AFRIQUE NOIRE


RENCONTRER L'AFRIQUE POUR UNE CERTAINE EFFICACITE

MEDIATION CULTURELLE

FORMATIONS SUR
LA CULTURE AFRICAINE

07 juillet 2016

Examens et stress comment aider nos candidats aux examens, concours à croire en eux

Comment résister aux pesanteurs sociales africaines ( trop de pression tue et annihile tout esprit)

Le Bac est une bonne chose mais on peut réussir sa vie sans le Bac , sans le Bac la vie continue

on m' a demandé de parler à des élèves candidats et coici ce que j'ai dit pour les motiver, en leur disant d'abord qu'ils sont capables

 

comment aider nos enfants dans leur scolarité les valeurs au secours des cité

http://www.ichrono.info/index.php/mobile-it-2/item/1591-comment-aider-nos-enfants-a-reussir-leur-annee-scolaire-association-rayon-de-soleil-chennevieres-sur-marne-france-avec-pape-cissoko

une battante Aisseta CISSE du 91

http://www.ichrono.info/index.php/actualite/item/1590-mme-aisseta-cisse-une-battante-qui-remotive-tout-le-monde-association-generation-ii-citoyennete-et-integration-generation-peres-citoyens-91-evry

parcours d'un immigré citoyen français  Mr Djiby SY

http://www.ichrono.info/index.php/blog/item/1587-la-veritable-histoire-de-monsieur-sy-de-djiby-sy-roger-lavergne-ed-sepia

les valeurs au secours des cités

http://www.ichrono.info/index.php/mobile-it-2/item/1586-si-instruire-c-est-construire-les-valeurs-familiales-sont-elles-dans-l-impasse-mr-sy-djiby-invite-a-penser-pour-panser-nos-maux-a-champigny-sur-marne

 Comment aider nos enfants à réussir leur année scolaire ? Association Rayon de Soleil/Chennevières sur Marne/France- avec  Pape Cissoko   Vendredi 16 octobre 2015 Ile de France 94

Association Rayon de soleil organise dans le cadre de ses animations « groupe de parole» sur la Parentalité à l’Espace Socioculturel Rabelais à Chennevières de 19h à 20h30.
Animée par Pape Bakary CISSOKO, formateur Interculturel, Philosophe et spécialiste de la Parentalité.
Le débat sera suivi d’un repas convivial. Chacun apporte un dessert et l’espace socio-culturel offre le diner. Pendant le débat les enfants sont pris en charge dans une salle avoisinante pour faire des activités sous la vigilance d’un animateur.
Un moment convivial pour que chacun se sente bien et trouve sa place.
« La réussite scolaire de nos enfants ne repose pas que sur les bonnes notes. Leur bien-être à l’école, leur adaptation à la vie en collectivité, les relations avec leurs enseignants…. Autant de facteurs qui peuvent favoriser ou défavorise, leur estime de soi, leur motivation, et donc, leur réussite à l’école. Comment trouver le juste équilibre entre implication et pression ?
Entre résultats et épanouissement ? » Espace socio-culturel de Chennevières/Marne

Les invités arrivent, les parents viennent avec leurs enfants, certains se mettent tout de suite au travail, d’autres se dirigent vers les jouets, c’est dire qu’ils connaissent les lieux puisque c’est dans ce lieu qu’ont lieu le soutien scolaire.
La maitresse de cérémonie Myriam CHantrieux, travailleur social accueille et met à l’aise l’assistance en offrant le thé, le café ou la boisson de bienvenue.
Voici Mme Betty DUBUISSON de l’Association Rayon de Soleil qui met sa main à la pate,  salue, fait des accolades, avec un sourire qui vous dit vous êtes chez vous.
Voici une entrée qui ravit les parents et les enfants, c’est la directrice de l’école primaire qui vient assister et contribuer à la soirée.
Pape Cissoko d’entrer de jeux demande aux parents de lui donner une définition ou ce que le mot réussir évoque chez eux.
Les réponses fusent, avoir de bonnes notes, équilibre, comprendre, bien travailler,  avoir 20 /20, avoir du travail, etc.
Pape reprend chaque notion et explicite le contenu tout en nuançant. Par exemple on peut avoir 20/20 et ne pas réussir. On peut réussir à l’école mais échouer dans la vie, où est donc la réussite ?   
Comment aider nos enfants à réussir dans leur scolarité n’est pas une mince affaire mais ce n’est pas non plus trop compliqué. Il y a des mesures à prendre et qui n’exigent nullement de savoir lire et écrire c’est du bon sens.
Il faut tout de suite dire que savoir lire et écrire sont importantes pour aider son enfant dans  sa scolarité mais ce n’est pas indispensable.
L’exemple de ce vieux marocain de plus 70 ans qui ne sait ni lire ni écrire surveillait les études de ses enfants, il s’arrêtait quelque fois devant un cahier et pointait son doigt sur une écriture… L’enfant savait que son père ne sait ni lire ni écrire mais ce geste qui l’amusait démontrait que le papa s’intéressait bien à son travail, à la tenue du cahier, à l’écriture, au rouge sur la marge etc.
Bref, aider son enfant à réussir demande d’abord de veiller à la santé de l’enfant, à son hygiène, son sommeil, son équilibre.   L’environnement doit être sain, il faut gérer la tv, les outils multimédias, ( Smarthphone, tablettes, ordinateur, musique, bruit etc ). L’enfant doit être dans un espace de travail correct, dans une chambre adaptée si possible.
Une fois que ces conditions sont réunies il va à l’école après avoir bien mangé, bien brossé ses dents, puis il faut l’accompagner à l’école en respectant les horaires.
Il est souhaitable que l’enfant reste à l’école pour y déjeuner et manger un repas équilibré qui respecte les convictions religieuses de chacun ( sans porc, très respecté en France).
Le temps de sommeil et le bon petit déjeuner permettent à l’enfant de bien tenir en classe.
A la fin de l’école certains parents s’arrêtent au parc pour que l’enfant y joue mais cela ne doit pas excéder 30 mn ou 1h puisqu’il faut savoir que l’enfant a pu se défouler pendant la récréation.
Après ce temps de loisir ( + goûter) il est bon que l’enfant revoie ses devoirs travaille un peu sous la vigilance de quelqu’un, le faire réciter, lire ne serait-ce que 5 à 10 mn tout est fonction de la classe de l’enfant.
C’est aussi le moment de préparer l’école pour le lendemain donc il faut faire le sac, s’assurer que le matériel est toujours là, etc. Les parents devront aussi demander à l’enfant son cahier de correspondance et l’agenda pour voir s’il y a un mot ou non.
Aider son enfant c’est aussi faire des choses avec lui pour le motiver en le familiarisant avec des pratiques, aller au cinéma, au théâtre, à la médiathèque, à la bibliothèque, au centre de loisirs, etc. Il ne faut manquer de familiariser l’enfant avec les livres, il y en de toutes sortes, lui raconter des histoires, ou comptines. Au sujet des histoires, on est pas obligé de lire des histoire en français, une histoire ou une chanson dans sa langue maternelle exige une concentration , une tenue , une attention de la part de l’enfant, cette attention sera requise aussi à l’école. 
Dans notre société actuelle on demande trop aux enfants, on recherche la performance, le succès rapide et on laisse de côté tout ce qui est la vie, la solidarité, le partage, etc.
Aider un enfant, c’est le motiver, le stimuler, lui faire confiance, le féliciter et lui montrer son amour, son affection et sa fierté. N’oublions pas que le jeu est aussi important pour le développement de cet enfant et en aucun cas jouer avec son enfant est dégradant. On doit prendre du temps pour sa famille quel que soient nos occupations.   
Il ne faut pas manquer de d’utiliser les ressources de sa propre culture (le coran, la bible, etc). Il y a des techniques partout pour aider son enfant à mémoriser, (chanson, le coran, les prières) etc.. Tous ces outils sont à mobiliser à bon escient
Aider un enfant c’est aussi être vigilant pour remarquer les lacunes, difficultés  yeux, timidité, harcèlement, raquet, etc) on doit à chaque fois discuter avec lui en lui posant des questions, qu’as-tu fait aujourd’hui, as-tu réussi ce qu’on t’a demandé, où est ce que tu as eu des difficultés, et nous verrons ensemble. Aussi on pourra lui suggérer de dire au professeur qu’il n’a pas compris ceci ou cela et il ne faut pas avoir honte de ne pas comprendre.    
Dans le chemin de la réussite il faut penser à l’orientation de l’enfant, il faut en parler, bien souvent les enfants ne savent pas ce qu’ils voudront faire demain. En discutant sur leur avenir vous travailler sur les métiers et ce capital est important pour eux. 
Tous les enfants comme l’a si bien dit la Directrice d’école, ne sont pas égaux, n’ont pas les mêmes chances et donc certains réussirons à l’école plus aisément que d’autres. Mais il est aussi évident que chacun a son rythme et y arrivera si on l’accompagne convenablement.     
On a des enfants surdoués, qui réussissent alors que d’autres surdoués vont échouer parce que inadaptés aux institutions. 
Notre directrice nous a demandé de préparer les enfants au sens de l’effort. Elle a du mal à accepter que les parents aient à porter les cartables des enfants jusque devant l’école. Tout est facile pour les enfants, il faut qu’ils apprennent que la vie n’est pas facile et c’est par le travail et l’effort que les résultats sont visibles.   Un enfant peut échouer ce n’est pas un mal si on lui apprend à se relever à analyser les causes de son échec pour rebondir.
Ne dit-on pas qu’on apprend en tombant, on grandit de ses échecs.   
Pour aider les enfants, les municipalités, l’école, les associations sont là pour donner le coup de pouce qu’il faut. Il est déconseillé de rester seul, il faut parler aux enseignants aux moindres soucis ou quand tout va bien, c’est faire le point et recevoir des conseils  avisés.
Les parents doivent veiller à la régularité des enfants à l’école, éviter les absences et les comportements inappropriés. 
Eduquer avant qu’il ne soit trop tard, on doit enseigner à la maison le respect, les valeurs pour que l’enfant puisse bien vivre partout être accepter partout Un enfant bien éduqué c’est un enfant qui est accepté partout et tout ceci favorise la réussite. 
Reprenons dans une sorte de résumé quelques pistes.
Winnicott, pédiatre et psychanalyste britannique nous demande de favoriser la curiosité naturelle chez l’enfant ce qui va favoriser son désir et sa volonté d‘apprendre. Ainsi on verra l’enfant acteur et le parent celui qui le soutient dans son évolution.
Les parents doivent éviter de jouer au professeur, ils doivent s’intéresser à la scolarité des enfants.
Pour aider son enfant il faut l’aider à organiser son travail personnel et organiser des activités qui favorisent les apprentissages.     
La réussite de des enfants ne repose pas seulement sur les bonnes notes comme nous l’avions dit. Elle est basée sur le bien être à l’école. L’enfant doit se sentir bien et en sécurité à l’école. Les parents mais aussi les enseignants par leurs attitudes peuvent y contribuer et doivent y contribuer.     
Plutôt que d’aider l’enfant à réussir dans sa scolarité c’est l’aider à se construire pour être une personne complète et singulière par l’éclectisme et la maximisation des pratiques culturelles.
Il faut construire un être équilibré et autonome responsable de son existence.   Parents et éducateurs doivent gérer de façon experte la carrière scolaire de l’enfant par la mise en place d’une grande continuité éducative (toute information scolaire ou extra-scolaire contribuent à façonnent l’enfant). Il est souhaitable de construire une transmission éducative plutôt que de léguer : il y a une dimension active de la transmission.
Faire confiance et laisser une certaine liberté aux enfants sous la vigilance des parents.
L’aide importante à apporter à l’enfant consiste dans l’attention et la présence à son enfant et à prendre le temps, s’accorder du temps pour faire des activités avec lui, d’échanger avec lui sans se lancer dans des sermons moralisateurs et destructeurs : il faut une co-éducation bienveillante.
En somme et comme Brigitte PROT le dit si bien pour aider son enfant dans son cursus scolaire, il faut :
-Favoriser son désir d’apprendre
-Ne pas jouer au professeur
-S’intéresser  à sa scolarité
-Comprendre ses spécificités
-Fixer avec lui des objectifs concrets
-Donner un sens aux études
-Lui apprendre à gérer son temps
-Lui offrir un cadre propice au travail
-Contrôler plutôt que juger
-Reconnaître ses points forts
-Comprendre plutôt que s’inquiéter
-Donner l’exemple et donner le sens de l’effort.         
Bibliographie sommaire :
Stéphane CLERGET : Réussir à l’école une question d’amour ?
-la réussite scolaire n’est pas qu’une question d’intelligence !
Fred DERVIN : La meilleure éducation au monde ? Contre-enquête sur la Finlande
Pie TSIBANDA : Ces enfants qui n’ont envie de rien  ( Bernard Gilson Editeur’ Belgique)
Dr Aldo NAOURI : Eduquer ses enfants. L’urgence aujourd’hui
Thomas GORDON : Parents efficaces
Barbara UNELL et Jerry WYCOFF  se faire o
Céline Kula-Kim : Mutations de la famille africaine ; la parentalité au carrefour des modèles éducatifs.

Exceptionnelle leçon de vie : la roue tourne et l’accident chez Aristote est de l’ordre du possible chez chacun de nous. Octobre 2015


Exceptionnelle leçon de vie : la roue tourne et l’accident chez Aristote est de l’ordre du possible chez chacun de nous

 

Un jour, une femme a aperçu un mendiant, assis sur un trottoir dans la rue.
Elle s'est approchée de lui et comme le pauvre est déjà habitué à être humilié par tous, il l'a ignorée.
Un policier, observant la scène, s'est approché :
– il vous importune ?
Elle a répondu :
– d'aucunes façons, j'essaye de l'emmener jusqu'à ce restaurant, parce que je vois qu'il a faim et il est même sans forces pour se lever. Vous, la Police m'aideriez-vous à l'emmener jusqu'au restaurant ?
Rapidement, le policier aida le pauvre homme qui n'en croyait pas ses yeux.
En arrivant au restaurant, le serveur, qui est allé les aider, dit sans aucune réaction :
– excuser moi Madame, mais il ne peut pas rester ici. Il va faire peur à mes clients!!!
La femme vexée, a soulevé les yeux et dit :
– vous savez que l'énorme entreprise-là en face, trois fois par semaine, leurs directeurs viennent ici avec des clients faire des réunions dans ce restaurant ! Et je sais combien d'argent ils vous laissent ici, et c'est ce qui maintient ce restaurant. Et je le sais, car, je suis la patronne de cette entreprise. Alors je peux rester ici manger avec mon ami, oui ou non ?
Le serveur fit un signe positif de la tête et le policier qui observa la scène, en fut stupéfié, et le pauvre homme, très ému à ce moment-là, laissa couler une larme.
Quand le serveur recula, l'homme demanda :
– merci Madame, mais je ne comprends pas ce geste de bonté.
Elle lui prit les mains et lui dit :
– tu ne te rappelles pas de moi, Jean ?
– votre visage me dit quelque chose en effet – Répondit-il – mais je ne me souviens pas d'où.
Elle, les larmes aux yeux, lui dit:
- Il y a un certain temps, moi à peine formée, je suis arrivée dans cette ville... Sans aucun argent en poche... j'avais très faim, je me suis assise à cette place car j'avais un entretien d'embauche dans cette entreprise en face, qui aujourd'hui est mienne. Quand s'est approché de moi, un homme, avec un regard généreux. Tu te rappelles maintenant Jean ?
En larmes, il affirma que oui.
– À ce moment-là, vous travailliez ici. Ce jour-là, j'ai fait le meilleur repas de ma vie, parce que j'étais très affamé, et même sans forces. Chaque minute, je vous regardais, parce que j'avais peur de vous nuire. J'étais là à manger gratuitement. Et quand vous preniez de l'argent de votre poche et le mettiez dans la boîte du restaurant, j'ai été abasourdie. Et je savais qu'un jour, je vous rendrais l'appareil. J'ai mangé et je suis allé avec plus de forces à mon entretien. À ce moment-là, l'entreprise était toute petite ... J'ai été acceptée à l'entretien. Je me suis spécialisée. J'ai gagné beaucoup d'argent et puis j'ai fini par racheter quelques actions de l'entreprise et finalement, je suis devenue la patronne. J'ai fait de l'entreprise ce qu'elle est aujourd'hui. Je vous ai recherché sans jamais vous retrouver... Jusqu'à aujourd'hui. Je vous vois dans cette situation. À partir d'aujourd'hui, vous ne dormirez plus dans la rue ! Vous venez chez moi ce soir... Demain, nous achèterons de nouveaux vêtements et vous travaillerez avec moi ! Ensuite, nous chercherons un logement pour vous.
Ils se sont pris dans les bras, en train de pleurer.
Le policier, le serveur et les autres personnes voyant la scène, ont été ébahis en raison de la grande leçon de vie, dont ils venaient d'être témoins!!!


Moralité de l'histoire :
Aujourd'hui, c'est moi qui suis dans le besoin ... Demain, ça peut être, toi !
Fait toujours le bien ... Et peut être qu'un jour, il reviendra en double pour toi.

