâce à 1 920 bénévoles, 
78 antennes.
Notre constat est simple : il n’est jamais trop tard pour aider un enfant en difficulté scolaire  et jamais trop tôt pour mieux le soutenir et l’entourer.
 C’est pour cela que la mission de l’E.S.A est d’assurer un accompagnement scolaire bénévole à tous les niveaux (primaire, collège, lycée) auprès d’enfants que leurs parents ne peuvent  ni aider ni faire aider faute de connaissances nécessaires et de moyens financiers.
Notre action se concrétise dans une démarche solidaire de proximité :
1 bénévole, 1 enfant, 1 fois par semaine pendant 1 an.
Chaque enfant est soutenu par un de nos bénévoles tout au long de l’année scolaire, au minimum 1 heure par semaine au domicile de l’enfant ou à la bibliothèque.
Nous recherchons des bénévoles durant toute l'année scolaire
Comment nous contacter ?
Qui nous adresse les enfants ?
De quel appui, un bénévole peut bénéficier au sein de l’E.S.A ?
Pourquoi se rendre au domicile de l’enfant ?
Vous l’aidez, ça lui réussit

    14 février 2012
ASSOCIATION RAYON DE SOLEIL DE CHENNEVIERE 94
Centre municipal Social

Rencontre échange : Comment concilier vie de famille et vie de couple ?
Avec pape B CISSOKO Philosophe et Conférencier en Interculturalité

« Quand on est organisé on peut concilier la vie de famille et sa vie de couple. Il est aussi important de marquer la place de chacun dans la famille et personne ne doit être lèsée.
Echangeons, discutons et ensemble nous y arriverons. »

 

Programme de l’année 2012 à Chennevière avec l’Association RAYON DE SOLEIL

Rayon de soleil et la Conseillère ESF du centre social ont défini le contenu de la conférence par les éléments suivants :

 
1.    Devoirs et Obligations du couple et des parents :

a.    Couple : respect, fidélité, secours, assistance.
b.    Parents : garantir le bien être physique et moral de l'enfant.

2.    Evolution du statut de la femme : conséquence sur le couple et la
vie de famille
3.    l'arrivée d'un enfant. Modification et changement dans la vie
quotidienne
4.    Arrivée d'un nouveau compagnon/d'une nouvelle compagne dans la vie
de famille (famille monoparentale)
5.    Echanges, conseils et débat autour des questions suivantes : mode de
garde, instaurer des règles de vie ...

 

 

 

 

 

 

 

COLLOQUE ROUEN Décembre 2011

L'association FIA Normandie a l'honneur de vous inviter au colloque 

'Populations migrantes: Quels réseaux, quelles prises en charges?'

qui se tiendra le 09 décembre 2011 de 9h à 17h30
à l'Hôtel du Département - Quai Jean Moulin - Rouen

Atelier de Pape CISSOKO

Philosophe-Conférencier et Formateur en INTERCULTURALITE

"Santé, Scolarité et culture"

avec comme Modérateur Thierry FAUCONNIER Psychologue au Centre Devereux Paris

-

Novembre 20 11 Au Centre Municipal de Chennevières/Val de Marne/

Organisée par le Centre Municipal

et l'ASSOCIATION Rayon de Soleil de Champigny

Conférence sur la Co-éducation

Les relations Ecole-Parents et élèves

Comment nouer une relation de confiance dans l 'intérêt des enfants ?

Comment aider les enseignants dans leur mission d'éducation ?

Quels rôles doivent jouer les parents pour les aider dans leur scolarité ?

Les institutions sont -elles des ennemies ou des partenaires et comment faire?

Chacun a sa place dans ce tryptique et c'est en travaillant la main dans la main que

l'enfant peut évoluer dans sa scolarité voire reussir.

Pape CISSOKO

-

 

ACTUALITES

Le site sera régulièrement mis à jour, et merci de votre fidélité.

Si vous voulez connaître

le programme précis de mes activités, envoyez moi un e-mail.

Juillet 2011

JACQUES FAÏTLOVITCH ET LES TRIBUS PERDUES

Un film de Maurice Dorès & Sarah Dorès

( les juifs noirs : un sujet méconnu et très peu traité)

Durée : 59 minutes

A voir absolument

le dimanche 11 septembre à 17h dans le cadre de la journée éthiopienne

 du Musée d'Art et d'Histoire et du judaïsme ,

71 rue du Temple Paris 3e.
 
 

SYNOPSIS 

 

 

Jacques Faïtlovitch découvre les Juifs d’Ethiopie lors de sa première mission d’exploration

en 1904.

Le film retrace le parcours

d’un personnage atypique à la recherche des tribus perdues. Quel homme était-il ?

Sa silhouette se dessine au

travers d’interviews, de photos d’archives et de correspondances. C’est une traversée des

cultures du monde

du siècle dernier jusqu’à aujourd’hui, en passant par Lodz, Paris, Addis-Abeba,

New York et Tel-Aviv.

 

L'auteur que j'ai déjà présenté dans grioo.com pour son film Black Israel qui a connu

un grand succès

http://www.grioo.com/info878.html

Maurice DORES est un chercheur et un cinéaste. Il a vécu plusieurs années en

République

Centrafricaine et au Sénégal. Ensuite il a enseigné au département de psychologie de

l’Université de Paris 5,

puis au département d’ethnologie de l’Université de Paris 7.
Il participe aussi à l’équipe de "professionnelles" du Centre Minkowska à Paris 17 ème.

Pour mieux le connaître voici une fine
 Bibliographie

-La femme village ( maladies mentales et guerisseurs en Afrique noire), l’Harmattan, 1981.

-La beauté de cham ( mondes juifs, mondes noirs) Balland, 1992.

 Filmographie

1975 "Borom xam-xam" 60 minutes ( un guerisseur à St-Louis du Sénégal ) 
1982 "Sept nuits et sept jours" 50 minutes ( une cérémonie thérapeutique, le Ndep au Sénégal)

– Primé à Paris, Nice et Lorquin.
1986 "Cap Manuel" 14 minutes, court métrage de fiction.
1989 "psychiatrie à Dakar" 52 minutes
2002 "Black Israel" 

Pour contacter le Professeur Maurice DORES 
Les Films Esdés 256 bd Voltaire 750011 Paris
Tel/fax : 01 43 71 31 67
mauricedores@hotmail.com Maurice Dores

 


Juillet 2011

Xessal , dépigmentation : Une imbécilité

par Pape B CISSOKO LE XESSAL OU L ECLAIRECISSEMENT DE LA PEAU  OU

LA DEPIGMENTATION : une IMBECILITE

http://toukimontreal.com/actualites/wp-content/uploads/2010/08/Femme_Africaine_Liberia-231x300.jpgsimple noire et belle
ON VOUS DIRA QUE C'EST POUR SOIGNER LA PEAU DES IMPURETES DES BOUTONS ETC

FAUX C EST UNE VOLONTE INDIVIDUELLE EPAULE PAR UNE INCONSCIENCE OU

UNE CERTAINE CONSCIENCE
A TRAVERS L’ HISTOIRE ON A VU DES GENS  CHERCHER UNE AUTRE PEAU QUE

CELLE ORIGINELLE
LES OCCIDENTAUX DE L ANCIEN REGIME REFUSAIENT DE

 S'EXPOSER AU SOLEIL POUR EVITER DE BRONZER . AVOIR LA PEAU LAITEUSE EST SIGNE DE

BOURGEOISIE ET D AISANCE IE NE PAS AVOIR BESOIN DE TRAVAILLER SOUS LE SOLEIL 


Certaines femmes asiatiques et arabes aussi refusent de sortir ou de s exposer au soleil pour entretenir leur peau originelle.
C’est un phénomène de société, mais allons plus loin pour comprendre et réfuter avec la dernière énergie ce travers, cette insulte qu’on ne reconnaît pas .
Pourquoi le xessal, plusieurs articles qui expriment les dangers, cancers, Diabètes, tension et problèmes chirurgicaux  ( peau pourrie  et qui sent mauvais) etc  l
Les hypothèses :