Leçon de vie : L’autre est un moi je dois penser à lui

Pour tous mes amis, proches ou aléatoires, c'est l'un des plus longs statuts que je fais, mais un des plus réels. Tout le monde peut passer à travers quelques moments difficiles à un certain point. La vie n'est pas facile. C'est quelque chose à penser. Saviez-vous que les personnes les plus fortes sont généralement les plus sensibles ? Saviez-vous que les personnes les plus gentilles sont les premières à être maltraitées ? Saviez-vous que ceux qui prennent soin des autres, sont généralement ceux qui en ont le plus besoin d'attention ? Saviez-vous que les trois choses les plus difficiles à dire sont je t'aime, je suis désolé, et tu m'aides ? Parfois, juste parce qu'une personne semble heureuse, il faut regarder au-delà de son sourire pour voir combien de douleur puisse avoir à l'intérieur. Pour tous mes amis qui connaissent certains problèmes en ce moment. Nous avons tous besoin d'intentions positives en ce moment. Si je ne vois pas ton nom, je te comprends. Je demande à mes amis où qu'ils soient, de copier gentiment et coller ce statut pendant une heure pour donner un moment de soutien à tous ceux qui ont des problèmes familiaux, de santé, de travail, des préoccupations de tout genre et ont seulement besoin de savoir que quelqu'un s'inquiète pour eux. Faites-le pour nous tous, car personne n'est immunisé. J'espère voir cela sur le mur de tous mes amis juste pour le soutien moral. Je sais que certains le feront !!! Je l'ai fait pour un ami et vous pouvez le faire vous aussi. Il faut copier et coller ce message, pas de partage" Voilà

Interprétation du texte de Levinas : «Chaque individu est virtuellement un élu, appelé à sortir, à son tour - ou sans attendre son tour - du concept du Moi, de son extension dans le peuple, à répondre de responsabilité : moi, c'est-à-dire, me voici pour les autres, à perdre radicalement sa place - ou son abri dans l'être17 ...»

Avril 2015

Vous vous dites ce n'est pas possible pour mes enfants, lisez cedi et vous abandonnerez vos préjugés, tout est question de motivation et d'éducation

A l’écoute de Seynabou BEYE, jeune sénégalaise, bardée de diplômes qui prépare son retour au Pays natal en travaillant en France. Écrit par  Pape CISSOKO

A l’écoute de Seynabou BEYE, jeune sénégalaise, bardée de diplômes qui prépare son retour au Pays natal en travaillant en France.

A l'écoute de Seynabou BEYE, jeune sénégalaise, bardée de diplômes qui prépare son retour au Pays natal en travaillant en France.
Elle est là, elle a décidé de se livrer aux lecteurs de ichrono, elle sait être prudente, comme ce félin qui ne saute pas de façon inconsidérée. Le moment doit être opportun pour se livrer. Ichrono comme à son habitude aime prendre le parti de la jeunesse qui se bat, cette jeunesse africaine en général et sénégalaise en particulier qui est excellente dans des domaines économiques importants. Que dire, oui les jeunes mais surtout ces jeunes filles qui partent loin, qui quittent la famille pour aller chercher le savoir. Amoureuse de son pays, de sa culture, enracinée dans ses valeurs traditionnelles mais ouverte au monde, bref voici le parcours de cette jeune sénégalaise ; au teint senghorien, noir d'ébène ; qui pose un regard critique et plein d'espoir sur le Sénégal, les vertus, le travail, la jeunesse ici et ailleurs,la religion, les moeurs, et l'avenir. Le verbe est haut frappé par une argumentation qui ne laisse personne insensible, voici Nabou :

1-Bonjour nabou, Seynabou BEYE que pouvez-vous nous dire sur votre personne ?
Je m'appelle Seynabou Beye comme tu le sais déjà, j'ai fait mes études primaires à Diamaguène dans la banlieue dakaroise ou je suis née, d'ailleurs dans une famille modeste et c'est une fois le certificat de fin d'études primaires obtenue que je fus orientée à Rufisque pour le cycle secondaire, car à cette période y'avait pas encore à Diamaguène un grand lycée pour accueillir les gens de la localité (dans les années 2000), en plus n'y avait pas beaucoup de gens de mon âge qui fréquentait l'école à cette époque dans ce quartier.
J'ai eu mon Bac au lycée Abdoulaye Sadji, et c'est par la suite que je fus orientée en droit à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar ou j'ai passé deux ans mais j'ai vite compris que je n'avais pas fait le bon choix même si j'aimais bien le droit.
Et c'est au courant de ma deuxième année à l'UCAD ' Université Cheikh Anta DIOP de DAKAR) que j'ai commencé à m'intéresser aux concours car je n'avais pas les moyens de me payer une formation dans les Ecoles ou Instituts de formation à Dakar (Centre-ville Plateau) ou j'habitais désormais avec mon frère et mes deux petites sœurs.
Je fus admise en 2007 au concours d'État du centre de formation professionnelle et commerciale CFPC Delafosse en BTS Commerce international que j'ai obtenu en 2009.
Je n'avais pas envie d'arrêter en si bon chemin surtout que je sentais que j'avais trouvé ma voie après ces deux années enrichissantes au CFPC. J'ai eu un professeur de Douane et logistique Mr Bassène Alain qui m'a donné envie de continuer et de travailler dans ce domaine.
Je me suis inscrite l'année d'après (avec le soutien de ma mère (veuve) et d'un cousin), c'était des cours du soir ce qui fait que le matin j'allais au port autonome de Dakar travailler pour payer mes Etudes car j'ai jamais voulu dépendre de personne.
Durant mon stage en deuxième année de BTS au Port Chez Transit Moderne du Sénégal j'ai appris le processus de dédouanement des marchandises et le matin au port j'essayais de trouver des gens ( baol-baol) qui voulaient sortir des conteneurs ou des dossiers mais qui ne maîtrisaient pas le processus et c'est comme ça que je me faisais de l'argent pour payer ma formation et parfois quand j'avais du mal j'avais un très bon cousin et frère qui me dépanner.
Je parle l'Anglais, le Français, l'Espagnol et le Wolof.

2-Pourquoi avoir décidé de migrer vers la France ?

J'ai décidé de venir en France quand j'étais en licence je sentais que ce diplôme n'équivalait pas à mes aspirations surtout que je me voyais déjà vouloir occuper des postes à responsabilités(j'ai toujours visé la direction du PAD) , de participer au développement de mon pays , de participer au développement de structures se tournant vers l'international , ce qui signifiait pour moi avoir beaucoup plus de connaissances que celles déjà acquises au Sénégal , je devais maîtriser les langues du commerce international , me faire une solide expérience dans ce domaine et c'est comme ça que j'ai postulé à l'université de tours qui proposait un master en langues et commerce international et ce master correspondait bien à ce que je recherchais.
La pré-inscription fut validée et c'est comme ça que suis arrivée sans connaitre du monde sur place, ni rien mais je voulais tenter l'expérience car je me disais que c'était la chance de ma vie et qui ne tente rien n'a rien.

3-Est-ce que en tant que jeune fille, il vous a été facile de partir pour vivre seule et travailler en France ?

Intégralité de l’entretien ici :
http://www.ichrono.info/index.php/mobile-it-2/item/965-a-l-ecoute-de-seynabou-beye-jeune-senegalaise-bardee-de-diplomes-qui-prepare-son-retour-au-pays-natal-en-travaillant-en-france

Avril 2015

Tidjane Thiam, le financier qui séduit les actionnaires et booste les africains, ce prophète dont la France n'a pas voulu et que Londres /la city a entendu puis aujourd’hui la Suisse- Credit Suisse:
On peut réussir dans la vie même si sa mère ou son père est analphabète : Voire la résilience.
Il est certes vrai que quand les parents savent lire et écrire ils parviennent, s’ils prennent le temps accompagner l’enfant dans sa scolarité.

Pape CISSOKO


http://www.ichrono.info/index.php/actualite/item/1013-credit-suisse-tidjane-thiam-le-financier-qui-seduit-les-actionnaires-et-booste-les-africains-ce-prophete-dont-la-france-n-a-pas-voulu
Une enfance à Rabat
Seulement voilà, en août 1963, après quelques mois au ministère, son père est arrêté avec une trentaine de personnes soupçonnées d'avoir fomenté un complot contre le président. Finalement mis hors de cause, Amadou Thiam est nommé ambassadeur au Maroc en 1966.
Entre 4 et 15 ans, Tidjane Thiam passe donc l'essentiel de son enfance à Rabat. « Nous étions l'une des premières familles noires à vivre là-bas. On générait une certaine curiosité », concédera-t-il plus tard, lors d'une interview à CNN.
Tous les matins, un chauffeur emmenait les enfants à l'école. Mais très souvent le petit Tidjane s'endormait dans la voiture. Donc, le chauffeur revenait à la maison avec sa précieuse cargaison. « Mais le petit dort », chuchotait-il. Et il le portait dans sa chambre. Son grand frère Daouda se souvient encore du jour où ce petit manège s'est arrêté : « L'un d'entre nous l'a regardé et a remarqué que les paupières de Tidjane bougeaient... Il faisait semblant de dormir ! » Alors, pour le motiver, ses parents ont instauré un curieux contrat, raconte Daouda. Quand il était premier de sa classe, les grands l'emmenaient manger une glace à la vanille. A Rabat, puis à Abidjan, Tidjane en mangeait souvent.
Augutin, l'un des autres frères, détaille le système Thiam : « Quand le mercredi on recevait les bulletins, si ce n'était pas bon, on n'allait pas au cinéma le lendemain. Pareil pour les grandes vacances : ceux qui étaient les premiers allaient en Europe et revenaient avec plein de souvenirs. Les autres allaient au village. Ça n'est jamais arrivé à Tidjane. Il ne sait pas ce que c'est qu'être deuxième.»
Après le bac, l'adolescent part d'abord en classe préparatoire au fameux lycée Sainte-Geneviève à Versailles, tenu par les jésuites. Ses parents, qui étaient des musulmans pratiquants, se sont toujours montrés très ouverts à l'égard de la religion. Leurs sept enfants ont tous reçu un prénom musulman. Mais si l'un d'eux a fait le pèlerinage de La Mecque, deux sont devenus catholiques et un autre protestant. Tidjane, lui, est resté fidèle à ses origines et dit volontiers qu'il est musulman.

Janvier 2015

http://www.ichrono.info/index.php/blog/item/332-le-remede-a-la-politique-au-senegal-l-utopie-comme-force-de-changement-et-de-rupture-la-revolution-un-seul-mandat-pour-le-president-et-zero-parti-politique
Au sujet de l’idée révolutionnaire du Pr Ibrahima SOW de l’IFAN
Le remède à la politique au Sénégal : l’«utopie» comme force de changement et de rupture : la révolution. Un seul mandat pour le Président et zéro parti politique.

Appel à la révolution politique et civique au Sénégal : Un seul mandat et zéro parti politique pour le président de la République.
Cet ouvrage apporte, entre autres indiscutables bienfaits, une solution politique dirimante à la transhumance.

Il est temps de perpétuer la pensée d'un auteur fusse-t-il philosophe ; Oui un rêveur, un homme d'un autre temps, que non ! Le philosophe s'il est dans son temps, s'il sait parler de son époque, il sait aussi porter son regard plus loin et proposer des choses qui déroutent les esprits liés au cœur et non à la raison.

Le philosophe n'est pas hors de son temps, il est de son temps, il faut éviter les amalgames et les jugements hâtifs : Comment juger quand on a compris et on peut dire en plus que juger c'est exclure, alors prêtons l'oreille de la raison pour écouter cette pensée innovante qui fait flores à travers le monde.

Appel à la révolution politique et civique au Sénégal : Un seul mandat et zéro parti politique pour le président de la République.
Cet ouvrage apporte, entre autres indiscutables bienfaits, une solution politique dirimante à la transhumance.

Il est temps de perpétuer la pensée d'un auteur fusse-t-il philosophe ; Oui un rêveur, un homme d'un autre temps, que non ! Le philosophe s'il est dans son temps, s'il sait parler de son époque, il sait aussi porter son regard plus loin et proposer des choses qui déroutent les esprits liés au cœur et non à la raison.

Le philosophe n'est pas hors de son temps, il est de son temps, il faut éviter les amalgames et les jugements hâtifs : Comment juger quand on a compris et on peut dire en plus que juger c'est exclure, alors prêtons l'oreille de la raison pour écouter cette pensée innovante qui fait flores à travers le monde.

 

Appel à la révolution politique et civique au Sénégal : Un seul mandat et zéro parti politique pour le président de la République.
Cet ouvrage apporte, entre autres indiscutables bienfaits, une solution politique dirimante à la transhumance.

Il est temps de perpétuer la pensée d'un auteur fusse-t-il philosophe ; Oui un rêveur, un homme d'un autre temps, que non ! Le philosophe s'il est dans son temps, s'il sait parler de son époque, il sait aussi porter son regard plus loin et proposer des choses qui déroutent les esprits liés au cœur et non à la raison.

Le philosophe n'est pas hors de son temps, il est de son temps, il faut éviter les amalgames et les jugements hâtifs : Comment juger quand on a compris et on peut dire en plus que juger c'est exclure, alors prêtons l'oreille de la raison pour écouter cette pensée innovante qui fait flores à travers le monde.

 

18/11/2014    Conférence pour Rayon de soleil
« La vie amoureuse de nos enfants "

Causerie/pour l’association Rayon de Soleil de Chennevières  dans le Val de Marne
Le mardi 18 Novembre 2014 à19h
La vie amoureuse de nos enfants et la découverte du corps
Avant les mamies informaient les petits enfants

La porno dans les Collèges .  La sexualité de nos enfants
Les images : ciné, smartphone, internet et la sexualité des jeunes
Informer, préparer les jeunes sur le développement  du corps
Poils ; mue ; seins les règles, comment en parler
Violences de la sexualité
Le sida et les MST ET LA SEXUALITE
Virginité
Les associations qui luttent pour dénoncer les mauvaises images qui envahissent nos écrans pour dire ce qu’est l’amour  ( pornographie, violence). L’amour est noble, c’est la relation entre deux personnes dont les cœurs s’attirent
Bref il faut préparer les enfants aux changements du corps pour qu’il n’ y ait pas de surprise.
La PMI, les centres de santé, beaucoup de structures accueillent les jeunes adolescents et adolescentes pour répondre à leurs questions.
On parlera aussi de l’homosexualité
Danger de l’image et de la télévision
L’alcool et le sexe, boire pour ne plus maîtriser son corps, les grossesses indésirées, le préservatif, le cycle menstruel
Faire confiance à ses enfants après leurs avoir dit comment se comporter…
henne

échanges avec les parents ; la parentalité
chen
La vie amoureuse de nos enfants
19/11/2014    ZSP Bois l’abbé France Val de Mare 94
Formation des personnels Socio-Educatifs de la ZSP -Zone de sécurité prioritaire
Constats « Echec Scolaire et Intégration des jeunes * la réussite scolaire des enfants issus de l’immigration
Bilinguisme, biculturalisme et difficulté scolaire.

2014

Diplôme Universitaire (DU) « Santé, maladie, soins médiation et culture », en partenariat avec l’Université Paris-Descartes, co-dirigé par le Pr Silla Consoli et le Dr Rachid Bennegadi, et coordonné par Stéphanie Larchanché. Ce DU est ouvert à tous les professionnels travaillant auprès de personnes migrantes et réfugiées et souhaitant améliorer leur prise en charge en acquérant les bases théoriques et les outils pratiques pour travailler en situation transculturelle.
Université Paris 5 et Centre Minkowska   4 avril 2014
« La violence à travers les cultures » Pape CISSOKO
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13 et 14 février 2014-
 Formation  pour l’expatriation au Sénégal en duo avec un ancien coopérant français
 Des cadres d’un grand groupe automobile français doit communiquer avec des partenaires africains et souhaitaient avoir quelques rudiments interculturels.
Paris Area, France - ‎Senior Intercultural Consultant at SHERPA FORMATION
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Invitation au 166ème anniversaire de la 2ème abolition de l’esclavage
16/05/2014   cgt Dom Paris  Montreuil
Le racisme et la discrimination “conséquence” de la Traite Négrière - Pape Bakary Cissoko
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Invitation au 166ème anniversaire de la 2ème abolition de l’esclavage
CGT conseil Général du val de Marne
16/05/2014  à 18h
Nelson Mandéla et E.Glissand

Pape cissoko le 22 mai 2014 à l’Hôpital Charle Foix
«  les femmes dans l’esclavage »

Dimanche 18 Mai 2014 DE 14H00 A 18H00 A LA SALLE LINO VENTURA DE TORCY
Intervention pour EBEAAG
« Les jeunes s’expriment sur la violence »
Les jeunes Torcéens partageront avec nous leur vision sur cette VIOLENCE.
Ces jeunes utiliseront différents supports pour parler de ce thème (film, poésie, slam, danse, vidéos.....)
Débat entre les jeunes et la communauté éducative
Intervention des membres de plusieurs associations partenaires, parents, professionnels et public sur des thématiques liées à la violence. le but étant de trouver des voies différentes de celle de la rue pour nos jeunes.
Pape cissoko : comment conjurer la violence  dans nos cités ?

 

Sérigne Mansour SY Djamil et le Professeur Sémou Pathé GUEYE

J ai rencontré Sémou Pathé GUEYE en 2000 , et j'ai été désigné, vue ma formation philosophique, pour animer le débat de sa conférence à Ivry Sur Seine dans le Val de Marne , en France, bastion du communisme.
M SY Djamil que je découvre aussi à travers l'hommage qu'il avait rendu à son ami S. P. GUEYE lors de la disparution de ce dernier en 2009, m'a donné l'occasion de revisiter ses travaux sur la mondialisation, la logique et ses idées politiques.
Un érudit simple et vigoureux, une densité dans la pensée qui force l'admiration et un courage à dire non m^me face aux faste.
Théoricien de la pensée il était aussi acteur engagé au sens de Sartre. Je lui souhaite un repos et une terre légère qui laissera son âme philosopher autrement.
M Sy Mansour Djamil lui m'a impressionné et ce n'est facile, sur sa conception de '"la religion comme opium du peuple" cette citation longtemps traitée dans les classes terminales, à la fac et dans les meetings avait un sens unique. Nous avons tous malgré notre savoir encyclopédique versé dans cette compréhension que la Religion nous endormait. La religion dans cette acception traditionnelle voilait la vue des gens en embrigadant dans une façon de penser unique, bornée au sens noble du terme.
La religion n'est pas cet opium  (drogue) qui cloue au sol ou dans l'errance mais cet apport qui permet de relativiser, de prendre de la hauteur et d'agir à froid. M Sy intellectuel doublé d'un chef religieux a donné un autre regard à cette maxime de Kant un philosophe chrétien qu'on oublie de citer bien souvent..
M Sy rapporte que c'est Mireille BERTRAND qui l'a éclairé sur cette maxime galvaudée par beaucoup de gens " in Le Statut de la religion chez Marx et Engels 1979.
Bref le savoir se partage et n'a pas de frontière et toute occasion est bonne pour apprendre. J'avoue que j'ai bien apprécié cet hommage à S.P GUEYE qui exprime à la fois le parcours de deux hommes semblables mais non identiques. Un parcours qui montre que la différence ne doit pas opposer forcément mais permet dans une sorte de dialectique de réorganiser la pensée et l'action humaine pour le bien de l'Humanité.