     En mandingue il est dit «  sounkoutou koyo sassa borro » la femme claire soigne la maladie »
Dans la littérature et les chansons on entend les louanges faites au teint clair au point que cette différence

soit recherchée parce qu’elle est gage de santé.
Les hommes riches à chaque fois qu’il y a une fille claire dans le quartier va se démener pour la marier :

c’est dira t-on un enjeu de pouvoir, quelle bêtise.
Il paraît que certaines religions demandent à la femme de tout faire pour plaire à son mari.
Je dirai que tout moyen n’est pas forcément moral, il faudrait réfléchir avant d’agir.
Chaque  africain a connu ses querelles de coépouses à cause du favoritisme  dû à la peau,

des scènes violentes barbares entre coépouses.
Je n’arrive pas à comprendre que les états, les intellectuels soient complices de cette situation de

dépigmentation atroce

Alexandre qui a fait un voyage en Inde avec ses compatriotes y laissé certains, ces derniers

forment un groupusculetrès convoité parce que différent et ils se marient entre eux,

je n'imagine

pas les conséquences

dues à la consanguinité. Les antillais pour avoir la peau échappée ont compris qu'il ne fallait

se dépigmenter la peau mais vont rechercher dans le mariage mixte le moyen d'avoir des

enfants métisses.

Précisons que le xessal  n’est pas connu chez les antillais  alors que l’esclavage a bien sévi dans cette communauté.

Donc dire que le xessal est un phénomène engendré par le complexe du blanc est faux..
La faute aux africains . Quand il y a des blonds en chine alors qu’il n’y a que des cheveux noirs,

ces blonds sont désirés, donc l’exception fait  merveille et réveille la curiosité voir l’envie.
En Europe les jeunes filles  très blanches à la peau laiteuse sont attirées par des noirs foncés, comme les noirs sont

attirés par des blondes mais pas tous, on ne fait que remarquer ce qui est facile à constater

tellement c’est visible.
En été que voit –on en EUROPE ; des hommes et des femmes qui cherchent à bronzer.

En Hiver maintenant

les européens se bronzent parce que c’est pour eux source de bonne santé,

de richesse et de bien être.
Pourquoi nos femmes cherchent –elles à se blanchir la peau  y compris la peau des enfants

pour maintenir la peau rose de la maternité ?  ( Cameroun, zaïre, congo).

N'oublions pas que certaines stars de la musique se faisaient blanchir la peau mais beaucoup

y ont renoncé et participent aux mouvements de dénonciations de ces pratiques insensées.
Je n’ai jamais détesté la femme claire mais j’ai beaucoup aimé la femme noire,

celle chantée par Senghor  et

nous devons sanctifier ces femmes noires, ces signares de Saint -Louis

à la peau noire et belle,
Hommes africains chantons nos femmes noirs et respectons -les , si nos sœurs sont nés clairs

respectons les aussi mais ne cherchons pas à uniformiser l’esthétique à la peau claire.
Voici un beau texte de SENGHOR même si certains ont dit que son poème est une arnaque

dèslors qu’il a fini sa vie avec une blanche
Femme nue, femme noire
Vétue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté
J'ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux
Et voilà qu'au coeur de l'Eté et de Midi,
Je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné
Et ta beauté me foudroie en plein coeur, comme l'éclair d'un aigle
Femme nue, femme obscure
Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fait lyrique ma bouche
Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d'Est
Tam-tam sculpté, tam-tam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur
Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée

Femme noire, femme obscure
Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux flancs des princes du Mali
Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau.

Délices des jeux de l'Esprit, les reflets de l'or ronge ta peau qui se moire
A l'ombre de ta chevelure, s'éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.
Femme nue, femme noire
Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l'Eternel
Avant que le destin jaloux ne te réduise en cendres
pour nourrir les racines de la vie.
Xessal, dépigmentation etc l’Afrique souffre de cette bêtise et chacun doit combattre ce fléau
Dans le bus à Paris une jolie femme  africaine du Zaïre ou du Congo entre dans le bus

et tout le monde se retourne pour apprécier

cette beauté mais dès qu’elle a levé le bras pour se tenir quelle ne fut la

surprise de chacun de voir un corps clair ou

blanc et des mains des doigts noirs.  Cette même dame fière d’avoir eu l’assentiment

sur sa beauté a vite

déchanté et cachée sa main entachée.. les regards et les jeux des yeux de continuer

pour dire ceci .. à quoi bon ?
Le naturel est  plus éthique, meilleur que l’artifice et l’artificiel Beauté noire

je vous chante .

pape CISSOKO France

Xessal suite

Le xessal pourrait avoir un rapport avec le regard. Le regard narcissique sur soi,

que l’on s’approprie

dans son intimité parce qu’on se dit sachant que la majorité apprécie le teint clair, je vais seul (seule)

savourer ce je  porte ou que je suis arrivé( e)

à créer artificiellement avec des potions malsaines

 

et cancerigènes

. http://toukimontreal.com/actualites/wp-content/uploads/2010/08/Femme_Africaine_Liberia-231x300.jpg

Le xessal ou la dépigmentation de la peau s’inscrit dans la lignée des tatouages, des scarifications, du bronzage,

arborer quelque chose de sexy.
Dans la pénombre ce teint clair se fraie dans le noir et incite au désir à la volupté, il paraît même que la lumière

est même mise à contribution pour élever le désir  etc
Quelle bêtise si c’est la peau xessal qui va déclencher le désir ;;; il me semble que dans le désir amoureux il

y a plus de jeux amoureux , donc de la capacité de l’un et de l’autre de séduire pour déclencher  une envie
http://www.cridem.org/media/photos/photo/depigmentation_3.jpg     http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTK4beDVldu3Sm2mTdy7i91RDrTQgYsnzm9VNLO3A2N77Bn0HvE  http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTH-5P-AAQa4TpzqKZ4yjnQDZeNlU0RoEN4gwrFlY2t3ISEEKkAwA 

les afres du Xessal/ Image
 Une prostituée qui aguiche en montrant ses atours éclaircis( xessal, dépigmentation, observée bien l’image )
L’été les hommes et les femmes gravent  de façon éphémères ou à long terme des tatouages et l’exhi bent  l’été,

ou dirons-nousosent se dévoiler pour le livrer à tous les

regards et ceux plus coquins  à son amoureux etc .
Au-delà de ces idées sur le xessal, la dépigmentation de la peau, l’Afrique et ses peuples se nient et se font rire au nez.

Un complexe identitaire qui ne dit pas son nom.
Je ne dis pas que le phénomène du xessal est réductible aux africaines et africains, c’est ce qu’on voit ailleurs

aux Antilles avec la teinture des cheveux, les échappés, le bronzage en Europe, le tatouage etc
Il faut s’aimer tel qu’on est le sentiment d’imposture participe du manque d’estime de soi et cela est une

imbécilité.
Je dois parler aussi de gens malades qui ont le vitigo  ce sont des plaques de couleur sur

le corps et pour avoir un teint unique

certains choisiront de passer par le xessal , alors que des médicament existent pour équilibrer les chose.

 

 

C’est le même souci pour les albinos, une crème adaptée permet de lutter pour soulager la peau.

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSgAglOBBDa7FXs9oeRXnse4Ae62CS1Z_X8-MsIpwHQClkX59hr
http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSdKYL1fFNkKk8WhEo_PD752opD3Zy3ctzGrLWRdtlzBaFYj7Sdattention http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQAoKG7F2bzY9vwyi7fJuohgrgOV5u6mutEoDAvFM94ZPFNvl0Y

La médecine permet de faire des chose plutôt que de passer par des méthodes barbares et aux

conséquences graves voire mortelles
Je préfère naturellement une femme claire de naissance qu’une femme qui

va travailler à faire du xessal,

à se décaper la peau pour sortir cette chair qui n’est pas une peau,

mais la chair et pire au moment d’une éventuelle opération, impossible de coudre et c’est le chaos, la mort

parce que j’ai fait du xessal et je finis par mourir pour avoir cherché à plaire à être « belle »

  1. Bihaku : Objectif peau blanche

Les japonaises peuvent consacrer beaucoup de temps au maquillage et au démaquillage chaque jour et le marché

des produits de beauté rendant la peau plus blanche est considérable au Japon.
En effet dans ce pays, le concept de beauté a toujours été associé à la blancheur de la peau,

d'où levocable japonaisbihaku . (bi= beau /beauté haku= blanc)
La blanchitude, valeur sûre de la beauté asiatique lemonde .fr

 

A lire sur le web une multitude  d’articles pour comprendre et se faire une opinion
http://toukimontreal.com/actualites/2010/08/24/le-xessal-depigmentation-de-la-peau-present-au-canada/  


  http://www.dakaronline.net/forum/lequotidien-sn-

Depigmentation-de-la-peau-Le-xessal-a-toujours-la-forme_m116331.html


http://www.xibar.net/LES-MEDECINS-SONNENT-L-ALERTE-Le-xessal-peut-rendre-sterile-et-provoquer

-des-avortements_a10279.html


http://sunukeur.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1361:societe--

la-depigmentation-a-la-peau-dure&catid=55:society-societe&Itemid=80


http://www.cridem.org/imprimable.php?article=54536

 

Mai 2011

Au Centre Municpal Social Val de Marne Chennevière avec l'Association Rayon de Soleil

échange autour du sujet " L'Orientation scolaire comme choix de vie"

Ce sujet engage les parents qui doivent dans le cadre de la parentalité s'informer pour mieux comprendre le

système scolaire afin de mieux accompagner leurs progénitures.

Les professionnels sont là mais ne peuvent pas tout faire et ne suivent pas les souhaits des parents et

surtout des enfants.

Bien des pratiques sont destinées aux enfants dont les parents sont dits "précaires" et à leurs

place les orientent là

où il y a de la place ie les formations moins couru.

Ces formations ne sont pas mauvaises pour l'essentiel mais( métiers manuels, cuisine, hôtelerie, bâtiment etc)

elles sont disqualifiées par ignorance.

La SUISSE privilégie ces formations, la France pas trop.

Donnons aux parents et aux jeunes la possibilité et les moyens de choisir pour réussir.

La pauvreté n'est pas synonyme d'échec, la revanche sociale existe.

 

Scarification et marque identitaire.

Comprendre et ne pas juger : Que dire du percieng en OCCIDENT ?
De tous les temps l’Homme a voulu marquer son corps et son territoire.
C’est une façon d’exister et de le montrer .
Dans les traditions ancestrales les marques sur le corps étaient un langage qui commence à disparaître seuls les

plus âgés gardent ces marques.
Disons ici pour faire vite et court :

Scarification a une fonction sociale

  homme_scarifi__de_burkina_faso__afrique_du_sud1

C’est en Afrique de l’OUEST qu’on retrouve cette pratique courante qui est remplacée par le

tatouage qui se distingue mal sur une peau noire.
C’est à la fois un rituel de passage  à l’âge adulte et une marque d’appartenance à un groupe

ethnique etc.
La scarification est pratiquée en Australie /Aborigènes, en Nouvelle Guinée. En Polynésie à

TAHITI on pratique des

tatouages sur une partout ou la totalité du corps y compris la tête pour marquer un niveau dans la hiérarchie sociale.

On introduit sous l’épiderme des matières colorantes de façon à former des dessins à des fins

esthétiques.
Prenons un exemple de peuple les MOOSE qui sont une ethnie du GHANA  il y a 5 sorte

de scarification
-le Marende : pour la beauté du nez
-le wiifu : donné au 1 er fils du roi, au prince
-le PUG wii ou scarification du ventre
-le lemde ou scarification du ventre
-le Dendendga consiste à alterner verticalement et horizontalement 3 scarifications à gauche

et à droite des pommettes
-Le youbl dayaka ou scarification du cou
Le signe ou la marque de la scarification donnait le rang ou la place dans lla personne dans la société en ce sens

c’est un langage non verbal voire c’est comprendre c’est définir et pour cela il faut être imprégné de cette culture
Afficher l'image en taille réelle    piercing lèvre   Les pieds chinois La tribu des Mursi
On pratique la scarification sur d’autres parties du corps , les dents qu’on rend pointu c’est un

critère esthétique comme

cette coutume qui allonge le crane des enfants ou les lèvres  chez les MURSI  «  Négresses à Plateau »,

les oreilles, le cou ( élongation du cou etc ) En Asie  chez certains chinois de l’époque impériale

il fallait avoir de ,tout petit pied  et une botte était fabriquée  pour empêcher le développement du pied ,

il y a 1000 ans cette pratique est révolue.
Scarification sur le ventre ..
Scarification sur les enfants morts .

Aujourd’hui ces pratiques ancestrales n’ont pratiquement plus lieu, mais en Occident on assiste à des formes de marquage

du corps avec le Percieng  sur le corps et des parties génitales, le tatouage ?etc
Où est la barbarie ….
Au total il ne faut pas condamner il faut d’abord comprendre et ne pas assimiler ces pratiques à des mutilations

ou des tortures, VERITE ICI MENSONGE AILLLEURS

Pape Bakary CISSOKO 25-02-2011

 

 

    RENCONTRE SUR LA PARENTALITE AVEC L ANCIENNE ASSOCIATION AFRICAINE DE

    CHENNEVIERE DEVENUE SOLEIL A PARTIR DE AVRIL 2011

    -Les loisirs

    -L orienation scoalire des enfants

    -Les influences des enfants

    -La co-éducation, la relation parents-enseignants

     

    FORMATION DESTINEE AUX PSYCHOLOGUES SCOLAIRES D'ILE DE FRANCE

    Bonjour,
    Suite à notre conversation téléphonique, je vous fais parvenir quelques points de discussion de la part

    des psychologues scolaires:
    Existe t il une théorie à la base des processus d'entretien pour faire émerger la problématique des familles?
    Question du temps: que faire quand des familles africaines arrivent avec une heure de retard?
    Quel sens a une psychothérapie pour les familles? (médecines traditionnelles, lien avec les esprits, etc...)

    Que faire au niveau des soins en cours si mère a consulté un marabout pour son enfant?
    Les prénoms: ex: Moussa dit.....   et l'identité
    Les langues   L'apprentissage de la langue en situation d'immigration
    Le sens de l'école pour les enfants et les allers-retours des pères, "l'absence" des pères

    La résistance à apprendre

    le français pour certains parents et incidences sur les enfants La représentation de la notion de

    handicap psychique

    (psychose, autisme), physique et sensoriel (cécité, surdité...) Voila de quoi discuter plusieurs séances

    sans doute...

    le mardi 3 mai de 14h30 à 16h30 au CAPP Paul Meurice 28 rue Paul Meurice 20ème Paris

 

 

CONFERENCE "ETRE PERE AUJOURD'HUI"

Pères, mères et enfants
vous êtes invités à un temps
d'échange, de rencontre
et de débat autour du père,
de sa place…
Samedi 15 janvier 2011
de 14h à 20h
à la Maison Léo Lagrange
10 rue de la Fontaine 77200 Torcy
(garderie pour les enfants de 0 à 7 ans)
thèmes abordés :

-La place du père dans la famille

-La place du père dans la société

-La place du père selon les cultures

-Grandir en l'absence du père ou avec un père seul

-joie et valorisation à être père

Joëlle BORDET psychosociologue

Dr Lucie PALANT Pédiatre

Claude MATARI Sociologue

MDIAYES SYLLA médiatrice socio-culturelle

Mohamed TIMERA Sociologue

et Pape Bakary CISSOKO Philosophe, Conférencier et Formateur en Interculturalité

MEGADIVERSITE.COM CANADA à suivre

Voici le site d'une jeune canadienne, brillante et exigente

et j'ai été impressionné par son courage et ceci " dans mon site , la médiocrité n'a pas sa place"

Patricia TURNIER, j'ai décidé de l'aider en apportant mes modestes contributions.