Lire l'hommage rendu par Mr Mansour SY Djamil lors du décès du Pr Semou Pathé GUEYEs fort et sensé, mesuré et dense. Il montre un parcours ou des parcours et des convergences.

Ce discours est une fenêtre pour connaître Mr SY Dja, en parlant de Semou il se dit aussi.

Pape CISSOKO

 

COLLOQUE ROUEN Décembre 2011

L'association FIA Normandie a l'honneur de vous inviter au colloque 

'Populations migrantes: Quels réseaux, quelles prises en charges?'

qui se tiendra le 09 décembre 2011 de 9h à 17h30
à l'Hôtel du Département - Quai Jean Moulin - Rouen

Atelier de Pape CISSOKO

Philosophe-Conférencier et Formateur en INTERCULTURALITE

"Santé, Scolarité et culture"

avec comme Modérateur Thierry FAUCONNIER Psychologue au Centre Devereux Paris

Pape Bakary CISSOKO Bakary
Colloque   du  9/12/2011

SANTE, SCOLARITE et CULTURE

Tout enseignant est constamment interrogé sur les raisons de l’efficacité limitée de son intervention  et la modification à apporter.
Jadis l’école était un sanctuaire où étaient acceptés que  des gens habilités.
 Depuis une trentaine d’années et surtout depuis la loi Jospin de 1989 instaure la coéducation
(voir loi d’orientation du 10 juillet 1989).
Les parents sont  considérés comme «  membres à part entière  de la communauté éducative » : ils ont la possibilité de rencontrer les enseignants, les personnels de l’éducation et les personnels de direction pour évoquer tout sujet relatif à la scolarité de leurs enfants.
C’est montrer à quel point il n’est pas facile à l’enseignant seul dans sa classe de gérer les difficultés rencontrées dans l’exercice de ses fonctions ( Avec des enfants issus de familles migrantes).
Une digression qui vaut de l’or : Le ministre de l’intérieur affirme que le taux d’échec dans les écoles françaises est due aux enfants issus de l’immigration, une rectrice d’académie enfonce le clou pour dire que si on retire les enfants issus de l’immigration les statistiques sur le taux d’échec changerait positivement.
On connait aussi cette catégorisation dans les écoles sur les enfants :
-Elève : Rien à signaler
-Elève : Risque
-Elève : Haut risque
La stigmatisation dès la maternelle est conseillée et ne favorise pas la prise en compte de l’élève et de l’aider dans le bon sens. Qui peut dire qu’un enfant de 5 ans qui est turbulent ne peut changer si on s’y prend autrement, ne faut-il pas le canaliser ? Cet étiquetage est anxiogène pour tous les parents sans exception.
Notre monde actuel vit au rythme de la mondialisation et de la circulation des hommes et de leurs cultures d’où la nécessité d’émigrer de ces certitudes pour s’ouvrir à l’autre le différent pour le comprendre et l’aider dans sa quête d’instruction ou de savoir.
Face à une difficulté l’enseignant met à l’écart immédiatement l’enfant hors norme, mais au fait qu’est-ce que la normalité ?
Les enfants  parce que qu’ils vivent dans une république doivent épouser toutes les valeurs de celle-ci, c’est manquer de culture que de ne pas reconnaître que voyager c’est partir avec ses représentations.
L’enseignant dans sa mission doit s’enrichir de modèles explicatoires, des représentations culturelles de la santé mentale ou de la maladie mentale.
Disons pour appuyer ce propos que l’enseignant qui n’a qu’une seule culture comme référence se trouvera bloqué devant une classe multiculturelle qui devrait être une classe riche si on sait s’y prendre : le professeur doit revoir sa formation.
Juste un exemple  un enfant hyper actif mais brillant, le meilleur de la classe ne sera pas considéré comme cet autre qui est dans la moyenne et qui agit de la sorte. Ce dernier sera mis au banc, indexé alors que l’autre sera pardonné parce que brillant ; pour ce qui est son instruction tout « fonctionne » il apprend vite et bien. Il est dans la norme et bien formaté.
Pour aborder ce triptyque Santé, scolarité et culture nous tenterons de traiter rapidement de divers aspects et les interventions permettront d’aller plus loin dans l’explication :
-Le bilinguisme et le biculturalisme
-L’Education co-partagée
La parentalité ; rythme de vie, la connaissance des institutions
Les écarts entre les attentes, les pratiques familiales  des parents et celles de l’institution ( les pratiques éducatives )
Langage et violence, les comportements « déviants ou non - et leurs explications.
Les structures relais  ( RASED, Orthophoniste, soutien scolaires etc ) ; les Associations qui travaillent avec les migrants sur les questions interculturelles, Minkowska, Devereux, AMSK, Avicennes etc
Bref disons que qu’il n’y a pas de difficulté réelle à la rencontre et à travailler ensemble ; il faut pour tous les acteurs une réelle volonté d’agir ensemble dans l’intérêt de l’élève.
-une éducation co-partagée
-La confiance aux parents et celle des enseignants.
Dans les programmes d’accompagnement des programmes scolaires on lit ceci
-«  L’école doit être un lieu d’écoute, de communication entre les parents  et les enseignants pour l’éducation des enfants. Les parents et l’école doivent devenir des partenaires unis et solidaires pour favoriser une scolarisation réussie des élèves »
Je pense au cahier de correspondance, au cahier de vie  ou de correspondance, les réunions de parents où ils sont invités et non convoqués Tout ce qui permet l’accessibilité et l’intégration à la vie dd e l’école est une bonne chose pour responsabiliser et faire du parent un un allié un co-educateur.

Le bilinguisme et le biculturalisme
Ces deux notions sont d’une actualité particulièrement brûlante dans la mesure ou elles apportent un soubassement explicatif très dynamique dans l’analyse des perturbations scolaires rencontrées dans des sociétés qui fonctionnent avec au moins deux langues et évoluant dans deux univers culturels.
Un enfant en bas âge qui vient d’ailleurs ( 6-7 ans), lancé dans l’univers de la scolarité, alors qu’il est en pleine maturation psychologique, pourrait rencontrer des difficultés parce qu’en même temps qu’il doit assimiler des connaissances nouvelles il doit apprendre les rudiments, un certain conflit peut s’opérer dans la tête de ce petit enfant et le mettre en difficulté engendrant ainsi un risque d’échec. L’apprentissage d’une seconde langue passe par un réseau d’habitudes verbales, d’automatisme, de production préalablement structurée par l’acquisition primaire de la langue maternelle, ce qui n’est pas sans poser problème.
L’interférence entre deux langues ou deux cultures peut poser problème chez l’individu. É c’est le fait d’utiliser des éléments appartements à une langue pour parler ou écrire une autre.
Par exemple en Afrique quand on a la diarrhée en Woloff on dira «  sa ma bir dey daw » bir c’est le ventre  daw c’est courir alors on a comme traduction directe mon ventre court »
 Et le professeur de demander à cet enfant de rattraper son ventre si celui-ci court.
Combien de fois ici ou là ce genre de travers a constitué un problème alors qu’on aurait pu expliquer à l’enfant que la traduction littérale n’est pas la bonne et que pour dire cela on dit qu’on a la diarrhée ou en langage commun on dira la chiasse. Il est vrai aussi de dire que le bilinguisme et le bilinguisme ne sont pas source de difficultés majeures quand l’enseignant sait s’y prendre et apporter le correctif qu’il faut. Notre souci ici c’est d’essayer de comprendre que face à un comportement on peut tenter de comprendre d’où vient le mal, pourquoi cet enfant est agressif, pourquoi s’exprime t’il plus par la main, la violence que par les mots, le langage, l’explication.
Le professionnel non formé a vite fait de catégoriser cet enfant et le mettre au banc ce qui ne favorise pas l’évolution de celui-ci.

Tenez un cas, un enfant issu de l’immigration se sent frustré des réponses apportées par le PROFESSEUR . Ces réponses sont puisées dans le référent culturel du professeur qui est ici français il ne peut en être autrement. L’enfant qui ne comprend pas qu’il doit faire l’effort avec ses parents de s’intégrer à sa nouvelle culture pour assimiler  les codes qui lui permettront de participer. Il ne faut pas oublier que l’enfant qui fait l’apprentissage d’une nouvelle langue ou d’une discipline fait paradoxalement l’apprentissage  du déracinement avec sa crise d’identité, un processus de dépersonnalisation provenant   en particulier du changement dans ses habitudes, comportementales, alimentaires, vestimentaires, résidentielles, religieuses. Un isolement affectif s’ensuit et expliquera plus tard une difficulté d’insertion professionnelle et sociale et tout cela permet de diagnostiquer un enfant fragilisé, agressé en permanence, émotif avec un Moi habile sans repère stable
En se situant dans une perspective éthologique ( mœurs) on pourrait souligner la méfiance, la suspicion, la susceptibilité et la peur engendrées par la non-reconnaissance des  signaux de communications et des modes d’expression corporelles d’une civilisation étrangère ; tous ces codes superposées s’embrouillent et pourront produire des troubles de l’écriture et de l’apprentissage scolaire.

 

Que faire : Il faut une Pédagogie inter-Culturelle
Quelles réponses aux problèmes des enfants migrants.

L’anthropologie médicale clinique  ( Minkowska) ethnopsychiatrie
( DEVEREUX et Moreau) elle pose pour hypothèse , le fait qu’historiquement la culture et l’esprit humain soient co-émergents et présupposent réciproquement , par conséquent , l’être humain se structure en interaction avec son système culturel ( MORO) Autrement dit tout individu  ne peut être réduit  à son individualité, il a un psychisme , mais relève surtout d’une culture qui lui est spécifique et qui laisse en lui ses empreintes.
Dans l’anthropologie médicale on peut ne pas tenir compte de la culture et travailler.
Chaque partie doit faire l’effort de s’oublier pour se donner.

Elle consiste en un ensemble de pratiques mises en œuvre pour répondre à des problèmes terrains, scolarisation des enfants immigrés ou issus de l’immigration, problèmes sociaux etc.
C’est une pédagogie de soutien, d’aide pour résorber les difficultés. Elle s’ajoute à la panoplie déjà existante. Elle permet de repérer d’une part tous les impacts  des cultures  sur la démarche d’analyse et de recherche et d’autre part  de développer une perception qui prenne  en compte la variable » culture »  au sein de même de l’objet d’étude.

 

-L’Education co-partagée

La parentalité ; rythme de vie, la connaissance des institutions, le temps de sommeil, l’habitat, la préparation du cartable, la douche, les conditions pour étudier, la gestion de la télévision, les retards, des images et des appareils multimédias etc.

Les écarts entre les attentes, les pratiques familiales des parents et celles de l’institution
(Les pratiques éducatives)
Langage et violence, les comportements « déviants ou non - et leurs explications. Le tchip,

L’adolescence et le mimétisme servile, l’absence de communication avec les parents, la transmission.
Les structures relais  ( RASED, CLI,(comité locale d’insertion , Orthophoniste, soutien scolaire etc. ) ; les Associations qui travaillent avec les migrants sur les questions interculturelles, Minkowska, Devereux, AMSK, Avicennes etc. , les partenaires médecin scolaire, l’assistante sociale, le psychologue
Bref disons que qu’il n’y a pas de difficulté  réelle à la rencontre et à travailler ensemble ; il faut pour tous les acteurs de la volonté et une disposition à trouver une solution.

-une éducation copartagée

Il faut tout un village pour éduquer un enfant.
Mais qu’est ce que l’éducation c’est l’ensemble des influences  voulues ou subies qui concourent au développement de la personne de la personne humaine. C’est ce qu’on rencontre  dans la plupart des situations de vie, chacun est donc tour à tour et simultanément éducateur et éduqué,
Il faut ajouter que les acteurs de l’éducation ne sont pas les seuls professeurs, il y a la famille, l’environnement qui participe à façonner l’être pour son savoir-faire et son savoir-vivre.

 

 

Pape Bakary CISSOKO    0634233552   papecissoko@free.fr

Réactions
Il faut préciser que les enfants issus de l’immigration ou de familles migrantes ne vivent pas les mêmes réalités, d’où la prudence les approches.
En parlant de santé mentale on parle ici de comportements difficiles inadaptés au fonctionnement d’une classe
Le professeur n’étant pas formé, en dehors de  la Pédagogie institutionnelle, à la philosophie interculturelle est limité. Cette philosophie interculturelle permet de comprendre chaque individu, y compris le petit marseillais, niçois ou le petit africain. Il est important que le professeur ait une grande culture générale qui lui permette de pouvoir nuancer ses certitudes et de pouvoir puiser des outils ailleurs que ce qu’il a connu à l’IUFM.,
Un enfant qui pose problème ou qui ne sent pas bien, mérite l’attention du professeur, il doit tenter de comprendre pour l’aiguiller vers certains spécialistes, l’orthophoniste, le psychologue scolaire, le médecin scolaire, l’infirmière ou solliciter un collègue pour lui exposer la difficulté et tenter ensemble de trouver une alternative.des freins  au changement
Un enfant migrant est un enfant qui a subi beaucoup de ruptures, il est balloté  dans un parcours migratoire qu’il n’a pas choisi, il mérite attention.
On a parlé aussi des freins aux changements pour s’adapter.
Ces freins sont de l’ordre de la mentalité. Toute personne peut s’adapter à autre chose, il faut de la volonté.
Les parents migrants pensent que l’école n’éduque pas les enfants et surprotège ces derniers, ce qui est faux. Il y a lieu de leur apprendre ce qu’est la France et ses règles. Quand on ne sait pas  on est obligé de bricoler ce qui conduit à des erreurs ou des interprétations erronées.
L’école refuse les violences et la maltraitance faite aux enfants.
D’où la nécessité de réapprendre aux parent la PARENTALITE ; en quoi consiste le fait d’être parent.
Eduquer, entretenir, nourrir, accompagner et sécuriser l’enfant, le Protéger tout en lui donnant les repères qui lui permettront de Grandir de façon citoyenne et qu’il ait les outils qui lui permettront de s’intégrer, travailler et s’assumer .
Pourtant les parents croient éduquer chez eux les enfants : non il y a un vrai problème dans la transmission. Les parents apprennent aux enfants à parler les langues vernaculaires  sans insister sur le fond, les valeurs.
Dans la transmission il faut dire ce qu’est l’Afrique, le pays  d’origine, les richesses, les aspects négatifs; il faut que les enfants n’aient pas honte d’origine des parents.
L’Afrique n’est pas pauvre mais qu’elle est appauvrie par l’esclavage, la colonisation etc.
Il a été question de ces enfants qui n’ont pas de s parents et qui sont placés C’est à ces parents de donner la culture qu’ils connaissent, si l’enfant manifeste le besoin de connaître il faut l’aider  par les livres, internet, les associations etc.
Les parents laissent la garde des frères aux plus grands ce qui peut engendrer des frustrations et de comportements déviants. Un enfant est un enfant , il doit aider les parents mais pas prendre leur place et on s’est souvent demandé où sont les PERES ?
Nous avons abordé les concepts de bilinguisme et de biculturalisme. Les enfants sont capables d’apprendre plusieurs langues en même temps, tout dépend de l’environnement dans lequel ils se trouvent, ils ne sont nullement facteurs d’échec scolaire.
Il faut un travail en réseau pour comprendre et apporter l’aide ou la prise en charge nécessaire
Il y a les Centres comme Minkowska, le centre Devereux, AMSK, Fia Normandie, etc; qui prennent en charge les difficultés des  migrants.
Il y a urgence et les professionnels peuvent se retrouver pour réfléchir sur leurs difficultés et trouver des remèdes ou hypothèses.
Les associations aussi sont des soutiens non négligeables dans l’accompagnement ou la prise en charge et l’orientation de ces populations.
La santé, la scolarité et culture : ce triptyque doit fonctionner ensemble.
L’enfant qui est accueilli vient avec son histoire, et s’il y a un souci comportemental il faut explorer toutes les pistes, pour espérer comprendre le mal et y répondre.
Ce colloque a montré encore une fois que l’ignorance est mères de tous les vices et qu’il est impératif voire souhaitable de travailler en réseau.
L’anthropologie médicale, l’ethnopsychiatrie, l’ethnolinguistique, la philosophie interculturelle, et les autres techniques peuvent aider à comprendre pour une action efficace.
Pape B CISSOKO   11/12/2011

 

 

 

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Novembre 20 11 Au Centre Municipal de Chennevières/Val de Marne/

Organisée par le Centre Municipal

et l'ASSOCIATION Rayon de Soleil de Champigny

Conférence sur la Co-éducation

Les relations Ecole-Parents et élèves

Comment nouer une relation de confiance dans l 'intérêt des enfants ?

Comment aider les enseignants dans leur mission d'éducation ?

Quels rôles doivent jouer les parents pour les aider dans leur scolarité ?

Les institutions sont -elles des ennemies ou des partenaires et comment faire?

Chacun a sa place dans ce tryptique et c'est en travaillant la main dans la main que l'enfant peut évoluer dans sa scolarité voire reussir.