J'aime ces jeunes qui sont rigoureux et qui travaillent au rayonnement de la "race" noire"

mais aussi aux relations de toutes les cultures sans équivoque.

http://megadiversite.com/accueil.html

Universitaire convaincant et convaincu, savant et polymathe, africaniste et professeur .

Le PR D SAMB

ne veut pas juger , en tant qu'historien de la Philosophie ,

il expose les faits et essaie de comprendre,

il nous donne les outils de compréhension qui nous permettront d'avancer

ou de résister avec les arguments de la science contre les préjugés/

Pape CISSOKO

A Lire chez L'Harmattan Novembre 2010

LE VOCABULAIRE DES PHILOSOPHES AFRICAINS

Djibril Samb

Paru le : 09/12/2010 – Editeur : L'Harmattan – Collection : Ouverture philosophique –

Prix : 30 €

Le Vocabulaire des philosophes africains comporte 100 entrées réparties en cinq catégories de lexiques : 1)

un lexique de base de la philosophie avec les sens usuels des concepts (Dieu, éthique, être, logique, etc.)

et leurs infléchissements par les philosophes africains ; 2) un lexique de base de la philosophie

(être, substance, temps, âme, etc.) avec des connotations particulières en Afrique noire ; 3)

un lexique non philosophique dans les langues occidentales (ancêtre, sorcellerie, défunt, etc.),

mais investi d'acceptions philosophiques propres à la philosophie africaine ; 4)

un lexique spécifique issu des langues africaines (ntu, muntu, ori, nommo, nyama, etc.), qui contribue à

donner à la philosophie africaine son cachet propre ; 5) enfin, quelques termes spéciaux (consciencisme,

éviternité, négritude) introduits par des penseurs ou philosophes africains.
Il comporte également un glossaire de 167 termes issus des langues africaines, 106 notices biographiques

d'auteurs, africains essentiellement, que l'on peut désormais situer, un tableau chronologique 1900-2008 qui permet

de souligner les étapes de la philosophie africaine, mises en regard des événements historiques ou culturels significatifs

de l'Afrique noire et, enfin, une liste des périodiques philosophiques ou accueillant des travaux philosophiques édités en

Afrique subsaharienne.
Cet ouvrage est une " étude purement historique et scientifique de la philosophie africaine ", à laquelle elle

constitue en même temps une sorte d'introduction.

Autre ouvrage

Les Mutations de la famille africaine ici et ailleurs

Mutations de la famille africaine - La parentalité

au carrefour des modèles éducatifs


Céline Kula-Kim
Paru le
: 15/09/2010

Voici un excellent ouvrage que chacun devra avoir pour comprendre notre monde. Le monde évolue et les personnes

aussi, celui qui refuse de s'intégrer de façon intelligente se perd / Pape CISSOKO

Les parents africains de la diaspora ne peuvent que s'aligner sur le schéma de ces grandes

mutations qu'offre

la famille africaine d'aujourd'hui.
En dépit de l'éducation africaine qu'ils ont reçue, de leurs convictions, de la nostalgie qui les

animent constamment, ils ne

peuvent contourner les Droits dont doivent bénéficier tous les enfants, notamment

les enfants français

d'origine africaine. Certes, de nombreuses ruptures ont été produites par la modernité et la

rencontre des cultures. La continuité du modèle africain traditionnel ne peut être répétée et

appliquée systématiquement dans la société d'accueil.
Le conflit de générations qui les oppose à leurs enfants s'explique par le choc

de la rencontre des cultures

familiales, des styles éducatifs ; les contrastes entre les expériences de génération

sont frappants.

Les parents nés en Afrique, même s'ils étaient citadins et scolarisés, restent profondément attachés

aux valeursafricaines qu'ils ont intériorisées depuis leur plus jeune

âge et qu'ils veulent transmettre à leur tour à leur progéniture.
Et les enfants nés et/ou élevés en Europe, notamment ceux qui n'ont jamais été en Afrique,

constituent une

génération sans expérience de la vie africaine. Cette portée, très significative,

induit des comportements qui peuvent créer des tensions familiales et font apparaître un décalage dans

les représentations sociales entre les parents africains qui seront vus plus

stricts et les non africains qui seront considérés comme plus indulgents.

A lire chez l'Harmattan

Beaucoup de mes articles sont dans grioo.com et dans d'autres sites voir google

A présent je cherche à lever les voiles sur divers aspects des cultures africaines ici en

Occident mais aussi en

AFRIQUE : le problème des albinos, des handicaapés, bec de lièvre, des femmes, protection des enfants

contre les mauvais traitement

( marabout, pédophiles etc ), castes, les enfants et la guerre, les viols, le sida, le paludisme, la fausse démocratie,

le racisme ethnique, les pirogues de la mort et l'immigration clandestine, etc

En Occident je participe à informer, former les professionnels de tous bords à connaître les cultures

africaines pour mieux exercer leurs missions : Comment juger quand on a compris " Sénèque"

Nouvelles difficultés à réfléchir : Le conflit entre enfants issus de parents immigrés.

Un conflit de génération qui peut tourner au drame.

Rupture de communication et volonté de quitter le domicile,

Danger : la rue

Une éducation austère est-elle viable ?

Comment concilier valeurs traditionnelles et la culture métisse, celle de nos enfants à la double culture ?

Que faire ? Comment rétablir le contact pour un meilleur vivre ensemble ?

 

OCTOBRE ET NOVEMBRE 2010

GRENOBLE / ECHIROLLES ASSOCIATION LA RELEVE
8 RUE DE L'OCTAN 38130 ECHIROLLES
tu interviens la journée du 25 octobre 2010 (9h00-17h00) avec pause repas
le responsable est Mr VIGEZZI 04 76 46 65 38
Comprendre les cultures africaines

Bonjour Mr Cissoko,

Je vous contacte à propos de la formation que vous allez animer le 13/10/2010 et le 10/11.

Suite à votre intervention de l'année dernière les enseignants du réseau de réussite scolaire lié au

Collège Lucie Aubrac

75011 PARIS, ont souhaité approfondir leur réflexion.

Comme vous l'a surement présenté madame Ajchembaum, les modalités se rapprocheraient

davantage de l'analyse des pratiques.
Les ensiegnants, AS, ou autres professionnelles exposeraient des situations qui leur posent problème

et dans lequel il

peut y avoir une dimension culturelle avec votre éclairarage et vos apports le groupe tenterait de

trouver des solutions.

Je voulais voir avec vous si cela vous convenait et affiner si nécessaire.

D'autre part sera présente à cette formation, comme l'an dernier, notre médiatrice chinoise.

A delà de son travail de médiation elle fait une thèse sur les pratiques

éducatives des familles chisnoises vivant dans le quartierde Belleville et les conflits culturels

existant entre ces pratiques et les attentes de l'institution scolaire.

Je me demandais s'il serait possible de l'intégrer?