 

Juillet 2011

Voyager c’est s’adapter
Comment juger quand on a compris
La rencontre favorise la compréhension

Cette histoire se passe dans une salle d’attente  de médecins qui reçoivent des patients précaires, destructurés, …
Une dame arrive avec son garçonnet de 2 ans dans une salle d’attente bondée de patients 
L’enfant est turbulent, bouge et commence à agacer les autres patients.
La maman ne dit rien, impassible, on dirait qu’elle est ailleurs
Les patients sont excédés, le personnel aussi.
Les regards se croisent et espèrent que la maman va demander à son fils de se calmer pour respecter le groupe, mais en vain

Un Médecin expérimenté ayant compris l’agacement de son équipe, invite ses collègues pour échanger sur cette situation déroutante.

Il commence par dire qu’il comprend leur agacement mais qu’il tient à expliquer
Qu’en Afrique traditionnel l’enfant est roi jusqu’à 4 ans ( un certain âge) pourquoi ?
Parce que l’espérance de vie est courte et ne dépasse pas les la 5 ème année. ( relatif)
Par ce fait on laisse l’enfant libre sans interdit. Il y a comme un détachement parce qu’on sait qu’il n’a pas pour longtemps  Carpé diem Profite de l’instant présent …

C’est ainsi que les collègues ont compris que la situation ou la représentation culturelle permet de mieux comprendre un comportement et un autre médecin qui était aussi tout agacé de dire «  je ne regarderais plus ces gens de cette façon, j’ai compris quelque chose »

Le médecin a bien raison d’expliquer cette situation  mais une autre hypothèse plus commune qu’on peut vérifier partout dans toutes les races, tous les peuples .
Si une maman est précaire, a vécu un viol, des violences, sa préoccupation est ailleurs que sur l’enfant. Elle est incapable de prendre soin de cet enfant de lui donner des cadres pour se comporter en société.
Le traumatisme est tellement obsédant que l’éducation ou la prise en charge de l’enfant est secondaire.

Il faut comprendre cela et soigner la mère pour l’apprendre à s’occuper de l’enfant,
Il faut confier l’enfant aux éducateurs spécialisés et la maman aux psychiatres ou  autres professionnels.
C’est en renouant tous les liens défaits chez la maman que l’enfant peut être pris en compte par la mère.
Soigner et non condamner et tout ira bien

L’interculturel permet de comprendre pour mieux agir
Pape B CISSOKO  Juillet 2011

 

 

 

L 'AFRIQUE CE VASTE CONTINENT

On me demande souvent de dire quels sont les pays qui constituent le Nord, l ouest,l'Afrique centrale, de sud et de l'est

L Afrique est un vaste continent divers, riche avec des ressources.

Cela dit les politiques africains gèrent très mal le continenet et les populations ou du moins une grande partie vit dans la misère.

Misère des uns , richesse et opulence des autres.

L'AFRIQUE DE L'OUEST

 

L'AFRIQUE DE L'OUEST

 

L'AFRIQUE DE L EST

Cette zone est caractériséepar l'influence arabe et asiatique. On notera le rôle de l'Egypteantique et de l'Ethiopie.

AFRIQUE DU NORD

Le Désert, l'islam

 

L 'Afrique centrale

faiblement peuplée

L ANGOLA était un port dans le cadre du commerce des esclaves.

La forêt y est bien développée

LA Chine y est présente

Les infrastructures routières sont peu développées

L'Afrique du Sud

Riche qui fait office de leadership et d'exemplarité en Afrique : économie, services, développemen,gestion des conflits etc

Nelson MANDELA, D TUTU, et Jacob

Jacob Zuma, président de l'Afrique du Sud

 
Partisans de Jacob Zuma, leader sud-africain de l'African National Congress (ANC), Durban le 10 janvier 2009.

© AFP

Partisans de Jacob Zuma, leader sud-africain de l'African National Congress (ANC), Durban le 10 janvier 2009.

Le 22 avril 2009, le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin de l'apartheid en 1994, a pour la quatrième fois remporté les élections générales avec 65,9 % des suffrages. Son leader Jacob Zuma devient donc le président de l'Afrique du Sud et sera face à une opposition en phase de recomposition. L'Alliance démocratique (DA), dirigée par l'actuelle maire du Cap, Helen Zille, a obtenu 16,68 % des voix et remporté la région du Cap-Occidental. 

Issu de l'ethnie zouloue, Zuma, tribun populiste aussi populaire que controversé, a survécu à un procès pour viol ainsi qu'à des poursuites judiciaires pour corruption. La tâche qui l'attend est énorme. L'Afrique du Sud est entrée en récession. Le chômage atteint les 40 %, des millions de personnes vivent dans des bidonvilles, la criminalité bat des records et le sida continue de faire des ravages.

ZUMA

 

 

 

 

 

FORMATION DESTINEE AUX PSYCHOLOGUES SCOLAIRES D'ILE DE FRANCE

    Bonjour,
    Suite à notre conversation téléphonique, je vous fais parvenir quelques points de discussion de la part des psychologues scolaires:
    Existe t il une théorie à la base des processus d'entretien pour faire émerger la problématique des familles?
    Question du temps: que faire quand des familles africaines arrivent avec une heure de retard?
    Quel sens a une psychothérapie pour les familles? (médecines traditionnelles, lien avec les esprits, etc...) Que faire au niveau des soins en cours si mère a consulté un marabout pour son enfant?
    Les prénoms: ex: Moussa dit.....   et l'identité
    Les langues   L'apprentissage de la langue en situation d'immigration
    Le sens de l'école pour les enfants et les allers-retours des pères, "l'absence" des pères La résistance à apprendre le français pour certains parents et incidences sur les enfants La représentation de la notion de handicap psychique (psychose, autisme), physique et sensoriel (cécité, surdité...) Voila de quoi discuter plusieurs séances sans doute...

    le mardi 3 mai de 14h30 à 16h30 au CAPP Paul Meurice 28 rue Paul Meurice 20ème Paris

SAMEDI 15 JANVIER 2011 A TORCY 77200

CONFERENCE "ETRE PERE AUJOURD'HUI"

Pères, mères et enfants
vous êtes invités à un temps
d'échange, de rencontre
et de débat autour du père,
de sa place…
Samedi 15 janvier 2011
de 14h à 20h
à la Maison Léo Lagrange
10 rue de la Fontaine 77200 Torcy
(garderie pour les enfants de 0 à 7 ans)
thèmes abordés :

-La place du père dans la famille

-La place du père dans la société

-La place du père selon les cultures

-Grandir en l'absence du père ou avec un père seul

-joie et valorisation à être père

Joëlle BORDET psychosociologue

Dr Lucie PALANT Pédiatre

Claude MATARI Sociologue

MDIAYES SYLLA médiatrice socio-culturelle

Mohamed TIMERA Sociologue

et Pape Bakary CISSOKO Philosophe, Conférencier et Formateur en Interculturalité

 

  • Novembre , décembre 2009 et janvier 2010
  • Je partiperai à trois grands colloques sur des sujets importants :
  • -Avec l'INSTITUT du droit de la famille, Maison des Avoacats de Paris : Thème : L'enfant et ses nouvelles familles ou l'enfant de tout le monde.
  • J'aborderai ici l'idée que l'enfant africain est le bien de tous , de la collectivité. Il n'est pas seul et ne doit pas être seul, enfant il est pris en charge par tous et quand il sera grand il devra assurer la survie de ses anciens.Ceci est une réalité mais le monde bouge et les mutations sont, qu'en est'il de la nouvelle Afrique, quelles relations l'enfant a-t-il avec sa grande famille : l'économie et la vérité des choses, l'habitat, le coup de la vie, la disrtance entre les aires géographiques etc
  • voit site institut droit de la famille pour le prgramme 24 novembre 09
  • -Colloque des médecins scolaires 4 décembre 2009
  • " L'école et l'enfant violent"
  • Ce colloque abordera beaucoup de questions .
  • Qu'est-ce qu'un enfant violent ?
  • Quels agissements sont qualifiés de violents?
  • Que signifient ces symptômes de 4 à 1à ans ? Quel impact de la culture dans le comportement violent de l'enfant ? Quelle est la part de l'héritage familial dans la violence des enfants ?
  • L'école interprète facilement les comportements dérangeants comme la conséquence d'une défaillanceéducativedes parents ou comme une conduite pathologique
  • L'enseignants et ses préjugés, la stigmatisation, l'ignorance accusatrice , la prudence dans l'interprétation etc
  • Comment favoriser le dialogue, l'apaisement et la collaboration saine entre toutes les parties pour un mieux vivre ensemvble dans l'univers scolaire.
  • Contacter SNAMSPEN-UCMSF
  • Syndicat National Autonome des Médecins de Santé Publique de l'Education Nationale
  • 65/67 Bd D'Amsterdam 75008 Paris
  • -15 Janvier 2010 RECTORAT DE PARIS - Plan académique de formation : Elèves migrants et enfants de migrants venus de l'Afrique subsaharienne
  • Ecole et diversité culturelle
  • "Faire évolur ses représentations des élèves migrantsComprendre son élève en replaçant les situations dans des contextes précis , travailler sur les complexités, donner des clefs pour étayer l'action des enseignants, chercheurs, institutions culturelles, etc
  • -En Décembre 09 et 2010 série d'animation culturelles à la MJC de Lisse 91200
  • sur le logement, l'emploi, l'immigration violence et paix, la transmission de la culture, la parentalité etc
  • En Juillet 20 juillet 09 j'ai paricipé avec un prêtre du vatican à l'Emission Phare de TELESUD paris : Ladyvous écoute de Lady NGOMA
  • Emission sur les femmes , l'égalité en droit entre homme et femme
  • La femme n'est pas moins capable ou plus capable qu'un homme , tous sont des êtres humains et chacun assume un rôle, le respect doit être le maître mot. Une femme n'est pas esclave, le paradis n'est pas dans les mains de son mari comme on le dit. pour une évolution des mentalités à travers une éducation citoyenne et républicaine.
  • En juillet intervention à l'émission de Africa No 1 Paris JDA sur le passage du pouvoir, les héritiers fils de, ( géopolitique), respect des institutions, changement de la constitution pour promouvoir quelqu'un. L'alternance et la limitation des mandats etc

 

 

 

Conférence : Le Philosophe et le sophiste (format pdf)

L'histoire des relation Europe Afrique (format pdf)

La famille africaine et son dépérissement en Occindet Pape sam ly(format pdf)

La rencontre Europe Afrique à travers l'Education (format pdf)

La symbolique de la mort en Afrique noire (format pdf)

Pape Bakary CISSOKO Philosophe, Formateur et Conférencier

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juin 2008 COLLOQUE CAP SANTE LIEGE BELGIQUE


Vivre ici et habiter ailleurs : l’Argent et l’immigré.
L’argent : le nerf de la guerre. Comment peut-on vivre ici et habiter ailleurs ?
Comment peut-on accepter de priver sa famille, vivre misérablement ici et entretenir sa famille là-bas, au village ?
Comment peut on être si inconséquent pour envoyer les 3 /4 de son salaire au pays, et quémander de l’aide aux services sociaux et à la CAF.
Comment comprendre qu’on veuille plus faire plaisir, se faire remarquer dans son pays d’origine en construisant des maisons, en épousant des femmes, en envoyant tous ses revenus et laisser vivre de désirs, de manques, ses propres enfants nés sous un autre monde et un autre mode de consommation ?
Comment puis-je quémander de l’aide aux différents services sociaux et accepter que mes enfants s’habillent avec des marques, aient des appareils derniers cris, etc. alors que je sais que je ne leur donne pas d’argent de poche, comment fermer ses yeux face à de tels comportements qui alertent ? Certains objets détenus par les enfants de familles modestes, on le sait, sont tombés du camion, pourquoi fermer les yeux ? Où est la vigilance du parent ?
Avec un seul salaire, comment puis-je gérer la vie là-bas ; au moins 10 annonces de décès, dix cérémonies familiales (baptêmes, mariages, prières, dix ordonnances, problèmes médicaux, pourquoi ne pas dire que ce n’est pas possible, dire la Vérité est-ce interdit en Afrique pour préserver la dignité et le respect de soi, de sa famille, évitant ainsi le ridicule et la comparaison.
Pour quoi ne pas informer, dire la vérité sur la difficulté de vivre à l’étranger et pourquoi ne pas dire à nos concitoyens restés là-bas que la vie coûte chère ici à l’étranger, en Europe?
Pourquoi ne pas aider en tenant compte de ses moyens ; qu’il ne faut pas dépasser ses moyens au risque d’avoir à se justifier devant son conseiller de banque ou demander de l’aide aux travailleurs sociaux ou à la CAF.
Comment et pourquoi doit-on assumer les responsabilités engagées par ses frères et sœurs
( faire des enfants, pauvre je prends deux trois épouses mon frère m’aidera, pourquoi nourrir de tels espoirs inconséquents).
Pourquoi ne pas inciter à l’initiative personnelle, à la création d’activité pour une certaine autonomisation qui ne rompt pas le lien de solidarité ?
Pourquoi n’enseignons nous pas le changement de mentalité sur certaines pratiques de solidarité, d’assistanat ?
Pourquoi cultiver la polygamie et la multiplicité des enfants quand on sait que la vie a changé et que tout est cher et difficile à gérer.
Les citadins en Afrique changent de mode de vie appartement, monogamie, famille nucléaire etc.
Dérives et travers
Comment puis-je partir en vacances 6 mois en laissant mes épouses seules avec des revenus dérisoires et des enfants livrés à eux mêmes devant la cité ? Il y a des parents qui se moquent de l’éducation de leurs enfants, ils plient bagages pour aller au pays pendant des mois, laissant la responsabilité à la maman à qui ils refusaient la prise d’emploi. « Épouse salariée égale risque de liberté et de défiance dans nos mentalités ».
Comment malgré mes revenus je refuse d’inscrire mes enfants à la cantine dont les menus sont réputés plus équilibrés, pourquoi ne pas laisser les enfants partir aux centres et en colo pour des tarifs bas ( quotient familial) et pour une alternative occupationnelle.
Comment puis je confier l’éducation des plus petits aux grands frères et sœurs, tout en sacrifiant la vie de ceux là ?
Pourquoi faire des enfants et refuser la complémentaire santé, la mutuelle ?
Pourquoi refuser d’utiliser les préservatifs au nom de l’abstinence au risque de gober les MST des prostitués ?
Pourquoi se sachant porteur du virus, j’accepte de prendre l’épouse promise par les parents et ne pas dire la vérité ? Question d’honneur, n’est-ce pas ?
Pourquoi mentir pour tuer (ne rien dire c’est accepter de tuer sous silence) SIDA.
Pourquoi favoriser la tricherie, vendre l’identité des ses enfants pour faciliter l’immigration clandestine ?
Pourquoi économiser des milliers d’euros pour le pays et refuser d’acheter des médicaments prophylactiques contre le paludisme, la typhoïde ?
Ce sachant malade, pourquoi refuser de respecter le protocole médical dressé par le professionnel de santé ? ( diabète, tension, cholestérol, etc.).
Que dire de ses hommes et femmes au risque de se payer un cancer de la peau se décolorent la peau pour paraître ?
Ces questions sont connues, mais la redite est une pédagogie, surtout en ce début septembre mois de rentrée. J’incite les intellectuels africains et tous les autres à se battre pour informer et réveiller les consciences, c’est le seul moyen d’avancer, de progresser comme le reste du monde. Ce n’est pas parce que je suis africain, que je ne peux pas progresser et changer dans le bon sens. A bon entendeur, salut.

Pape Bakary CISSOKO Philosophe, Formateur et Conférencier

 

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Pape Bakary CISSOKO à Liège en Belgique juin 2008/Colloque Cap Santé


L’Intellectuel africain ; vous avez dit « inutile ou rendu inutile ?

Nos auteurs africains ( Etienne BEBBE-NJOH du Cameroun, Mamadou .A.NDIAYE et Alpha SY, Cheikh .T.DIOP, Sémou, Diop du Sénégal) nous font plaisir en investissant de façon romanesque des domaines de notre socio-culture.
Ici, Jean –René OVONO MENDAME dissèque les nombreux travers qui freinent notre émancipation, notre développement, le soupçon fait au savoir et à l’écriture. Savoir lire et écrire, avoir voyagé, traîné sa bosse, au lieu d’être exploité rationnellement par les autorités pour le bien de la communauté comme en Europe et dans le reste du monde, en Afrique ces gens sont mis à l’écart, ou copté pour servir le Prince. Que ce soit au Sénégal, au Gabon, partout en Afrique cette figure de l’intellectuel, traité comme un danger et relégué dans des endroits enclavés, loin de la ville pensante, dans des tâches ennuyeuses, est omniprésente. Quel gâchis, alors que nos intellectuels, par patriotisme et une volonté de faire avancer les choses, moyennant des salaires inférieurs à ce qu’ils percevaient à l’étranger, acceptent de revenir au pays pour contribuer au développent du continent.
Et l’auteur de poser ces questions qui attendent nos réponses :
« Le sous-développement est-il génétique, fatal ou fortuit ? La science aide-t-elle à le combattre ? Ne l’aggrave-t-elle pas davantage ? Qu’est-ce qu’un intellectuel à Bilabaville ? A quoi peut-il servir ? Pourquoi quêter l’excellence si on ne peut en user que par décret des tiers » ?
L’intellectuel ne vaut que selon l’Humeur du Grand Quelqu’un….
Pour être utile, le savant doit renoncer aux valeurs du mérite et aux valeurs du mérite et aux vertus de l’âme en s’inscrivant à l’école des « vrais diplômes » qui le réduisent à faire le clown.

"Le savant inutile" : Paris, L’Harmattan, collection « Encres Noires » 2007.
Jean-René OVONO MENDAME

« Chercher beaucoup beaucoup ô
C’est comme pas chercher du tout ô
A vouloir trop fuir l’enfer é é
On devient un vers de terre é é »

« On s’y plaît. Faut-il, pour y vivre, ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ?
Au village on ne vit pas on veille « (il faut être sur ses gardes au risque d’être pris n défaut par le sorcier, le mauvais œil etc.)