Je suis à votre disposition pour discuter de tout cela par mail ou téléphone: B VION

Nous pouvons si vous êtes disponible prendre eun RDV (je peux me déplacer) ou téléphonique

(je peux vous appeler de mon bureau)


Je suis ravie que notre réseau bénéficie à nouveau de votre intervention.
Merci d'avance

Cordialement

Mai 2010

Soirée de Gala et de Solidarité: KASSOUMAY
Paris SOS CASAMNCE
LE SAMEDI 29 MAI 2010 à la salle des fêtes de Saint Maur .94100 : France

Sous le Haut patronage de:
• Son Excellence Mr.Abdou DIOUF, Sécretaire Général de la Francophonie
• Son Excellence Mr. Abdoulaye Baldé, Ministre d'Etat, Ministre des forces armées

et Maire

de Ziguinchor
• Mme Maimouna Sourang NDIR, ambassadeur du Sénégal à Paris,
• Mr. Henri LOPES, Ambassadeur du Congo à Paris
Et le parrainage effectif de Monsieur Henri PLAGNOL, député maire de Saint- Maur -

des- Fossés
CONFERENCE DE M Hamidou SALL DE LA FRANCOPHONIE ET contribution de

M CISSOKO Pape Bakary

SUR LE THEME / Dialogue des cultures chez le Président poète

Léopold Sédar SENGHOR.
Cissoko : Le dialogue des cultures n’est pas un vain concept. Il exprime

l’envie de créer ensemble àpartir de la reconnaissance et de l’acceptation de l’autree le différent.

Le propos senghorien,s’il est suivi

permet de vivre dans un monde de paix condition pour un développement. SENGHOR

nous parle aujourd’hui au présent.

Ses propos méritent d’être pensés et pratiqués dans la réalité. La violence qui habite

le monde n’aurait pas de Sens si les propos de Lévinas, Renan ,Senghor ,

etc étaient bien perçus.
La culture est au début du développement tout en intégrant la paix.


Forum de la Jeunesse à LISSES

Ecouter et comprendre le mode de vie des jeunes âgés de 11 à 25 ans

pour adapter les services offerts.

Mieux connaître leurs attentes, leurs besoins et leurs envies pour qu’ils s’approprient un

territoire dont ils sont et seront les acteurs.
C’est l’objectif ambitieux que s’est fixé la Municipalité, en organisant le Forum de la

Jeunesse, les 7,8 et 9 mai 2010.
Petite Ville de 7000 HABITANTS
Le Centre Minkowska sait animer dans des centres jeunesse sur divers thèmes :
Emploi, logement, sécurité, santé, loisirs, culture, sports
« Les différentes structures locales chargées des questions de d’emploi, vous semblent-elles adaptées

et efficaces ?

Répondent-elles à vos attentes ? »
Le logement dans la recherche de l’autonomisation des jeunes et quelles aides des collectivités ?
Quelles réponses les collectivités apportent aux questions des jeunes ? etc

Que penser de la sécurité dans la ville ?
La culture est-elle souvent accessible aux jeunes et séduisante ?
Quels sont les souhaits des jeunes en matière de sports ?
Quels rôles jouent les parents et grands parents dans les activités loisirs des enfants, etc ?
Les médias et la violence ?
Les parents assument-ils vraiment leurs rôles, sont –ils aidés, armés, préparés pour cela ?
Peut-on et doit-on tout manger sans conscience ?
Les jeunes doivent-ils penser à leur santé, quel rôle pour les parents et la collectivité ?
Les sujets sont vastes et il suffit de programmer les animations avec l’équipe des animateurs, inviter

ou associer les

jeunes et le tour est jouer..
Les activités cuisine sont demandées, mais on peut aller plus loin comment à travers un menu peut-on découvrir

une culture ?
Toute activité est un prétexte pour faire passer un message, éduquer, transmettre du savoir en vue d’une

citoyenne réelle ?

Le FORUM est l’aboutissement de mois de rencontres, d’animations et d’échanges.

Il faut une implication des jeunes, des animateurs jeunesse des élus et des parents.


Prendre contact avec le centre Minkowska pour ce genre de projet.

Mars et Avril 2010

Secteur Forum jeunesse de la Municipalité de LISSE

Débats autour des loisirs : quels loisirs pour nos enfants et quelle responsabilité pour les parents ?

Les jeunes et le logement.

Je travaillerai sur le long terme pour que la "construction" que nous voulons réaliser

porte ses fruits.

Il est difficle de changer

les choses immédiatement, il faut prendre le temps du dialogue, de l'échange

( dans la paix ou le conflit) pour

espérer des résultats satisfaisants.MUTISME DES INTELLECTUELS AFRICAINS :

«Les gouvernants repoussent les intelligences» Écrit par JEAN-PIERRE MANE

Samedi 6 et Dimanche, 07 Mars 2010 Journal LOBSERVATEUR SENEGAL LOBS

Les intellectuels africains sont inertes face aux maux qui gangrènent le continent.

Un mutisme qui s’explique par l’indifférence des décideurs politiques du continent,

selon le philosophe

Pape Bakary Cissoko. Le commissaire chargé des politiques macroéconomiques

de la Cedeao,

Pr N’Galadjo Lambert Bamba, a appelé les intellectuels africains «à se constituer

en stratèges pour sortir le

continent du sous- développement. C’était au cours d’une rencontre avec la presse,

lundi 2 mars 2010,

pendant son séjour à Dakar. En réaction à cette sortie de l’économiste de la Cedeao,

Pape Bakary Cissoko,

philosophe et formateur à l’Université de Besançon et initiateur des «café-philo»,

reconnaît, pour le déplorer,

le mutisme, voire l’inertie des intellectuels africains. «Toutefois, relève-t-il,

même si le continent regorge d’éminents

intellectuels présents dans toutes les institutions internationales, la triste réalité est qu’ils

ne sont ni écoutés ni entendus

chez eux par les décideurs.» Les gouvernants africains, regrette le formateur en interculturalité,

repoussent les intelligences, restent sourds à ces intellectuels dès lors qu’ils ne sont pas au même sérail.

«Les gouvernants leur proposent

leur carte de membre, ce que les intellectuels ne peuvent pas accepter»,

répète M. Ciossoko.

A propos de l’ouvrage de référence et actes de symposium qui sera édité au terme

du symposium de

Ouagadougou, pour servir de bréviaire aux gouvernants africains,

Pape Bakary Cissoko

ne fait pas dans la langue de bois. «Ce sera un ouvrage de plus.

C’est la démocratie qui est en sursis

en Afrique à cause de l’immaturité politique. Il faut une véritable volonté politique

d’intégrer les réalités,

de les comprendre et de les dépasser. Sinon, c’est du bluff et

ce qui est paradoxal, c’est que le coût

de la conception de ce projet sera supérieur à sa réalisation.»

Il faut solliciter le peuple en partant de la base, sinon,

c’est peine perdue, dit-t-il. Poursuivant, il conseille : «Les intellectuels et les politiques

doivent travailler

dans un esprit constructif pour servir l’intérêt général. Et il est temps d’éduquerà

la citoyenneté,

au respect des institutions pour asseoir une paix durable qui augure un développement

économique.

Car, les conflits et les guerres bloquent tout processus de développement.»

Parlant des gouvernants,

M. Cissoko indique : «On peut être le plus grand savant, mais quand on n’est pas

organisé, cela ne sert à

rien et l’individu porteur d’un destin national doit savoir qu’il est en transit,

qu’il n’a qu’un bail pour

servir son peuple pendant un temps limité.» Les intellectuels, souligne le philosophe formateur

à l’Université de Besançon, en sollicitant le peuple, ne doivent pas rester en marge.

Ils doivent être

une force de résistance aux dérives du pouvoir en dénonçant au niveau national comme

mondial

ces mêmes

dérives, insiste-t-il. Dans la foulée, Pape Bakary Cissoko estime qu’au Sénégal, «il y a une

profusion d’écoles et

qu’il faut s’en féliciter». Cependant, il s’interroge sur la validité des enseignements et des

contenus. «Récemment, rappelle-t-il, l’Agence universitaire francophone (Auf)

a émis des critiques sur la qualité de certains enseignants sénégalais non habilités à soutenir

des Thèses de

Doctorat d’Etat, car eux-mêmes n’ayant jamais soutenu leurs Thèses d’Etat.»

Il faut assainir la formation,

le recrutement des enseignants à tous les niveaux, car un peuple mal formé est un peuple à

la dérive, soutient-il.

Mars et Avril 2010

ACADEMIE DE VERSAILLES

Académie de VERSAILLES Délégation académique à la formation des personnels de l'éducation nationales :

DIVERSITES CULTURELLES

Représentations culturelles de l'Afrique sub-saharienne : écouter, rencontrer pour

émigrer de nos certitudes

( enseignats, administratis, Travailleurs sociaux et de santé etc)

et aider les jeunes issus de l'immigration dans leurs parcours scolaires

ou de vie PARIS

RECTORAT DE PARIS PLAN DE FORMATION INTER-ETABLISSEMENTS/ DAFOR

Dans le cadre du Résau Ambition Réussite de l'Education prioritaire.

TRAVAIL EN INTER degré : LA RELATION ECOLE-PARENTS

La formation doit donner des clefs de compréhension au personnel du premier et second degré des

enfants issus de l'immigration. Cette formation permettra la construction

d'une vision partagée du sens de l'Ecole et des rôles de

chacun dans la réussite des élèves.

C

Transmission du patrimoine culturel pour mieux se dire face à l'altérité

L'Aventure ambiguë Roman de Cheikh Hamidou Kane
L'Aventure ambiguë est un roman de Cheikh Hamidou Kane publié en 1961. Il reçoit le Grand prix littéraire d'Afrique noire en 1962.

De manière significative "L'aventure ambiguë", histoire d'un itinéraire spirituel, porte en sous-titre "récit". Ce qui frappe en effet le lecteur de ce livre, c'est le classicisme dû autant à la retenue du ton qu'à la portée universelle de la réflexion philosophique. Sans doute l'auteur oppose-t-il à la pensée technique de l'Occident, essentiellement tournée vers l'action, la pensée de l'Islam, repliée sur elle-même, mais au-delà de cette confrontation c'est finalement le problème de l'existence qui est posé. On voit par là comment Cheikh Hamidou Kane, échappant à la donnée temporelle et politique de son sujet, l'angoisse d'être noir, débouche sur une réflexion qui nous concerne tous : l'angoisse d'être homme.>>
J. Chevrier Le Monde>>>
AVENTURE AMBIGUË (l'). Roman de Cheikh Hamidou Kane (Sénégal, né en 1928), publié à Paris chez Julliard en 1961.


Synopsis

Première partie. Samba Diallo est un enfant qui a été confié par son père, Le Chevalier, au chef de la tribu des Diallobé afin qu'il suive l'enseignement d'un sévère maître d'école coranique, Thierno. Ce dernier a très vite repéré chez l'enfant des qualités exceptionnelles. Alors qu'il est arrivé à l'âge de se rendre à l'école européenne, les avis sont partagés: le chef des Diallobé hésite à l'y envoyer, le maître d'école le déconseille vivement et la Grande Royale, sœur du chef, y est au contraire favorable. Suivant les recommandations de la Grande Royale (afin qu'il apprenne à "vaincre sans avoir raison"), Samba Diallo fréquente l'école européenne, s'y montre excellent élève, apprend très vite et se voit proposer de poursuivre ses études à Paris.

Seconde partie. À Paris, Samba Diallo vit très mal son isolement et son déchirement entre ses deux cultures. Il rencontre Lucienne, une communiste, et Pierre-Louis, un avocat antillais militant, avec lesquels il débat de la confrontation et du bien-fondé de l'interpénétration des cultures. À la demande de son père, il regagne l'Afrique. Il rencontre un homme, devenu fou après un séjour en Europe, qui lui propose de prendre la succession du maître Thierno, décédé. Mais Samba Diallo a abandonné la pratique religieuse. Le fou poignarde Samba et met ainsi fin à l'ambiguïté de son aventure.
« Je ne suis un écrivain qu’à titre accessoire », aime à rappeler le Sénégalais Cheikh Hamidou Kane, auteur de deux romans. Agronome et homme politique de premier plan dans son pays, l’homme a consacré peu de temps à l’écriture. Grâce au succès phénoménal de son premier roman, il s’est rapidement imposé comme une des figures incontournables des Lettres africaines. 
L’Aventure ambiguë, qui raconte le drame du métissage et de la double culture, est un récit emblématique de l’expérience coloniale en Afrique. Il a marqué l’esprit de générations d’Africains qui se reconnaissent dans le parcours de son héros, Samba Diallo - des berges de la Vallée du fleuve Sénégal aux bancs de l’école française. Les cinquante ans de sa parution ont été célébrés au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie à Paris. Dans l’interview qu’il
nous a accordée, Kane parle de la portée universelle de son roman, des heurs et malheurs de l’intellectuel colonisé, de la responsabilité des élites dans la faillite du développement africain, de la « dépossession » identitaire… Et des Gardiens du temple, son deuxième livre, paru en 1995, qui poursuit la quête de ses personnages mais dans des circonstances postcoloniales.

 


L'Enfant noir Roman de Camara Laye

L'enfant noir grandit dans un village de Haute-Guinée où le merveilleux côtoie quotidiennement la réalité. Son père, forgeron, travaille l'or au rythme de la harpe des griots et des incantations aux génies du feu et du vent. Respectée de tous, sa mère jouit de mystérieux pouvoirs sur les êtres et les choses. Elle sait détourner les sortilèges et tenir à l'écart les crocodiles du fleuve Niger. Aîné de la famille, le petit garçon est destiné à prendre la relève de son père à l'atelier et, surtout, à perpétuer l'esprit de sa caste au sein du village. Mais son puissant désir d'apprendre l'entraînera inéluctablement vers d'autres horizons, loin des traditions et des coutumes de son peuple...Un livre intemporel qui s'est imposé comme un classique de notre temps

L'Enfant noir de Camara Laye
Un dossier pédagogique préparé par
Christine Renaudin & Suzanne Toczyski
Sonoma State University
Résumé de L'Enfant noir de Camara Laye
organisé par chapitre