Votre second livre est très instructif sur la place de l’intellectuel, son rôle dans le système africain, pouvez-vous nous brosser son parcours en général et ses aspirations, sans manquer de nous dire quelle est la représentation culturelle du diplôme dans nos pays sous –développés ?

L'intellectuel africain inutilisé : un torchon


Nous enfants de la tradition de Gaston-Paul EFFA, ed A CARRIERE
Né au Cameroun et résidant en Lorraine, Gaston-Paul Effa, est un écrivain, cuisinier-un restaurateur, un philosophe, un intellectuel, créateur de plusieurs associations, animateur, un polymathe et un citoyen pas comme les autres : un acteur.
Bien vivant en Lorraine, il contribue depuis plus dix ans au développement de son pays natal : ouverture d'un lycée privé pour jeunes filles puis construction d'une bibliothèque à Yaoundé. Son restaurant de Strasbourg lui permet en partie de quefinancer ses projets humaniste et citoyens.
Voici un intellectuel engagé pour le monde qui ne cesse d’investir malgré tout pour la mère Afrique au Cameroun.
Son livre « Nous enfants de la tradition » est un livre osé, qui touchera tous les africains, tous les travailleurs sociaux occidentaux, tout le monde. Ecrire pour exposer une situation ( l’argent/ la Famille), c’est participer au décloisonnement de certaines mentalités. C’est aussi une autre façon de raconter l’Afrique ce beau continent riche et mystérieux.
Quitter le continent africain est assimilé à la réussite, à l’argent et il faut donner, encore donner jusqu’à donner ce qu’on n’a pas ou disons perdre son âme.
Les rapports entre les immigrés et la famille en Afrique doit être claire : même si on aime sa famille ; même s’il est plus « facile » en Occident qu’en Afrique, il faut avouer à l’autre de façon péremptoire, dogmatique et ferme qu’on ne ramasse pas l’argent le long de sa route.
Pape Bakary CISSOKO Philosophe-Conférencier et Formateur
Nous, enfants de la tradition : de Gaston PAUL-EFFA ed Anne Carrière

Merci Gaston-Paul EFFA, longue et bonne route. Votre livre dit de belle manière ce que tous, nous savons mais que nous refusons de voir

Nous enfants de la tradition de Gaston-Paul EFFA A Carriere eds 03/2008




Nous enfants de la tradition de Gaston-Paul EFFA, ed A CARRIERE
Né au Cameroun et résidant en Lorraine, Gaston-Paul Effa, est un écrivain, cuisinier-un restaurateur, un philosophe, un intellectuel, créateur de plusieurs associations, animateur, un polymathe et un citoyen pas comme les autres : un acteur.
Bien que vivant en Lorraine, il contribue depuis plus dix ans au développement de son pays natal : ouverture d'un lycée privé pour jeunes filles puis construction d'une bibliothèque à Yaoundé. Son restaurant de Strasbourg lui permet en partie de financer ses projets humaniste et citoyens.
Voici un intellectuel engagé pour le monde qui ne cesse d’investir malgré tout pour la mère Afrique au Cameroun.
Son livre « Nous enfants de la tradition » est un livre osé, qui touchera tous les africains, tous les travailleurs sociaux occidentaux, tout le monde. Ecrire pour exposer une situation ( l’argent/ la Famille), c’est participer au décloisonnement de certaines mentalités. C’est aussi une autre façon de raconter l’Afrique ce beau continent riche et mystérieux.
Quitter le continent africain est assimilé à la réussite, à l’argent et il faut donner, encore donner jusqu’à donner ce qu’on n’a pas ou disons perdre son âme.
Les rapports entre les immigrés et la famille en Afrique doit être claire : même si on aime sa famille ; même s’il est plus « facile » en Occident qu’en Afrique, il faut avouer à l’autre de façon péremptoire, dogmatique et ferme qu’on ne ramasse pas l’argent le long de sa route.
Pape Bakary CISSOKO Philosophe-Conférencier et Formateur
Nous, enfants de la tradition : de Gaston PAUL-EFFA ed Anne Carrière

Pape CISSOKO
-Je vais commencer par une question de Responsabilité, est-ce la tradition ou vous, qui êtes en faute dans cette histoire ? Donner tout votre argent gagné et qui aurait dû servir à entretenir votre propre famille, payer le loyer, les charges, la mutuelle, le transport, les prêts et les impôts, est-ce sérieux ? Certes beaucoup d’africain fonctionne comme ça
( envoient plus de 50% de leur salaire) mais certains ont pu s’émanciper de cette obligation sans couper les liens avec la famille.


Un homme qui souffre n’est pas lucide sur les causes de sa douleur et il est prêt à accuser tout le monde, y compris la tradition qui l’a porté. N’oublions pas qu’un fils d’animiste a sous sa peau les fils invisibles qui le lient à la tradition et il n’est pas si facile que cela de s’en défaire. C’est d’autant plus difficile que sa famille joue de ce poids pour lui faire un chantage affectif.

-Vous êtes philosophe, écrivain, marié à une européenne qui vous aime ( j’insiste) et que vous aimez, malgré tout vous avez refusé de voir la vérité en face, comme, à quelques différences, ces gens du mythe de la caverne ( Platon) qui ont vécu dans le simulacre jusqu’au jour où on leur a appris à voir la VERITE, ce fut la liberté, la délivrance et le bonheur.


La tradition aurait dû éclairer le personnage en l’aidant à vivre mais la douleur a obscurci son jugement. Il est donc comme ces prisonniers de l’allégorie platonicienne qui préfèreraient se crever les yeux plutôt que de se laisser éblouir par la lumière de la vérité. Il a donc fallu du temps, beaucoup de temps, des événements traumatisants pour se rendre à l’évidence : être libre c’est d’abord apprendre à être soi pour espérer être un passeur pour les autres.

-Votre prénom, OSELE représente l’ANE, cet animal endurant qui doit supporter tant de peine, mais qui sait s’entêter et dire non quand il n’en peut plus ? pourquoi malgré vos références, éducation traditionnelle, instruction soutenue, vous vous êtes laissé enliser au point de perdre votre épouse qui vous a tant aimé, vos enfants, votre qualité de vie et d’habiter un foyer ?

L’intelligence conceptuelle n’a jamais aidé personne à vivre ! Il y a un entêtement de la raison à nier l’évidence. C’est peut-être ce que Sartre appelle la mauvaise foi…
Peut-être l’âne, celui qui porte toutes les charges sur son dos, avait-il besoin de se décharger de sa monture pour se délivrer et accéder à lui-même. Lui qui toute sa vie n’a su dire que « il », « nous », apprend enfin à être intelligent, c’est-à-dire littéralement à engager une lecture intérieure sur lui-même.

-Le fang est celui qui donne et se donne, celui qui ne garde rien, tout est fait dans cette conception du monde traditionnel pour perdre l’homme moderne, celui qui vit au XX ème siècle ? Vous dites que les africains aiment la famille. Ils sont généreux et soufrent en silence et dansent avec la mort. Comment dès lors envisager l’avenir ?

Votre question est pertinente. La tradition, l’animisme en particulier, c’est le retour à la nature, à l’élémentaire. On apprend à renouer le lien avec le vent, la feuille, l’herbe, tout ce qui ici-bas nous rappelle que l’autre est aussi dans l’invisible et dans les choses chues. Si l’animiste a un lien privilégié avec la famille, c’est que ce lien concerne toute chose du monde et tout être. Le péché de la modernité c’est l’oubli de la nature qui est aussi oubli de l’autre.

-Votre propre mère n’a pas facilité votre existence, elle vous a même précipité dans le chaos, pourquoi ne lui avoir pas expliqué la vie en Occident, pour qu’elle vous protège des sollicitations exagérées, farfelues et récurrentes ?

S’il suffisait d’expliquer aux gens pour qu’ils comprennent, le monde serait plus simple et plus beau. Malheureusement, chacun ne voit le monde que de son point de vue, qu’à partir de son intérêt propre, sans envisager l’existence de l’autre. Le point de vue de la mère du narrateur est qu’il vit beaucoup mieux qu’elle, dans un monde riche, et qu’il est normal qu’il partage.

-La figure de la grand-mère est bien présente et vous mettez en valeur son poids et on peut dire que la personne âgée est une vedette en Afrique, n’est-ce pas ?


Ce n’est pas toute personne âgée qui est une vedette. Souvenez-vous des mots d’Hampaté Bâ qui dit qu’un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle, à quoi le personne de Mabanckou dans « Verre Cassé » rétorque : c’est pas vrai, et ça dépend du vieillard. La sagesse ne dépend pas seulement du poids de l’âge. Le hasard est objectif qui a voulu que la grand-mère d’Osele incarne, par sa bienveillance, le visage de l’humanité.



-Dans ce livre vous donnez une clé vos enfants à, celle de la transmission du savoir, les histoires africaines, sur votre vie. Savez-vous que cette méconnaissance conduit les enfants issus de l’immigration vers des comportements déviants ?


La méconnaissance de la tradition, la perte de repères, comme le dit Tobie Nathan, induit surtout des souffrances, des angoisses qui provoquent des comportements déviants ou des maladies psychosomatiques. Cela peut se retourner contre soi ou contre les autres. Nous avons donc un devoir de transmission. N’oublions que la tradition avance masquée, qu’il y a un autre monde caché dans celui-ci et cela nécessite une mise sur la voie. C’est ce que l’on appelle la transmission. Le peuple juif l’a bien compris et c’est cela qui l’a sauvé de l’exil en conservant l’élément essentiel de la survie qui est la langue.

-Dans votre brillant ouvrage vous faites un parallèle entre l’OCCIDENT, où on initie à l’autonomie, au travail et à la liberté, et l’Afrique où on confine l’individu dans le groupe, ( mourir pour les autres) on est toujours le subalterne, le subordonné sans autonomie, les décisions sont toujours venues d’ailleurs de la tradition, des ancêtres ? On aurait même pu dire que Hegel avait raison quand il parle des africains

Il faut savoir tirer sa force de sa faiblesse. Ce qui pourrait paraître comme un handicap, la vie en groupe, la dépendance mutuelle, mourir pour les autres, peut tout à fait coexister avec d’autres valeurs dites occidentales, la liberté, l’autonomie. Il faudrait parvenir à rassembler ce qui est épars : être avec les autres et apprendre à être soi-même. Il ne s’agit pas de tuer la tradition mais de sauver en elle ce qui participe au progrès de l’humanité.
Il ne faut pas croire non plus que l’occident soit si bien partie que cela : la crise que nous traversons montre l’éclipse, la décadence par le culte du moi, l’oubli de l’autre.
Votre allusion à Hegel qui pense que l’Afrique n’est pas rentrée dans l’histoire nous fait garder en ligne de mire le discours de Sarkozy à Dakar. Il n’y a pas de décret pour entrer dans l’histoire. Ceux qui croient en être ne sont pas forcément ceux qui le sont. Mais ce discours a quelque chose de positif, c’est qu’il provoque la réaction et donne à penser. Vous savez que le sommeil ressemble à la mort, et à force de jouer celui qui dort comme le fait souvent le continent africain, on peut finir par ne plus jamais se réveiller.


-Après avoir succombé à la tradition, aux pesanteurs sociales, vous changez de comportement, et vous dites que vous êtes redevenu un oiseau pour exprimer votre LIBERTE. C’est une révolte, une prise de conscience qui conduit à une Révolution ?


Oui, c’est une révolution intérieure. Connaissez-vous l’image hégélienne de la chouette de Minerve ? C’est un peu cela. L’oiseau de Hegel prend son envol pour faire le tour de la question au moment où les autres s’assoupissent. C’est donc un veilleur qui attend son heure…

-Votre ouvrage et pertinent, l’Afrique a failli vous perdre, mais vous ne lui renoncez pas d’ailleurs vous avez un gri-gri, un balafon, vos souvenirs, vos histoires racontées à vos enfants, vous envisager une autre relation avec la mère patrie, et refuser de subir, de répondre à ces incessants coups de fil et sollicitations.
Le cœur de l’Afrique bat en moi depuis que je l’ai quittée. Il faut s’absenter des choses pour qu’elles reprennent leur droit. Je suis profondément africain, et le passage chez les Jésuites m’a permis d’approfondir davantage ces racines. Par l’écriture, j’essaye de redessiner le visage d’une Afrique aimée, de réinventer son corps. J’espère, comme Sisyphe espérait, mais l’espoir n’apaise pas, il déchire.


-Vous dites que l’on a toujours tort face à la tradition pourquoi ne pas convoquer la philosophie du marteau (Nietzsche) pour casser cette hérésie ? Laisser faire et subir
( pérennité) n’est-ce pas une complicité ?

Il y a des métamorphoses et des révolutions qui ont besoin de temps. Zarathoustra a renversé les tables de la loi et je pense que par moments un peu de tempête remet les choses en ordre. Et en même temps, je suis lecteur des stoïciens qui nous disent que la violence est fille aînée de la faiblesse. Il faut donc trouver un juste équilibre. Mon livre est davantage un cantique d’espérance, moi qui suis un travailleur au noir, j’essaie simplement de tirer l’humain au clair.

Merci Gaston-Paul EFFA, longue et bonne route. Votre livre dit de belle manière ce que tous, nous savons mais que nous refusons de voir…

 

 

Le Voeu de Chamapgney sur l'esclavage

Texte pédagogique que M et Mme OLIVIER conservateurs vous décortiquent avec éloquence, intelligence et efficacitéLE VOEU

 

Conservateurs de la maison de la négritude et des droits de l'Homme de Chamapgney/Haute Saöne

Conservateurs de la maison de la Négritude et des droits de l'Homme de Champagney M et Mme OLIVIER


Voici l'article 29 du cahier de Doléances des habitants de Champagney adressé au roi Louis XVI le 19 mars 1789 : (document B4213 des archives de Haute-Saône)
"Les habitants et communauté de CHAMPAGNEY ne peuvent penser aux maux que souffrent les nègres dans les colonies sans avoir le coeur pénétré de la plus vive douleur en se représentant leurs semblables unis encore à eux par le double lien de la religion, être traités plus durement que ne le sont les bêtes de somme.
Ils ne peuvent se persuader qu'on puisse faire usage des productions des dites colonies, si l'on faisait réflexion qu'elles ont été arrosées du sang de leurs semblables, ils craignent avec raison que les générations futures plus éclairées et plus philosophes n'accusent les Français de ce siècle d'avoir été anthropophages ce qui contraste avec le nom de Français et plus encore celui de chrétien.
C'est pourquoi leur religion leur dicte de supplier très humblement Sa Majesté de concerter les moyens pour de ces esclaves faire des sujets utiles au Roy et à la patrie."

instruments de tortures pour les esclaves

 

Chez M et Mme OLIVIER à l'occasion d'une mission pour l'IUFM de Franche Comté Avril 08

Pourquoi proposer un cycle de formations sur la Culture africaine en France ou ailleurs ?

Tout simplement parce que l'Afrique est vaste et a des spécificités qu'il est important voire conseillé de connaître pour être efficace dans l'intervention éventuelle.

Dans un monde où les cultures se côtoient, toute méconnaissance peut engendrer des conflits ou des erreurs de jugements, et c'est pour donner des clefs aux individus que je me suis décidé à mettre ses connaissances à disposition sous la forme de session de formation de 2 h ou une journée entière ou une semaine etc.

Le Français mangent avec des couverts, l'asiatique utilise des baguettes et l'africain sa main, et pourtant il arrive au premier d'utiliser ses doigts pour les frites ou la bonne cuisse de poulet, que penser de ces diversités, doit-on dire que les autres sont des non civilisés, qu'est-ce que la civilisation ?

" Le médecin blanc dit à la maman d'un enfant africain malade de lui donner " une cuillérée à café de sirop pour lutter contre la toux "
La maman africaine croyant bien comprendre met du sirop dans la cuiller et y ajoute du café. On peut en rire mais l'enfant rejetait à chaque fois le médicament et n'était pas guéri de sa toux à cause d'une mauvaise compréhension. Comme quoi pour être efficace il faut savoir s'adapter aussi à ses interlocuteurs " handicapés "

Le jeune africain arrive au Guichet de la SNCF et tutoie l'agent celui est surpris et répond en tutoyant à son tour et le jeune s'offusque et trouve que l'agent lui manque de respect, comment comprendre ce cas si répandu ?

Des enfants " africains " se comportent mal à l'école dans le quartier et personne ne sait comment s'y prendre de peur de paraître comme un raciste.
Comment comprendre les histoires de polygamie, de mariage forcé, d'excision, de marabout,d'argent, de maladie mentale, etc.

Les intruments de tortures pendant l'esclavage/ Maison de la Négritude et des Droits de l'Homme de Champagney/ Hte Saône

Pour qui ? Travailleurs sociaux, conseillers d'orientation,
éducateurs, enseignants, animateurs, médiateurs,
agents de communication, forces de l'ordre, municipalités, Voyageurs etc


" Les cultures ne se battent jamais ce sont les individus qui se battent " Pape CISSOKO.

Pape Bakary Cissoko
Contact
Philosophe
papecissoko@free.fr
Conférencier

http://papcissoko.free.fr

 

Animateur socio-culturel
portable : 06 34 23 35 52
Animateur café- philo
tél/fax/rép : 01 48 84 26 35
Formateur

 

 

Pourquoi proposer un cycle de formations sur la Culture africaine en France ou ailleurs ?

Tout simplement parce que l'Afrique est vaste et a des spécificités qu'il est important voire conseillé de connaître pour être efficace dans l'intervention éventuelle.

Dans un monde où les cultures se côtoient, toute méconnaissance peut engendrer des conflits ou des erreurs de jugements, et c'est pour donner des clefs aux individus que je me suis décidé à mettre ses connaissances à disposition sous la forme de session de formation de 2 h ou une journée entière ou une semaine etc.

Le Français mangent avec des couverts, l'asiatique utilise des baguettes et l'africain sa main, et pourtant il arrive au premier d'utiliser ses doigts pour les frites ou la bonne cuisse de poulet, que penser de ces diversités, doit-on dire que les autres sont des non civilisés, qu'est-ce que la civilisation ?

" Le médecin blanc dit à la maman d'un enfant africain malade de lui donner " une cuillérée à café de sirop pour lutter contre la toux "
La maman africaine croyant bien comprendre met du sirop dans la cuiller et y ajoute du café. On peut en rire mais l'enfant rejetait à chaque fois le médicament et n'était pas guéri de sa toux à cause d'une mauvaise compréhension. Comme quoi pour être efficace il faut savoir s'adapter aussi à ses interlocuteurs " handicapés "

Le jeune africain arrive au Guichet de la SNCF et tutoie l'agent celui est surpris et répond en tutoyant à son tour et le jeune s'offusque et trouve que l'agent lui manque de respect, comment comprendre ce cas si répandu ?

Des enfants " africains " se comportent mal à l'école dans le quartier et personne ne sait comment s'y prendre de peur de paraître comme un raciste.
Comment comprendre les histoires de polygamie, de mariage forcé, d'excision, de marabout, etc.

La famille africaine et son dépérissement en Occident
La famille africaine et son dépérissement en Occident. Pape CISSOKO
C’est l’occasion d’expliquer ici le voyage d’un individu jusqu’au regroupement familial.
C’est un parcours de combattant mais que certains parviennent à faire.
Du foyer où notre individu est accueilli par des parents dans une chambrette de

10 m2, jusqu’au
studio, il est question de présenter soin dossier pour faire venir femme et enfants ou l’épouse
toute seule quand il n’y a pas d’enfants.
Confiné dans cet environnement étroit la femme stresse et a du mal et regrette le pays.
Rapidement notre couple se fait des enfants.
Premières difficultés l’étroitesse de l’appartement dont on avait connaissance mais dont on ne fait
pas cas, parce qu’on peut se serrer comme là -bas.
Les enfants grandissent dans cette promiscuité et les soucis s’engrangent, le bruit, le pied de grue
dans la cité pour chercher de l’espace et souffler. L’effectif doublé d’une promiscuité fait que la
pudeur est relativement reléguée.
Les conditions d’existence, nous en avions parlé, conduisent quasi certainement vers un
échec dans les études. Inconscient ou ne réalisant pas la situation, ou pensant qu’en se
créant des problèmes supplémentaires les AS vont pouvoir intervenir au plus vite, notre
famille sombre au plus profond en prenant une seconde voire un e troisième épouse, ce
qui est interdit par la loi.
Les conflits sont quasi permanents et les concurrences des épouses pour enfants ne règle
rien.
Faire une famille et avoir des enfants doit être compris comme un projet en Europe, tout
s’achète, le système de parenté ou d’assistance n’est pas le même et c’est là où la bas
blesse et plongent nos compatriotes dans des difficultés qui conduisent irréductiblement
vers l’échec de la famille, des enfants bandits et faits prisonniers. L’autorité des parents
dans ces conditions est bafouée. Que faire ?
Tout individu intelligent et non instruit peut comprendre que changer d’espace exigence
une réadaptation qui se voit à l’oeil nu, pourquoi s’enfoncer plus ?
Il est urgent de montrer que notre mode d’agir et de faire, nos représentations culturelles
sont bonnes mais ne collent pas systématiquement ave les exigences du pays d’accueil et
cela mérite d’être compris. Eduquer coûte cher, fonder une famille exige de la
responsabilité et du temps pour s’en occuper et il ne doit pas être question de déléguer à
autrui ce qu’il ne t’a pas demandé de faire. Dans ce travail nous présenterons les figures
de la famille africaine élargie jusqu’aux nouvelles figures de la famille urbaine qui rompt
avec le modèle ancien. Le rôle et la place de chaque membre et voir si ce transfert est
possible ailleurs sans causer des incompréhensions voire des conflits. Les facteurs
économiques ont engendré des mutations dans les familles africaines en Afrique et
pourquoi pas en Occident.
Le monde bouge, les mentalités doivent suivre aussi il n’y a pas de honte, ainsi va la vie.


L'ARGENT GROS PROBLEME CHEZ LES IMMIGRE
: QUE comprendre, que faire, comment faire comprendre que l'aide n'est pas eternelle.


La famille africaine et son dépérissement en Occident


Conférence du samedi 24 mars 2007
Association africaine de Chennevière 94
Ave Pape Bakary CISSOKO
Qu’est ce qu’être parent aujourd’hui
Qu’est qui a changé ?

Figures de la parentalité et types de couple

Parent : le couple mariage
Parent avec l’avènement d’un enfant
Parent avec l’évolution, la parentalité a changé.
Parent ou couple recomposé, homoparentalité, parent et adoption etc

Parentalité et éducation
.
Grands parents / ancêtres etc
La famille et la rue éduquent ou éducation de la rue
Forme traditionnelle en ville avec l’urbanisation les enfants africains des villes sont comme ici en France.
Rite d’initiation ( excision et circoncision) pour renforcer le lien familial et social

Les morts ne sont pas morts
Texte de Platon sue l’éducation et l’autorité
Rousseau et le contrat social
Difficultés d’intégration de certaines familles, que faire

Conflit de génération
Double culture
Afrique l’enfant est pris en charge par le groupe : bien et pas bien infantilisation alors qu’en Europe on essaie de lui apprendre à voler de ses propres ailes ( autonomisation)
Ce qui est permis à la maison est refusée à l’école et à l’extérieur.
Exple : regarder les yeux dans les yeux.

Education avec des non dits tout ne se dit pas en Afrique, il y a un âge pour chaque connaissance.
En Europe au nom de la liberté et de je ne sais quoi on ne doit rien cacher aux enfants, si on lui cache des choses ils le sauront avec les copains ou sur google

Exple : Afrique famille nombreuse

Gestion du temps, enfants livrés à eux-mêmes dans la rue
Problème de voisinage
Problème de sommeil et problème à l’école
Présence aux réunions de l’école et participation à la vie du quartier, de l’école etc

Parentalité « exige » de savoir lire et écrire un peu surtout en France pour faciliter
l’intégration : suivre le travail des enfants,

Avoir une famille nombreuse ne veut pas dire faire des enfants qui vont échouer, mais il y a des chances en Europe en raison de l’étroitesse des appartements que les enfants ne s’épanouissent pas convenablement ce qui entraînent des difficultés etc : échecs à l’école, prisons, haine, etc

Avant essayons de montrer le type général de la famille avant de montrer les difficultés inhérentes à ce type de fonctionnement en Occident

Absence du non,
Banalisation, ( il est interdit d’interdire)
L’enfant roi
Refus de faire comme avant : C’était très dur avec mes parents je ne veux pas faire comme mes parents ont fait avec moi
Le monde du travail et difficulté à assumer seule/ seul
La rue est dangereuse / l’indifférence ou la crainte de parler à autrui
Exple du petit de 2 ans qui a échappé à la vigilance de la maman et qui a été vu pars un tiers mais sans s’inquiéter alors que le danger est proche ( l’eau un cours d’eau) et qui est tombé dans l’eau
Absence des grands parents / absence de repères
Absence de liens
Cela dit il y a des familles qui ont su garder des manières de faire anciennes et qui fonctionnent
Valeurs aidantes ou intégrantes : la religion, les groupes organisées scout etc
Exemple de la chatte
L’enfant et l’école / l’école doit instruire et éduquer ce qui est difficile.

Je voudrai aussi parler de l’adolescence qui n’existe pas en Afrique mais quand ces enfants sont ici ils deviennent adolescents comme leurs copains français ou occidentaux.
On parle de l’éducation sexuée les filles africaines plus calmes et plus sérieuses !!!

Les garçons sont souvent dehors, n’ayant pas d’occupation veulent tout casser par bêtise et on se demande où sont les parents

En guise de conclusion

Il faut comprendre qu’être parent n’est pas une chose facile et que tout parent veut être le meilleur des parents mais nous n’avons tous les mêmes moyens.
Il faut reconnaître aussi que quand on est dans un pays quel qu’il soit il faut respecter les règles et lois

Livre Aldo NAOURI
Thomas GORDON, le site minkowska etc

 

Violence contre les femmes

La violence est en nous. Plusieurs mots expriment ce concept, la haine, l’agressivité,
la virulence, la colère, la hargne, la crise, la virulence, la rage etc.
Nous sommes dans un univers violent et on se demande pourquoi l’HOMME est –il si violent ? Y-a-t-il une alternative à cette violence ?
Pourquoi la femme est souvent victime de la violence et pourquoi le mari se comporte t’il d’une façon violente avec son épouse, la mère de ses enfants et devant ces enfants ?
Il faut remonter très loin pour comprendre d’où vient l’homme ? Je l’avais dit , les philosophes pour comprendre cette trajectoire de l’Homme ont établi le monde en deux phases, une phase où l’homme vit de façon naturel, disons « sauvage » et souvent seul
( solitaire) et la deuxième phase c’est quand il s’est socialisé, vit en groupe ( l’idée du Contrat social ROUSSEAU).
L’Etat de nature est caractérisé par le triomphe de la force, de la barbarie. On suppose que l’intelligence n’est pas assez développée pour qu’elle puisse gérer les relations entre les gens.
Dans l’Etat où la société s’est constituée, les hommes pour vivre en paix doivent chacun accepter de s’oublier ou de faire des concessions pour parvenir à faire avec le groupe qui se caractérise par sa diversité.
Mais même dans cette situation où le langage est développé, l’homme connaît une maturité telle, comment comprendre qu’il puisse faire preuve de violence ?
cette question taraude les plus grands spécialistes.
Prenons l’exemple des hommes violents envers leurs épouses :
Vous pouvez voir un homme doux à l’extérieur, qui arrivé chez lui pour un oui ou un non se met dans une colère telle et finit par user de sa force. On se demande qu’est-ce qui a pu se passer dans sa tête dans sa vie à son travail pour qu’il réagisse ainsi.
Il est vrai que notre société est violente, les images à la télévision nous montrent chaque jour des actes violents etc .
La violence est en nous mais nous pouvons la freiner ou la moduler, la transcender par le sport, une activité quelconque pour éviter le passage à l’acte.
Si les hommes disent que la femme est le sexe faible, elle ne doit pas être le punching ball sur lequel on doit se défouler pour épancher ses peines, on pourrait le faire autrement je pense.
Je pense aussi que la femme doit comprendre son mari, quand on est un couple on peut sentir les moments de fragilité de chacun et trouver des stratégies pour éviter le conflits qui risque de dégénérer. N’oublions pas aussi qu’il est des hommes qui sont victimes de la violence de leurs épouses. La violence quelle quel soit, d’ou qu’elle vienne doit être bannie et remplacée par la non violence et il me semble que l’éducation et le travail sur soi sont des remèdes pour y pallier afin que la paix triomphe. Attention dans mon esprit je distingue bien le conflit de la violence, le conflit dans une certaine mesure permet de faire avancer les choses, la violence est un acte qui porte atteinte et c’est pourquoi elle doit être bannie.
Daniel PENNAC dans son livre « Chagrin d’école » disait en reprenant COHEN dans son livre « LIVRE DE MA MERE » : Mais pourquoi les hommes sont si méchants ? pourquoi sont-ils si haineux, hargneux ?
Pour terminer ce petit article, il m’ a semblé bon de recourir au poème de notre ami et frère Serge DIANTU que voici :


La femme, d’où qu’elle soit, d’où qu’elle vienne …
Elle est le sel de notre vie
Et pourtant …
La femme, l’épouse, la mère, la grand-mère, la soeur …
Des rayons de soleil dans notre vie et dans la vie de nos enfants
Et pourtant …
Nous sommes tous nés des entrailles de la femme
Son sein a été source de vie
Et pourtant …
La femme, l’épouse, la mère, la grand-mère, la soeur ….
équilibre nécessaire et indispensable d’une vie
Et pourtant ….
La femme source de tendresse, de chaleur et d’amour
Trop souvent bafouée
Trop souvent déconsidérée
Trop souvent contrainte
La femme violée
La femme exploitée
La femme soumise
La femme avilie
Trop de situation constatées chaque jour nous laissent sans réaction
Ne fermons plus les yeux
Ne laissons pas les vagues de l’intolérance, de la discrimination et de la violence
emporter le sourire et la joie de vivre des femmes
La femme mère de nos enfants
La femme compagne de notre vie
La femme source de vie
La femme a droit au respect d’une condition féminine enrichissante et égalitaire
respectons la femme sous la protection de laquelle nous avons grandi
réagissons
refusons les situations que nous observons dans le monde
Femmes bafouées
Femmes et filles violentées
Femmes exploitées
Femmes déconsidérées
Femmes soumises
Femmes avilies
Ces situations sont intolérables en face de la Vie

Soyons en permanence attentifs et présents aux côtés de la femme
Pour que dans tous les pays du monde
Les femmes soient respectées
Les femmes aient une identité reconnue et appréciée
Les femmes retrouvent le sourire et la joie de vivre
Cela leur va si bien …
Serge Diantantu - http://www.sergediantantu.com
Pape Bakary CISSOKO


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THEMES ABORDABLES

1) POLYGAMIE / LE LEVIRAT

2) LE MARIAGE FORCE

3) L'EXCISION/ CIRCONCISION

4) LA FAMILLE AFRICAINE/ LA VIE SOCIALE/ LES MŒURS ET COUTUMES

5) L'EDUCATION TRADITIONNELLE EN AFRIQUE NOIRE/
RITES D'INITIATION EN AFRIQUE( QU'EST-CE QUE DEVENIR HOMME ou FEMME)/ LES CLASSES D'AGES

6) CEREMONIES FAMILIALES AFRICAINES: Mariage, le baptême, le décès etc

7) CONFLITS DE GENERATION DANS LES FAMILLES IMMIGREES DE France / LES SANCTIONS

8) LA FEMME NOIRE : Médiatrice culturelle

9) LA PERSONNE AGEE, UNE VEDETTE EN AFRIQUE ( " En Afrique quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle " Hampathé BA

10) S'INTEGRER POUR ETRE ACCEPTE

11) INTERCULTURALITE ET PUBLICS EN DIFFICULTES

12) LA REPRESENTATION DE LA FOLIE OU DE L'HANDICAP EN AFRIQUE

13) LES AFRICAINS DE France : artisans du développement de leurs pays d'origine / la vie de l'immigrée/ LA Solidarité africaine en France , dans les foyers

14) LES ACTIVITES PROFESSIONNELLES DES IMMIGRES

15) QUELS INTERLOCUTEURS POUR QUELS DIALOGUES : LA MEDIATION

16) LE BIEN ETRE SUR LE BOUT DES DOIGTS : L'art du massage des bébés, le sens du toucher en Afrique

17) PREPARATION AU VOYAGE : Préparer son voyage en Afrique
liste est ouverte, etc, tout est fonction du public, construisons un
etc.

18) La question de l'argent. Source de confllit et de divorce, comment l'expliquer ?

Pourquoi demander toujours assistance, alors qu'on envoie tout son salaire

au pays ?

Pourquoi les immigrés refusent ques leurs épouses travaillent : le salaire début de l'émancipation....Que faire ? Les allocations

19) L'Habitat, la polygamie, la décohabitation.

Nous utiliserons comme supports : la vidéo, le DVD, les articles de presse, la radio etc.

20) Maladie mentale, autisme, handicap, comment comprendre, quelle prise en charge. Le psychiâtre, le psychologue et l'africain

Le don d'enfant, le forestage ( S LALLEMAND), l'homosexualité en Afrique, les mutations sociales, la géopolitique, le planning familial, la santé en AFRIQUE? LA PRISE EN CHARGE DE LA SANTE DU MIGRANT? LA CLANDESTINITE ET LES SOLIDARIT2E? LES PIROGUESDE LA MORT ; les délinquants sexuels en Afrique, les talibés, la protection des enfants en questions, les castes, la dépigmentation, l'embompoint, tous ces sujets sont abordés pour donner des clefs de compréhension au professionnels.

Nous utiliserons comme supports : la vidéo, le DVD, les articles de presse, la radio, l'internet, etc.

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CONTENUS DES FORMATIONS

LE MARIAGE ET LA POLYGAMIE

Sens du mariage, Pourquoi se marier ? Avec qui se marie-t-on ? Peut-on se marier avec qui on veut ?

En Afrique ce sont des familles qui se marient et non des individus, comment le comprendre ?

Combien de femmes un homme peut-il épouser ? Pourquoi les Africains font-ils beaucoup d'enfants ? Qui décide ? Que peut faire la femme , quels sont ses pouvoirs etc.

Difficulté de la polygamie en France, Polygamie et urbanisme, polygamie et éducation etc.

Quelles réflexions sur le couple et la famille africaine en France et en Afrique.

L'EXCISION ET LA CIRCONCISION

Enlever la masculinité chez la femme
Comment comprendre cette pratique ?
Rite d'initiation / Epreuve du caractère / Classe d'âge
Tradition séculaire et exigence du monde moderne / santé.

L'exciseuse :
Comment gérer ce problème en France, le tribunal est-il la solution ?
L'excision tend à disparaître dans les pays qui la pratique, mais comme toute pratique liée aux traditions il faut du temps.

La circoncision est le fait d'enlever le prépuce de l'homme et c'est une façon d'enlever sa féminité. La circoncision est une étape dans la formation de l'homme.

LA CULTURE AFRICAINE

Cet enseignement s'étale sur une semaine Voici six années que je donne des cours sur la culture africaine à l'IUFM de France-Comté pour permettre aux futurs enseignants de se familiariser avec les cultures étrangères pour mieux cerner la personnalité des élèves en vue de résultats meilleurs.