CHAPITRE 1
L'enfant qui fait l'objet du titre de l'ouvrage nous y est présenté pour la première fois sous le signe du serpent, l'animal totem de son père et du clan des forgerons.
Outre la description des lieux de son enfance-la concession, l'atelier du père, la case de la mère, celle du père et de la véranda attenante où il aime à jouer-, le chapitre évoque la lente initiation de l'enfant aux significations du serpent, animal dangereux sauf à en adopter, comme son père, le bon spécimen.
Le petit serpent noir que caresse son père à la fin du chapitre est l'animal totem du clan des forgerons, dont l'enfant se demande s'il héritera, ou s'il lui préférera le chemin de l'école.
CHAPITRE 2
Une femme ayant besoin d'un nouveau bijou pour une fête religieuse arrive chez le père du narrateur, qui est orfèvre, avec un griot qui est censé inspirer l'artisan. Suivant les exigences rituelles, le père s'est purifié le matin même, prévenu par son génie de la tâche qu'il aurait à accomplir ce jour-là. L'enfant apprécie la transformation quasi magique de l'or en bijou et l'extraordinaire travail de son père, qui est aidé dans sa tâche par la présence du petit serpent noir. La femme à qui le bijou est destiné s'émerveille devant le spectacle elle aussi, mais la mère du narrateur ne partage pas l'admiration de celle-ci, croyant au contraire que le travail de l'or ne peut que nuire à la santé de son mari.
CHAPITRE 3
La visite à la concession son oncle Lansana représente un moment privilégié pour l'enfant, qui fait le voyage de Kouroussa à Tindican accompagné du frère cadet de celui-ci. Ce voyage se caractérise par des dialogues enjoués qui aident l'enfant à supporter la difficulté de marcher si longtemps et finit par l'accueil de l'enfant par sa grand-mère.
L'enfant passe son séjour à Tindican à bien manger, à jouer avec les autres enfants, et à aider ceux-ci à chasser les oiseaux et les autres bêtes des champs cultivés. Le narrateur se distingue des autres enfants par ses habits d'écolier. La journée se termine par un repas de famille où Lansana, enfin rentré des champs, se montre bienveillant vis-à vis du petit.
CHAPITRE 4
La moisson du riz du mois de décembre est un effort communautaire puisque toutes les familles font la récolte générale le même jour. Les hommes sont responsables de la moisson proprement dite; les femmes, de leur côté, sont responsables de nourrir les travailleurs et les enfants. La moisson est présentée comme un événement joyeux auquel la communauté participe avec allégresse, chantant et travaillant au rythme du tam-tam.
Quant au narrateur, il participe à la moisson en aidant son jeune oncle. Son travail consiste à prendre les bottes d'épis récoltées par son oncle, les débarrasser de leurs tiges, les égaliser, et porter les gerbes au milieu du champ. Le narrateur reconnaît la dureté du travail et voudrait bien manier à son tour la faucille, mais son oncle l'avertit que ce travail de faucheur ne sera sans doute jamais le sien.
CHAPITRE 5
On apprend que, revenu à Kouroussa, le narrateur demeure chez sa mère, à la différence de ses frères et sœurs, qui dorment chez leur grand-mère paternelle. C'est dans ce chapitre que le narrateur nous fait le portrait de sa mère, une femme généreuse qui est chargée de la préparation de la nourriture, de l'éducation des enfants. Elle traite les apprentis de son mari comme ses propres enfants, les nourrissant et s'occupant de tous leurs besoins.
Cette femme se distingue non seulement par sa naissance noble et son air d'autorité, mais surtout par ses pouvoirs spéciaux qui lui viennent de sa position de puînée de jumeaux et du totem familial, le crocodile. Elle a une influence remarquable sur les animaux et peut puiser dans l'eau du Niger sans craindre l'attaque des crocodiles. Le narrateur apprécie les prodiges effectués par sa mère tout en reconnaissant, de son point de vue adulte, leur nature fabuleuse.
CHAPITRE 6
Le narrateur fréquente l'école coranique et, plus tard, l'école française. Dans l'une comme dans l'autre, les rapports entre filles et garçons se caractérisent par la moquerie universelle. Cependant le narrateur développe un rapport différent avec Fanta, l'amie de sa sœur.
C'est le maître d'école qui représente l'autorité, faisant régner le silence et ayant recours aux punitions corporelles. Les enfants, pour leur part, sont calmes et attentifs. Les grands sont souvent les bourreaux des petits, les forçant à faire les corvées imposées par le maître. Lorsque leurs interventions deviennent trop brutales, les parents interviennent, contraignant enfin le directeur de changer de poste.
CHAPITRE 7
Le rite de Kondèn Diara constitue la première épreuve de l'initiation des jeunes incirconcis au monde adulte. Le soir de la veille du Ramadan, les enfants à initier sont cueillis par une troupe hurlante, et participent tous à une fête communautaire, après laquelle ils subissent tous la cérémonie des lions dans un lieu sacré de la brousse. Le narrateur confie au lecteur la peur éprouvée lors de cette nuit, peur de l'inconnu, mais aussi des rugissements de lions invisibles aux enfants. A l'aube, l'instruction finie, les enfants découvrent de longs fils blancs couronnant toutes les cases de la concession et se rejoignant au somment d'un énorme fromager. Le mystère de l'installation de ces fils aussi bien que la source du rugissement des lions sont révélés par le narrateur, éloigné de son pays natal et peu soucieux des secrets de sa communauté natale.
CHAPITRE 8
Préparés par le rite de Kondèn Diara, les garçons de douze, treize et quatorze ans subissent ensuite la cérémonie de la circoncision, épreuve caractérisée par la douleur aussi bien que par la peur. Après une semaine de préparations festives pendant lesquelles les garçons, habillés de boubous cousus et de bonnets à pompon, reçoivent des cadeaux et dansent à maintes reprises le coba, danse reservée aux futurs circoncis, ceux-ci sont conduits sur une aire circulaire où l'opérateur accomplit sa tâche avec rapidité. S'ensuit une quarantaine de quatre semaines pendant lesquelles les jeunes gens sont soignés par un guérisseur et la vue des femmes leur est interdite. Le narrateur reconnaît l'importance de la séparation rituelle entre mère et fils et finit par habiter sa propre case en face de celle de la case maternelle.
CHAPITRE 9
Ce chapitre commence par le récit des adieux à Kouroussa: le narrateur décrit ses adieux à sa mère, à son père, à ses frères et ses sœurs. Le départ du jeune homme est marqué par le déchirement et la tristesse du narrateur, qui est accompagné à la gare par ses frères et sœurs, Fanta, et des griots.
La deuxième moitié du chapitre commence par le voyage du narrateur, avec une description détaillée des sentiments du narrateur lors de ce voyage. Pendant ce voyage, il passe par Dabola, Mamou et Kindia. Etant arrivé à Conakry, capitale de la Guinée, le narrateur réside avec son oncle et ses deux femmes. Il raconte les premiers jours d'école aussi bien que sa conversation avec son oncle sur les vertus des différentes écoles et carrières. Malgré ses hésitations, le narrateur reste au Collège Georges Poiret. Le chapitre se termine par le bilan de sa première année à Conakry.
CHAPITRE 10
Lors de sa deuxième année de collège, le narrateur voit régulièrement son nom au tableau d'honneur. C'est pendant cette période qu'il rencontre Marie, qui passe ses dimanches chez l'oncle du narrateur. Selon lui, ils partagent une sorte d'amitié profonde, mais le lecteur sent bien que leurs émotions sont plus fortes que celles d'une simple amitié. Les tantes du narrateur taquinent les deux jeunes gens, parlant de leurs futures fiançailles. Les deux passent beaucoup de temps ensemble, à dansant, écouter de la musique, se promener à bicyclette, etc. A la maison, le narrateur attend qu'on le serve, tandis que Marie aide au ménage.
CHAPITRE 11
Durant ses années de collège, le narrateur retourne régulièrement à Kouroussa pendant les vacances scolaires. A chaque retour il peut apprécier les efforts de sa mère pour rendre sa case plus «européenne» et correspondre à son éducation. Lors de ces visites, le narrateur reçoit ses amis et même de jeunes femmes séduisantes dont sa mère désapprouve la fréquentation. En fait le narrateur se plaint de la «tyrannie» de sa mère qui surveille tous ses mouvements, même lorsqu'il dort.
Le chapitre est surtout le récit de la grande amitié du narrateur avec Kouyaté et Check, ses camarades d'enfance. A la fin de sa deuxième année le narrateur rentre à Kouroussa et découvre que Check est très malade. La mère de celui-ci consulte les guérisseurs, qui recommandent des massages et des tisanes; Kouyaté insiste plutôt que Check aille voir un médecin au dispensaire. Malgré tous les efforts de sa mère et de ses amis, Check meurt en présence de Kouyaté et du narrateur. Celui-ci connaît ainsi son premier grand deuil.
CHAPITRE 12
Ayant reçu son certificat d'aptitude professionnelle, le narrateur a l'occasion d'aller étudier en France avec l'aide d'une bourse scolaire. La mère du narrateur refuse absolument de considérer cette idée; son père y est plus ouvert et encourage son fils à partir pour son propre bien et pour qu'il puisse revenir aider son peuple. La mère finit par comprendre qu'elle ne peut pas empêcher le départ de son fils, mais sa tristesse est profonde.
Un jour, donc, le narrateur se retrouve dans un avion qui part pour Dakar, où il laissera Marie qui va y poursuivre ses propres études. De Dakar il prendra un autre avion pour aller à Orly, d'Orly il ira à la gare Saint-Lazare en métro, et finalement à Argenteuil. Le narrateur promet de revenir, mais son dernier geste est de palper le plan du métro de Paris qui gonfle sa poche.