Tous les aspects de la culture africaine sont abordés : la famille, l'histoire, la géographie, l'économie, les relations Nord-Sud, les ONG, la santé, les conflits en Afrique, l'éducation, la solidarité africaine, l'esclavage, la sécurité, la théorie du silence, la communication non verbale, les proverbe, les cérémonies familiales, l'art de s'habiller, l'art sacré et profane, la place des ancêtres etc.

LA FAMILLE AFRICAINE

Le Père, la mère ou les mamans ( épouses), les enfants, les oncles, tantes, grands-parents. La concession La place de chaque membre dans la structure familiale ;
La famille africaine en France, les relations sociales, etc.

L'EDUCATION DES ENFANTS ISSUS DE L'IMMIGRATION ET L'EDUCATION EN AFRIQUE NOIRE :
CONFLITS DE GENERATION

Qui sont les Africains qui arrivent en France : Deux types d'immigrés les intellectuels et les illettrés venus directement du village.

Les enfants sont métisses, les parents refusent l'intégration ; le conflit s'installe pour des manières de penser et d'agir, le dialogue est rompu.

Les enfants connaissent les lois qui les protègent, les parents ont peur des travailleurs sociaux et du coup ils démissionnent devant leur responsabilité. Le travailleur social est comme une épée de Damoclès sur la tête des immigrés, ces derniers ont peur .

Comment ces enfants se comportent à l'école et dans la vie , que faire pour éviter les problèmes, qui faut-il voir pour gérer un problème, comment les aider à s'en sortir par les études et la formation, etc.

LA FEMME NOIRE EN FRANCE : UNE BONNE MEDIATRICE

Une femme qui est sous le contrôle du mari : elle ne doit pas porter de pantalon ni travailler. Elle doit rester la gardienne de la tradition.

L e coût de la vie en France est cher , alors elle est obligée de porter la pantalon et d'aller travailler.

ELLE SUIVRA DES COURS D'ALPHABETISATION POUR SURVEILLER LES DEVOIRS DE SES ENFANTS

Elle ira au réunion de parents de l'école, elle s'engagera à surveiller les conduites de ses enfants et de ceux de la communauté. Elle sera porte- parole.

PREPARATION AU VOYAGE

Pour se lancer dans un voyage dans un pays autre il vaut mieux se préparer pour amortir les chocs. Si la destination est l'Afrique, il est plus important de s'informer de prendre conseils pour réussir son séjour. Je parle de voyage culturel de découverte. Si vous êtes dans des hôtels avec des circuits tracés vous verrez qu'un aspect de l'Afrique.

J'ai formé de futurs enseignants de l'IUFM, des jeunes issus des banlieues françaises sous l'égide de SOS RACISME, des groupes d'amis etc.

DIS-MOI CE QUE TU MANGES ET COMMENT TU MANGES, JE TE DIRAI QUI TU ES.

Le repas, les fruits et légumes exotiques. Les boissons exotiques, les recettes etc.

Manioc , c'est une racine un féculent.

Apprendre à manger avec les doigts, faire ses boulettes, apprendre à éplucher une mangue, etc. Les sujets sont nombreux et il est possible de mettre en place des animations en fonction des besoins.
Parlons-en ensemble pour mettre en place une session de formation avec un contenu ciblé.

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L'ETUDE DE LA PHILOSOPHIE

Pour la démocratiser. Cette discipline est accessible à tous, il faut comme toute discipline une bonne pédagogie.

DES ATELIERS PHILO

Apprendre à lire un texte, à le comprendre pour le critiquer. C'est aussi l'occasion d'apprendre à relativiser nos idées. La philosophie est un bon outil de compréhension de soi et des autres et elle favorise " une vie bonne ".


OU CAFE-PHILO

Ce sera l'occasion de discuter de sujets généraux, chacun donnera son avis sur le sujet et progressivement nous serons conduits à relever le niveau du débat, en soulevant les questions sous-jacentes et en les référant à l'histoire de la philosophie.

 

LES 4EME TECHNO SE PENCHENT SUR LA NEGRITUDE

L'Afrique est un continent, mais c'est plusieurs cultures et une quantité incroyables de peuples et de langues !

Pape Cissoko est un philosophe des Lumières, qui ne se pique de rien et s'intéresse à tout. Il anime des centres aérés, multiplie les conférences dans les écoles sur l'Afrique, comme hier au lycée Bartholdi, prépare une thèse à Besançon et est l'inventeur remarquable d'un café de philosophie dans cette même ville !

Hier, donc, il a mis ses connaissances au service de la culture générale des élèves de 4e technologique du lycée professionnel. Deux classes se sont succédées pour l'écouter, à l'initiative de Mme Brunner, la documentaliste.

Les jeunes gens ont appris la multiplicité de l'Afrique, de ses langues, de ses dialectes ; une cinquantaine rien que pour le Sénégal. Ils ont posé des questions surtout sur l'école làs-bas, sur le racisme et les races, sur la pauvreté. Des notions qui leur sont dispensées dans le cadre d'un projrt pédagogique sur la négritude qui les ont amenés lors de la semaine contre le racisme à visiter le musée du même nom à Champagney…

S'il est vrai que les préjugés sont source d'incompréhension et d'indifférence, ces quelques heures passées avec Papa Cissoko auront permis de redresser quelques idées fausses !

Est Républicain Le 7 Mai 1996

 

ÉDUCATION : Futurs enseignants en visite à la Maison de la Négritude

Un IUFM, c'est une " super " école normale : institut universitaire de formation des maîtres. C'est là que, malgré l'appellation " maîtres ", sont formés les futurs enseignants, qui seront pour la plupart " professeurs des écoles " nouvelle appellation des " maîtres " du temps jadis.

Dans ces écoles, outre la formation pédagogique, les " élèves-maîtres " sont plongés quelques jours dans leur seconde année d'études dans des milieux différents, car des enfants de ces mêmes milieux croiseront un jour la carrière des dits maîtres.

L'IUFM de Besançon invite chaque année Pape Bakary Cissoko, philosophe, conférencier, animateur socioculturel demeurant à Ivry-sur-Seine, pour faire découvrir la culture des pays d'Afrique, pour faire découvrir la Négritude chère à Senghor et Césaire.

Et dans la région de Besançon, qui peut le mieux expliquer cette culture des pays d'Afrique, avec son sinistre corollaire, l'esclavage, que la Maison de la Négritude et des Droits de l'homme de Champagney ? Lundi après-midi donc, Marie-Thérèse Olivier et Élodie Gentier ont ainsi reçu une petite trentaine des élèves-maîtres bisontins et leur maître-conférencier qui, avec une décontraction tout africaine, est arrivé bon dernier à Champagney, comme cela lui arrive encore souvent(déviation et neige).

Mais il arrive toujours avec son sens du partage de la pensée et de la réflexion, comme savent aussi le faire les responsables de cette maison, site universel de rencontres et de compréhension.
Les futurs enseignants en contact avec la civilisation noire et ses souffrances.

François Parietti

FUTURS MAITRES


La Maison de la négritude et des droits de l'homme a servi de carrefour à des étudiants de l'académie de Besançon.

Les ELEVES-MAITRES, ancienne définition, ou élèves professeurs des écoles, nouvelle définition, de l'Institut Universitaire de formation des maîtres ( IUFM)de Besançon sont des habitués de la Maison de la négritude et des droits de l'homme de Champagney.

C'est que ces étudiants futurs enseignants sont maintenant sensibilisés aux différentes ethnies, aux différentes sociologies des pays du monde auxquelles ils seront certainement confrontés, par leurs élèves, fils de travailleurs migrants.
Dans ce sens , ils reçoivent au cours de leur formation universitaire, des maîtres de conférences venant d'autres horizons éducatifs et culturelles. Ainsi , chaque année depuis quatre ans à Besançon, ils vivent une semaine avec Monsieur Pape Bakary CISSOKO, philosophe-conférencier, originaire du Sénégal. Monsieur Cissoko a dû certainement être très éloquent, féru des deux cultures européo-française et la négritude, puisque la visite s'est déroulée dans une ferveur extraordinaire, une atmosphère presque sensible physiquement ; un moment fort dans la vie de la maison , pour de futurs enseignants et de futures générations d'élèves, Monsieur et Madame Olivier ont ressenti là la vraie vocation de la maison de Champagney, destinée à faire évoluer les esprits et non les actes .

Dimanche 26 Novembre 2000 CHAMPAGNEY Journal LE PAYS Haute Saône.

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UN ESPRIT LIBRE A PROMOUVOIR

Un groupe d'étudiants professeurs des écoles était en visite à la Maison de la Négritude mardi, moyen de se confronter à l'histoire, mais également aux autres cultures.

Les futurs professeurs des écoles seront appelés, dans leur métier, à côtoyer des enfants d'autres cultures, des parents d'autres pensées. Aussi chaque année, à l'IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres) de Besançon, on consacre une semaine à l'Afrique et ses différents courants.

UNE LECON A TIRER

Chaque année, c'est un philosophe africain, Pape Cissoko, qui anime cette semaine. Et, chaque année, il vient " en pèlerinage " à Champagney, avec ses élèves enseignants. Il était présent avec eux, mardi et ils ont consacré non pas une demi-journée, mais une journée complète à s'imprégner de l'esprit de ce que fut l'esclavage, et de celui des gens de Champagney de 1789, les seuls de France à demander l'abolition de l'esclavage et l'égalité des hommes de toutes couleurs, avec une telle force et une telle prémonition. La leçon qu'on peut tirer de la visite de cette maison, c'est que si l'esclavage vers le Nouveau monde a été un " crime contre l'humanité ", dans la société actuelle, l'esclavage existe toujours, mais sous d'autres formes. A-t-on calculé combien était payé(e) un(e) ouvrier(e) malgache pour une chemise vendue en France ? À peine plus que 4 €… Quand on a compté le tissu, les fournitures accessoires, l'emballage, le transport, les impôts et autres taxes, les bénéfices des entreprises, des intermédiaires et des commerçants, combien reste-t-il pour l'ouvrier du Tiers-Monde ?

ENSEIGNANT BOULEVERSE

Ces réflexions ont pu être débattues entre étudiants venus tout exprès à Champagney. Le lendemain, c'est un professeur d'histoire-géographie d'un lycée de Dakar, Sadaro Fame qui, venu en formation à Belfort, a découvert cette Maison est en est ressorti les larmes aux yeux : " Si j'étais venu en France sans visiter cette Maison, j'aurais perdu mon temps… ". Ainsi va la vie de cette Maison, lieu de découverte et de rapprochement, lieu de paix pour appeler à la paix.

François Parietti

Journal municipal de la Ville D'Ivry sur Seine Val de Marne 94 ( France)


UN AUTRE REGARD

Philosophe et conférencier , Pape Bakary CISSOKO construit un pont entre les cultures sénégalaise et française. Dans la dynamique de l'association interculturelle qu'il a fondée à Besançon et qu'il entend poursuivre à Ivry.


Formateur à L'Institut de Formation des Maîtres de Besançon où il se rend chaque mois pour enseigner la culture africaine , Pape Bakary CISSOKO vit désormais à Ivry, dans le quartier Monmousseau, avec son épouse et son Fils.

" Mieux comprendre les enfants, mieux les écouter pour mieux les aider et éviter l'echec scolaire, c'est là le sens de ma démarche. Mon idée est aussi de former à la compréhension de l'autre , d'apprendre aux jeunes à avoir un autre regard sur les cultures africaines ,sur ceux qui sont plus pauvres ".

Pape Bakary CISSOKO a aussi travaillé avec SOS Racisme et anime des cafés-philo. "La philosophie réinstalle et , si elle ne donne pas du travail à des chômeurs, par exemple , elle permet de se poser les bonnes questions. "
L'association( LAIC) qu'il a créée est un peu tout cela à la fais , comme un pont et un moment d'échanges, de réflexion : conférences, débats , rencontre à travers la musique , la cuisine , la littérature , les arts africains dont il est spécialiste.

" Ce que je souhaite : rencontrer des chefs d'établissements, des responsables d'associations, dans un esprit de partenariat.
J'ai des outils pédagogiques et des projets pour la ville d'Ivry qui me reçoit et m'accueille. Donner et recevoir c'est ma philosophie . "

Article écrit par Eva LACOSTE.

 

Journal du Conseil Général du Val de Marne
Mai 2001 No 170 -Connaissance du Val-de-Marne Page 11

Pape CISSOKO : s'ouvrir à l'autre.

" Donner et recevoir, c'est ma philosophie ".

Pape Bakary Cissoko s'est installé voici un peu moins d'un an dans le Val de Marne. Et déjà il met en route desnb projets d'alphabétisation, d'animation, de café-philo. Mais aussi il prépare sa thèse de philosophie sur les arts premiers , donne des cours de culture africaine à l'Institut de formation de maîtres à Besançon et travaille dans les centres e loisirs du Conseil Général.

On l'aura vite compris , Pape est un hyper actif résolu à comprendre le monde par la rencontre et à le changer . " Ma vie n'a pas de sens sans action. " dit-il
Ce jeune sénégalais explique que l'on a trop souvent tendance en France à minimiser la portée de la culture africaine.

" Je viens ici éduquer, affirme t-il en plaisantant. En fait je crois à l'échange. Il faut s'ouvrir à l'autre pour se comprendre, pour s'enrichir "

Paru dans le journal officiel du Sénégal " LE SOLEIL " 4 /03/99
Ecrit par Doudou Sarr NIANG.

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VINGT PROFESSEURS STAGIAIRES FRANCAIS A LA DECOUVERTE DE LA CULTURE SENEGALAISE :

Du 7 au 13 Mars prochain, vingt professeurs et instituteurs stagiaires de l'Institut Universitaire de formation des Maîtres ( IUFM) de Franche-Comté à Besançon , se sont donnés rendez-vous à Dakar pour vivre à l'heure de la culture africaine.

A l'initiative de l'association interculturelle ( LAIC), dirigée par notre compatriote Pape Bakary Cissoko , philosophe et conférencier ce voyage s'inscrit dans le cadre de la rencontre des cultures et le rapprochement entre les peuples, un des objectifs majeurs de LAIC. De l'avis de Pape Bakary CISSOKO , il ne s'agit pas de faire du Tourisme folklorique " mais d'aller à la rencontre d'un peuple, de tout ce qu'il y a de symbolique dans sa culture, dans sa civilisation pour mieux le comprendre .

" La première semaine que nous avons organisée, a connu un succès éclatant . Les gens ont été impressionnés par la culture africaine, la polygamie, l'éducation. Et la direction a proposé de faire un voyage à Dakar. Ainsi il s'agit pour nous à travers cette semaine, de positiver l'image apocalyptique que les médias donnent de l'Afrique ".

Au cours de cette semaine sénégalaise, les 20 professeurs et instituteurs stagiaires iront à la découverte de la vie à la sénégalaise, dans la capitale, Dakar, dans les villages traditionnels.

( Ngor, YOFF? L'Ïle de Gorée, dernier vestige de la traite négrière. Une randonnée dans la petite côte leur permettra également de visiter Joal, Fadiouth, ses greniers sur pilotis, son cimetière de coquillages, le baobab sacré et la maison de Léopold Sédar Senghor, chantre du métissage culturel.

Un programme ambitieux et riche qui leur permettra , au cours de leur séjour , d'aller à la découverte de la vie sénégalaise et de la légendaire " téranga " ( hospitalité).
" Au delà du cachet culturel de cette semaine, nous projetons une rencontre avec l'Ecole normale supérieure, équivalent de l'institut universitaire des maîtres , pour voir dans quel cadre des jalons d'une coopération fructueuse peuvent être posés ", souligne Pape B CISSOKO.

Arrivé en France en 1990, Pape Bakary CISSOKO qui étudiait la philosophie, a fondé l'Association interculturelle (LAIC) à Besançon. Dans cette dynamique interculturelle , il s'est évertué à promouvoir la rencontre des cultures, à intervenir auprès des jeunes pour leur permettre d'élargir auprès des jeunes pour leur permettre d'élargir leurs horizons. Ainsi , il intervient dans des écoles, anime des conférences, encourage également les étudiants africains à aller vers les autres pour , leur faire partager la richesse de leur culture.

 

VENDREDI 10 MAI 1996 :
Le pays quotidien de la Haute Saône :
Lure :

Négritude en actes

Ouvrir l'esprit des jeunes aux cultures et à la vie sénégalaise tel est l'objectif du projet pédagogique au Lycée Bartholdi.

Après la visite du musée de la Négritude et des droits de l'Homme à Champagney , les lycéens ont découvert lundi dernier les valeurs chères à Léopold Sédar SENGHOR, . L'ancien président de la République sénégalaise s'était fait le chantre de la négritude.
Son but : aller au-delà de la simple couleur de peau et promouvoir un état d'esprit, une façon de voir le futur, une culture.

C'est le sénégalais Pape CISSOKO qui fait actuellement ses études de philosophie à Besançon qui s'est fait l'interprète des valeurs du monde noir. Arrivé en France en 1990, il a fondé l'Association Interculturelle à Besançon pour promouvoir " la rencontre des cultures, intervenir auprès des jeunes pour leur permettre d'élargir leur horizon. J'apprends beaucoup des Occidentaux mais j'ai aussi des choses à leur apprendre. "

Depuis quatre ans, Pape intervient dans ldes écoles, anime des conférences, encourage également les étudiants africains à aller vers les autres pour leur faire partager la richesse de leur culture . Sur l'initiative de Mlle BRUNNER , documentaliste au lycée Bartholdi, Pape CISSOKO a passé la journée de Lundi à Lure pour un échange vivant avec les élèves.

Si les jeunes s'attendaient à une conférence " barbante " de plus, ils étaient déçus. Ou agréablement surpris. Interloqués par quelques scènes de l'exposition sur la vie africaine - prêt de la bibliothèque Jean Moulin à Besançon - ils n'ont pas hésité à poser des questions.

Des panneaux explicatifs, des livres , des séquences vidéo autour des problèmes du racisme, témoignage de Pape sur son expérience en tant qu'étranger en France et l'étude approfondie d'un conte africain en classe auront sensibilisé les élèves aussi bien au respect de l'individu qu'à la richesse de la civilisation africaine.
" Ainsi le conte alla se jeter à la mer, les poissons le mangèrent, les enfants mangèrent les poissons et le conte revient ".


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A La découverte de la civilisation africaine avec Pape CISSOKO
A la découverte du Sénégal

Pape Cissoko, Sénégalais et philosophe, a raconté son pays aux collégiens du collège Pergaud. Une rencontre riche en échanges.

" Pensez-vous tout connaître de la France ? " demande une élève de 4e à Pape Cissoko, venu s'entretenir avec la classe de la culture africaine. " Non, ce serait présomptueux de ma part " répond celui-ci. " Mais je voyage beaucoup et je rencontre pas mal de gens. ". Souriant et volubile, il développe, illustre, se raconte et interpelle agréablement les élèves.

Eux sont captivés. Pour eux, ces deux heures passées avec lui étaient, comme un rêve. Plongés dans le quotidien des africains, ils ont comparé avec leur, déroulant un jeu de questions toutes plus pertinentes les unes que les autres.

" Il y avait eu c'est vrai un gros travail de préparation en amont, la lecture du roman " L'Enfant noir de Camara Laye avec leur professeur de Français Edith BRISEBARD, mais j'ai été surpris par leur réel intérêt pour le sujet. "
Un accord parfait donc entre l'intervenant et son auditoire, composé d'enfants aux origines ethniques différentes " Nous sommes originaires du même continent ", explique une élève d'origine magrhébine, " et pourtant nous n'avons pas les mêmes coutumes ! C'est bien de le savoir ".

Naga def et bo benem
La polygamie était au programme du questionnaire préparé. " Il nous a dit qu'il respectait. Son père est marabout et polygame ". Les relation entre la France et le continent africain, le problème des langues et dialectes, la malnutrition, etc, autant de questions auxquelles l'intervenant à l'aise et bien disposé a eu à répondre.

" Mais c'est un plaisir pour moi de témoigner dans les collèges, les lycées, les centres de loisirs ", proteste-t-il.
" J'ai l'habitude. Et tous les étrangers devraient faire de même. Cela éviterait la mé-connaissance de l'autre, donc l'intolérance ". Voilà pourquoi Pape CISSOKO cible la jeunesse, elle " est l'espoir de demain ".

Pour lui, il est important de dissiper les clichés que les occidentaux véhiculent sur l'Afrique. " Pour les enfants français c'est l'Afrique de la télé, avec ses guerres, sa misère. Elle n'est pas que cela. Un continent c'est vaste ". Ce que les élèves ont semblé comprendre à l'issue de la discussion , même si deux heures c'est trop court et qu'à la sonnerie de la récréation des groupes s'agglutinaient encore autour de lui. Un reliquat de question fuse encore, il s'en amuse, répond avec gentillesse, se fait violence pour quitter la salle.
" C'est incroyable ", dit-il encore avant de partir. " Ils m'ont accueilli en sénégalais, ils m'ont dit " naga def " bonjour et ils m'ont dit " be bénen " au revoir. Ils ont le sens de l'hospitalité… comme de vrais sénégalais !… Elisabeth BECKER.

Pape CISSOKO et son auditoire.Après la discussion, détente autour d'un coquillage.

Les nouvelles de Tahiti (1998)

LA Dépêche du FENUA TAHITI Vendredi 6 Février 1998 :

Du 10 au 13 Février à l'OTAC :

"Echanges sur l'oralité"

Du 10 au 13 Février l'Otac organise " la semaine de l'oralité" : quatre personnalités polynésiennes viendront chaque jour débattre d'un thème différent autour d'un invité passionné d'échanges : Pape CISSOKO

La semaine de l'oralité " organisée par l'Office territorial d'action culturelle ( OTAC) du 10 au 123 Février promet d'être riche en débats captivants. Pape CISSOKO , philosophe sénégalais , est l'invité de marque de cette manifestation et il sera le " fil rouge " entre quatre intervenants qui discuteront chacun de thème différent. Il s'agit (a bien en effet de discussion et non d'exposés didactiques au jargon rebutant : ainsi l'ont voulu Jean-Marc PAMBRUN et Mylène RAVEINO, à l'origine de ces rencontres.

Le but est d'attirer le plus de monde possible pour des échanges fructueux entre le public et les orateurs . Les thèmes choisis sont " le mythe de la création " " Légendes d'hier et d'aujourd'hui ", contes d'ici et d'ailleurs " et " les légendes s'inventent -elles ? " Tous les après-midi de 15h à 17h , Pape CISSOKO présentera un aperçu du sujet du jour en se basant du point de vue africain avant de laisser la parole à une personnalité polynésienne qui éclairera, elle, " .la vision locale "

" Rire et parler "

La première à monter à la tribune sera Jeanine LAGUESSE, suivi e de AIMEHO, Flora DEVATINE et Jean Marc PAMBRUN. Celui-ci espère que des étudiants de l'Université et des élèves des lycées viendront aussi participer aux débats.
Tout tournera donc autour de l'Oralité. Dans ce domaine Pape CISSOKO est intarissable lui qui est passionné de " culture-s " et qui se définit comme un " citoyen du monde ". Il a déjà donné hier, lors de la conférence de presse qui avait lieu à l'OTAC pour présenter l'événement, un avant goût de son de son talent de conteur en abordant en abordant la question de la culture dans son pays et en analysant le mode de pensée occidental : " je crois que l'Occident a perdu la notion d'irréalité, d'invisible. En Afrique cette notion a gardé toute sa force. La tradition orale y est toujours très vivace, notamment grâce aux griots
( ndlr : conteurs africains), même si elle se trouve aujourd'hui confrontée au problème de l'interprétation écrite ".
L'Ecriture s'opposant à la parole. Pape CISSOKO s'exprime avec force gestes qui traduisent son amour de la communication. Il dit retrouver le même amour chez les polynésiens : " Ce sont des gens qui aime rire et parler, affirme t-il, et chez qui la tradition orale est bien ancrée. " Rendez-vous pour en discuter à partir du 10 février dans la salle polyvalente de l'OTAC : cela sera sans aucun doute très intéressant et en plus c'est gratuit.

Photo : ici Pape CISSOKO invité de la " Semaine de l'Oralité " organiséeà partir du 10 février à l'OTAC. TAHITI

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Dépêches de tahiti :

Rencontre sur l'oralité à L'OTAC TAHITI 12/02/1998

La première journée des rencontres sur l'oralité africaine et polynésienne était réservée au " mythe de la création " avec une femme polynésienne, Janine Laguesse. La seconde journée a débuté hier après-midi en présence de Aimého, orateur et conteur du fénua.

Les rencontres sur l'oralité africaine et polynésienne se poursuivent dans la salle polyvalente de l'Otac. La seconde journée était placée sous le thème de " Conteurs d'ici et d'ailleurs " avec comme invité Aimého, et toujours avec la participation de pape Cissoko, philosophe sénégalais qui avait revêtu pour
l'occasion, le costume traditionnel.
Il est bien sûr revenu à Jean Marc PAMBRUN, directeur de l'Otac, d'ouvrir cette seconde séance, mais c'est essentiellement aux participants que la parole a été donnée pour que ces rencontres demeurent " interactives ".

" Aujourd'hui, on va essayer de lire des contes polynésiens et africains et aussi faire participer le groupe. On tente de trouver des ressemblances, des filiations, si c'est raconté de la même façon , quels sont les ingrédients que l'on met dedans. En fait, ce que l'on veut, c'est que ce soit vraiment interactif, que les gens soient amenés à parler, à s'approprier la parole, à s'exprimer pour se délivrer " nous explique Pape CISSOKO.
La rencontre d'aujourd'hui aura lieu au même endroit à la même heure et regroupera à nouveau quelques dizaine d'intervenants autour de Flora Devatine : le thème abordé sera le suivant : " Légende d'ici et d'ailleurs ". Bonnes rencontres".

Rencontres sur l'oralité à l'OTAC

La paroles aux contes africains et polynésiens

La première journée des rencontres sur l'oralité africaine et polynésienne était réservée au " mythe de la création " avec une femme polynésienne, Janine Laguesse. La seconde journée a débuté hier après-midi en présence de Aimeho, orateur et conteur du fenua.


Les rencontres sur l'oralité africaine et polynésienne se poursuivent dans la salle polyvalente de l'OTAC. La seconde journée était placée sous le thème " Conteurs d'ici et d'ailleurs " avec comme invité Aimeho, et toujours avec la participation de Pape Cissoko, philosophe sénégalais, qui avait revêtu pour l'occasion, le costume traditionnel. Il est bien sûr revenu à Jean-Marc Pambrun, directeur de l'OTAC ? D'ouvrir cette seconde séance, mais c'est essentiellement aux participants que la parole a été donné pour que ces rencontres demeurent interactives ". " Aujourd'hui, on va essayer de lire des contes polynésiens et africains et aussi faire participer le groupe. On tente de trouver des ressemblances, des filiations, si c'est raconté de la même façon, quels sont les ingrédients que l'on mets dedans.

En fait, ce que l'on veut, c'est que ce soit vraiment interactif, que les gens soient amenés à parler, à s'approprier la parole, à s'exprimer pour se délivrer " nous explique Pape Cissoko.

La rencontre d'aujourd'hui aura lieu au même endroit à la même heure et regroupera à nouveau quelques dizaines d'intervenants autour de Flora Devatine : le thème abordé sera le suivant : La légende d'ici et d'ailleurs ". Bonnes rencontres.

Dépêche de Tahiti - Jeudi 12 Décembre 1998
De notre correspondant JMM.

 


Vendredi 13 février 1998 La Dépêche du Fénua :

Rencontres sur l'Oralité à l'OTAC Tahiti
" LEGENDES D'ICI ET D'AILLEURS
" AVEC FLORA DEVATINE
et Pape CISSOKO

 

Pape CISSOKO et Flora DEVATINE

La troisième rencontre sur l'oralité africaine et polynésienne s'est déroulée hier après-midi à l'OTAC Flora DEVATINE y a développé le thème suivant : " légendes d'ici et d'ailleurs "

Les rencontres sur l'oralité africaine et polynésienne, qui se déroulent actuellement à la salle polyvalente de l'OTAC, arrivent à leur terme. Hier après-midi, toujours de 15hà 17h, l'invitée de la troisième journée était Flora DEVATINE.Aux côtés de Pape CISSOKO, philosophe sénégalais présent lors de chaque séance, elle a développé le thème suivant " Légendes d'ici et d'ailleurs ". Une classe de première littéraire du collège La Mennais participait à cette séance en compagnie d'une trentaine d'autres intervenants. Tous ont écouté avec passion les propos de Flora DEVATINE, véritable experte en légende fénua.

Aujourd'hui à 15h, il reviendra à Jean Marc PAMBRUN, directeur de l'OTAC, d'ouvrir la quatrième et ultime séance de ces rencontres sur l'Oralité. Cette dernière séance de deux heures aura pour thème : " les légendes s'inventent-elles ? ". Tout un programme en ce vendredi 13 où les superstitieux, les chanceux et les autres seront bienvenus pour aborder ce sujet passionnant.

De notre correspondant JMM

 

Les Nouvelles TAHITI Février 98 POLYNESIE

De Tahiti A l'OTAC
L'arbre à Palabres

Parle moi de ton Afrique, je te raconterai la Polynésie. Ainsi pourraient s'intituler ces rencontres sur l'oralité que nous proposent l'OTAC la semaine prochaine.

La Culture est le premier élément constituant une nation. Cette phrase de Senghor, Pape CISSOKO y souscrit pleinement. Ce philosophe sénégalais, se déclarant citoyen du monde semble se passionner pour la Polynésie. Il y a quelques mois, il était venu initier le principe des cafés-philo.
Ce qu'aime Pape c'est parler ce qu'il aime encore plus c'est dialoguer. Il va profiter de son séjour ici pour animer cette fois-ci quatre rencontres avec des interlocuteurs polynésiens sur le thème de l'Oralité.


Les sociétés africaine et polynésienne sont d'abord orales et supposent des traditions variant selon les lieux. Les sujets abordés seront nombreux, tant sur l'Afrique que sur la Polynésie. On évoquera le rôle des conteurs, la pertinence des légendes. On se racontera l'Histoire. Mais ces rencontres ne se veulent en rien scientifique. Elles sont faites pour être entendues par le plus grand nombre Pour Pape, " les Polynésiens aiment parler. Il suffit de savoir les toucher
J'espère que les gens viendront nombreux et en profiteront pour porter la contradiction ou contribuer à la causerie "
Ces rencontres gratuites se dérouleront dans la salle polyvalente de l'OTAC
du mardi 10 au vendredi 13 Février
O.B
L'OTAC change de nom
Maison de la culture
Les thèmes abordés Avec Pape. B. CISSOKO comme invité principal

Mardi 10 Février de 15h à 17h : " Les mythes de la création " avec Jeanine. Laguesse)
Mercredi 11 Février de 15h à 17h : " Légendes d'hier et d'aujourd'hui ( avec Aimého)
Jeudi 12 Février de 15h à 17h : " Les contes d'ici et d'ailleurs " avec Flora DEVATINE)
Vendredi 13 Février de 15h à 17h " les légendes s'inventent -elles ? " Avec Jean Marc
PAMBRUN directeur de l'OTAC

 

Fin des rencontres afro-polynésiennes

L'OTAC RECU A L'ORAL

Les rencontres sur l'oralité africaine et polynésienne se sont achevées hier en fin d'après-midi, toujours en présence de Pape Cissoko, philosophe sénégalais. Une expérience à renouveler au moins une fois par an, si ce n'est plus, selon Jean-Marc Pambrun, directeur de l'OTAC, qui nous a donné son sentiment juste avant d'entamer l'ultime séance.

Les rencontres sur l'oralité s'achèvent à l'OTAC ; quel en est le bilan ?
- Le bilan est plutôt positif puisque nous avons enregistré une forte participation des gens à ces journées. La petite salle, la seule disponible que l'on avait, était comble à chaque fois. D'autre part, nos intervenants ont été bien sûr à la hauteur des espérances que l'on avait, tous ont été très satisfaits. Le public aussi a bien participé, et plusieurs personnes en particulier ont apporté énormément d'éléments d'information, sont beaucoup intervenus… Donc globalement, c'est positif.

Les prochaines rencontres sont déjà en vue ?

Pour le moment, elles ne sont pas encore programmées. Je compte bien en fait organiser une semaine de l'oralité chaque année, plus large et plus ouverte aussi sur le public polynésien dans l'avenir. Donc ça, c'est à l'étude. Maintenant, si d'autres personnes ont envie d'intervenir ou ont envie de partager leurs réflexions sur l'oralité, sur la tradition orale, sur l'art oratoire, nous à la maison de la culture, on sera content d'ouvrir encore une nouvelle semaine de rencontres su ce thème-là.

La dépêche du Fenua (Samedi 14 Février 1998)

 

 

Un autre regard sur l'Afrique


On peut suivre des études dans une section sanitaire, sociale, et technologique et s'intéresser àç l'avenir de la planète. C'est ce qu'ont voulu démontrer les élèves du lycée professionnel " Sainte Famille ", jeudi dernier dans le cadre de la journée tiers-monde dont le thème fédérateur était " nourrir la planète ".

De nombreux intervenants avaient répondu à l'invitation de l'établissement : Mme Sage, une Rwandaise, M. Pape Cissoko, étudiant sénégalais ,M. Charmoille représentant l'association " Paysans sans frontières ", M.Guyonneau représentant de " Médecins du Monde ", M. Lamy, infirmier, M.Remy Metz pour " Artisans du monde " et l'abbé Bernard Sœur. A travers leurs témoignages les élèves ont été invités à quitter leurs péjugés et à poser un autre regard sur le continent africain.

L'Est Républicain Besançon - Novembre 996

 

ENTREE GRATUITE


CONFERENCE L.A.I.C.
A LA BIBLIOTHEQUE JEAN-MOULIN DE PLANOISE

SAMEDI 9 AVRIL DE 14 H - 17 H

Dans le cadre de l'année Internationale de la Famille, LA.I.C présente

" Les pouvoirs de la femme "


CISSOKO Bakary : Président de L.A.I.C
Maître en philosophie ( Femmes Sénégalaises)
Malek : Maître-assistant en ALGERIE (La femme Berbère garante de la paix sociale)
MALA Ahmed : Ecrivain et poète Kurde ( La femme Kurde)


Fidèle à son objectif d'information, de rencontre, L.A.I.C organise ce débat pour mieux comprendre afin d'éviter tout jugement sur l'autre, l'inconnu.

C'est l'association pour nous de vous faire découvrir le fonds Africains de la bibliothèque Jean-Moulin.


ASSOCIATION INTERCULTURELLE
A22/ 12 RUE SAINT-MARTIN
2500 BESANCON

Tél : 81.53.80.11

CONFERENCE - DEBATS

JEUDI 20 JUIN 1996


AU BAOBAB 43 RUE D'ARENES
SALLE KOCC-BARMA
20 H 30

Invité : Laurent CHEVALOT SOPHROLOGUE

" QU'EST-CE QUE LA SOPHROLOGIE ?
PARLONS-EN. "

" LA SOPHROLOGIE EST UNE APPROCHE HUMAINE, UNE PHILOSOPHIE DU VECU. C'EST LA RECHERCHE D'UNE CONSCIENCE PLUS LIBRE ET PLUS EQUILIBREE ".


" DONNONS-NOUS LE TEMPS DE SAVOIR " P.CISSOKO


ENTRE GRATUITE


CAUSERIE PROPOSEE PAR P.CISSOKO - Contact : 81815762
PROCHAIN CAFE DE PHILOSOPHIE (No4) AU MARULAZ LE 18 JUIN A 20H30.
LE SUJET SERA PROPOSE PAR LE PUBLIC.

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