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Page mise à jour le 11 juillet 2003
© C. Renaudin & S. Toczyski

 


L’OS DE MOR LAM ; pièce de théâtre qui a été écrite par Birago DIOP en 1960.

 

Un autre classique qui a bercé nos études. Offrons, transmettons le meilleur capital culturel à nos enfants.  P B CISSOKO



Il était une fois, un homme appelé Mor Lame. Il avait un confrère, « plus que frère », Moussa qu'il aimait très bien.
Un jour, Mor Lame cuisait un os de boeuf battu quand « plus que frère » lui rendit visite. Selon la tradition, il dut partager le menu avec son hôte. Or, il n'aimait prendre que de l'os, surtout l'os de la cuisse. Alors, il ne voulut pas accepter son hôte jusqu'à l'heure, où l'os sera ramolli.
Pour cela, il fit le mort, se raidit sur son lit et demanda à sa femme d'annoncer sa mort à la population. La femme lui obéit. Tandis que les gens se rassemblaient, son épouse alla le voir et dit :
Mor Lame lève-toi, ils sont prêts à t'enterrer.
Où est l'os ? murmura le faux mort. Dans la marmite au feu, répondit sa femme. S'est‑il ramolli ? Oui, il s'est ramolli.
Et Moussa ? Il est là. ?
La population fut présente et on invita ceux qui sont chargés de laver les morts de commencer leur travail.
La femme revint vers son mari et reprit « Lève-toi Mor » « Où est l'os? » Demanda t-il. « Dans la marmite au feu ». « Et Moussa ? Il est toujours là. »
- Ils veulent te laver. Oui qu'ils me lavent
On le lava et il resta sur la natte dans le linceul blanc. Ensuite, et on le mit dans le cercueil et l'enterra enfin. Son épouse s'approcha du chef fossoyeur et lui demanda de lui permettre de dire une dernière prière à son mari afin que celui‑ci soit accepté dans le royaume de Dieu. Le chef fossoyeur accepta sa proposition. Elle alla voir son homme en sanglot et dit : « Mor lève-toi ! Ils veulent te mettre dans le cercueil et t'enterrer ; lève‑toi » « où est l'os ? » « Dans la marmite au feu » « S'est-il ramolli ? » « Oui il est ramolli » « Et Moussa ? Il est toujours là ? Qu'on me mette dans le linceul blanc, qu'on me mette dans le cercueil et qu'on m'enterre enfin. »
La femme se retourna en larme. Le chef fossoyeur le mit dans le linceul blanc puis dans le cercueil. On entonna des chansons funéraires et le cortège démarra pour le cimetière. On y est déjà arrivé. Le cercueil est a dépassé la longueur de la fosse et le chef fossoyeur ordonna qu'on jetât les premières poignées de sable sur celui‑ci. A peine la population commença‑t‑elle à obéir à cet ordre que la femme demanda sa même permission de prière au chef‑ fossoyeur qui accepta. Elle alla dans le trou, se baissa et dit à son mari les yeux pleins de lames.
« Mor lève‑toi » « Où est l'os ? » s'enquit‑il à travers le linceul et le cercueil. « Dans la marmite au feu. » « S'est-il ramolli ? » « Oui il s'est amolli ». « Et Moussa ? Il est toujours là ? ».
Ils jettent déjà les premières poignées de sable sur le cercueil. « Ils vont t'enterrer vivant » « Qu'ils m'enterrent »
La femme sortit et l'on combla la fosse de sable. Tous retournèrent à la maison. Le chef de la famille de Mor Larme appela Moussa et lui dit: « Tu as été pendant longtemps le confrère de Mor Larme ; son « plus que frère ». Raison pour laquelle à la fin du veuvage de sa femme, tu la prendras pour épouse. Elle ne commencera à vivre dans d'autres mains que dans les tiennes. Je te la remets. Garde-la bien ».
Ainsi donc, Moussa hérita la femme de son ami mort pour avarie, maintenant, il dit à la femme: « Où est l'os ? » « Dans la marmite, au feu » « S'est‑il ramolli ? » « Oui il s'est ramolli. » « Amène‑le pour que nous le mangions ».
La femme l'amena à Moussa et ensemble ils le mangèrent.
Mor Lame s'est laissé enterrer vivant pour n'avoir pas voulu partager un simple os avec son confrère Moussa. A sa mort, Moussa a pris sa femme et ensemble ceux-ci ont mangé le menu.
De toute évidence l'avarice perd tout en voulant tout gagner. Mor Lame en voulant gagner l'os, perdu et l'os, et sa femme et la vie. Gardons‑nous donc de l'avarice et nous vivons heureux.

Les contes d’Amadou KOUMBA de Birago DIOP

«Transmettre à nos enfants notre bon héritage culturel qui leur permet de se connaître»
Les Contes d'Amadou Koumba, Paris, Fasquelle, coll. « Écrivains d'Outre-Mer », 1947
Les Contes d’Amadou Koumba est une collection de contes venant de la tradition orale sénégalaise. Ce livre est un des premières tentatives de mettre en écriture les contes oraux des ‘griots’ Wolofs et sert à informer les lecteurs Européennes de la culture Africaine. Dans ce livre, nos contes favoris étaient « Maman-Caïman », un conte d’apprentissage, et « Fari L’Annesse », un conte de métamorphose.


Voyage dans le temps, dans les thèmes, dans les mots. Thèmes traditionnels et originaux, bestiaire cruel et tendre aux multiples aventures, univers des hommes, immuable.
Amadou koumba, griot, conteur, chanteur, diali au Soudan, guéwèl au Sénégal, celui qui transmet la parole, le message au fil des générations.
C'est lui qui relate à Birago Diop, des histoires, des contes et des légendes, rythmés par le tam-tam ou la calebasse.
Une profusion de sentiments saisissent le lecteur : la frayeur, la gaieté, l'émotion se relaient. Golo, le singe, est à l'origine de la réputation de Koumba qui, avec son ancien mari, ira à Maka-Kouli pour entendre la sentence du marabout. Sagesse, humour et réalisme : "On ne connaît l'utilité des fesses que quand vient l'heure de s'asseoir!".

"Quand la mémoire va ramasser du bois mort, elle rapporte le fagot qui lui plaît"…jeux des souvenirs, poésie des saisons, nostalgie des retours au pays, interventions de génies malicieux…
Les bêtes donnent parfois des leçons aux humains mais souvent la cruauté des hommes prend le pas sur l'innocence de l'animal.
Les défauts ne sont pas l'apanage de l'homme, et les animaux - acteurs - personnages - apparaissent avec leurs travers, ruse, paresse, débauche; tel Golo le singe, encore lui, mauvais sujet, querelleur, malicieux, menteur.
Saga animalière et humaine qui puise ses sources dans la vie elle-même, alchime universelle entre les êtres et les éléments.
Trois contes, intitulés "Les mauvaises compagnies", rassemblent les acteurs animaux, le crabe, le rat, le caméléon, le coq, le crapaud, qui entretiennent des relations où la ruse et les coups bas l'emportent sur l'amitié.
Les traditions, les rites populaires et ancestraux sont toujours présents au cœur des récits et nouent ainsi des liens entre le passé et le présent. Par le biais des histoires, nous pénétrons donc dans l'univers tribal rythmé par les coutumes et les cérémonies. Le thème du conte "Petit mari" montre toute l'ampleur tragique d'une histoire d'amour émouvante et désespérée.
Puis, ce sont à nouveau des animaux conduits par M'Bile, la biche, qui se métamorphosent en jeunes femmes pour mettre en péril un chasseur imprudent.
Au fil des récits, Amadou Koumba, conteur, magicien, poète, nous emmène dans un monde proche et lointain à la fois, celui de l'histoire des hommes et des bêtes, toujours recommencée…
A. Defaux
Birago Diop